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électrique, magnétique, animal; enfin, avec les astres et les planètes, et de vous donner des con→ vulsions, des spasmes, des visions; mais quand tous ces docteurs de mensonge, donneroient tout ce qu'ils promettent, pourroit-on de bonne foi le comparer avec les biens et les avantages qu'on est sûr de trouver dans la religion chrétienne; je ne dis pas seulement dans l'ordre civil, naturel et social, mais dans l'état privé, dans l'intérieur des . familles, dans le secret de son cœur ?

Je n'ignore pas pourquoi les philosophes ont jetté une si grande défaveur sur les Livres Saints, sur les vertus qu'ils enseignent, sur les biens qu'ils promettent. Si ces livres sacrés étoient lus par les... chrétiens, dans les dispositions, avec le respect que l'on doit apporter dans la lecture des vérités di vines, pourroit-on ne pas concevoir le plus grand mépris, l'indignation la plus forte, contre toutes les productions de la philosophie moderne, qui corrompt toutes les mœurs, qui dissout toutes les autorités, qui rompt tous les liens, qui combat toutes les vérités divines et naturelles, qui dénature toutes les vertus, qui détruit toute moralité qui ouvre la porte à tous les vices, qui sanctifie tous les crimes, qui permet tous les brigandages, qui désole la surface de la terre, et plonge dans les larmes et les gémissemens, les ames honnêtes et les coeurs vertueux? Quel contraste entre les livres philosophiques, révoltans par les blasphemes, les impiétés et les principes affreux qu'ils renferment et les livres divins qui ne respirent partout que mour de Dieu, et l'amour du prochain; qui parlent des choses divines, de manière à nous les faire ai mer, désirer; de manière à faire naître dans notre cœur, le sentiment le plus vif de reconnoissance et d'amour, pour celui qui nous les a révélées qui nous en promet la jouissance, qui nous enseigne à nous en rendre dignes. Ces livres sont vraiment faits pour l'homme, et sont les seuls ca pables de lui donner des instructions morales, fa

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milières, sublimes, éloquentes, persuasives. Ce sont les seuls livres, dans la lecture desquels nous puissions nous consoler, nous instruire et nous réformer. Ils nous apprendront à faire un bon usage des maux qui nous affligent, ils nous en mon treront la cause et le remède, ils nous représenteront que c'est à l'école de la Sagesse divine, que l'on reçoit les leçons de la vraie philosophie, que . l'on apprend les vérités utiles, les seules capables d'éclairer l'homme et de le rendre heureux. En nous instruisant, ils nous rappelleront les principes de douceur, de charité, de désintéressement et de générosité, qui paroissent si méconnus parmi nous; mais dont la pratique, peut seule nous rendre la paix, la tranquillité, qui se sont éloignées de nous depuis si long-tems.

C'est à l'aide de ces Saints Livres, que la vraie religion peut se rétablir, que la crainte de Dieu peut opérer un changement salutaire dans les cours, que la pratique des vertus chrétiennes peut être mise en honneur, que le vice peut exciter l'horreur et l'indignation, que les gens de bien peuvent être regardés comme les anges de la terre, et les impies comme des fléaux qui la désolent.

Qu'il est à craindre que les maux qui font dé serter la France, ne soient jamais réparés, si ses habitans refusent de reconnoître que la main invis sible qui les frappe, ne les a affligés, appauvris que pour les punir d'avoir abandonné le Seigneur, d'avoir abjuré sa religion, renoncé à son culte méprisé ses préceptes, pour se repaître des fausses espérances dont l'impiété des philosophes les eniet s'attacher à des charlatans et des empyriques, à des visionnaires et à des illuminés que l'enfer semble avoir suscités pour faire la guerre à Dieu, lui enlever l'empire qui lui appartient sur toutes les créatures, et faire cesser les hommages que l'on rendoit en tous lieux à son Saint Nom. Réfléchissez-y, François! bientôt vous n'aurez plus de Dieu, de roi, de religion, de patrie, de

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morale, de vertus, de fortune, de ressources, si vous continuez à ajouter foi à ceux qui vous trompent, qui sont les artisans de vos malheurs, et qui ne seront satisfaits que lorsque la corruption et le désordre de vos familles, ne vous laisseront d'autres ressources à vos maux, que le désespoir de ne pou voir y remédier.

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