Portraits et salons romantiques |
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Popular passages
Page 143 - Persuadele aussi à ma mère, chère sœur, dis-lui de me faire l'aumône de sa patience; ses dévouements lui seront comptés ! Un jour, je l'espère, — un peu de gloire lui payera tout ! Pauvre mère ! cette imagination qu'elle m'a donnée la jette perpétuellement du nord au midi et du midi au nord : de tels voyages fatiguent; je le sais aussi, moi! » Dis à ma mère que je l'aime comme lorsque j'étais enfant. Des larmes me gagnent en t'écrivant ces lignes, larmes de tendresse et de désespoir,...
Page 72 - I n corridor noir séparait deux petites pièces ; je prétendais que ce vestibule était éclairé d'un jour doux. La chambre à coucher était ornée d'une bibliothèque, d'une harpe, d'un piano, du portrait de Mme de Staël et d'une vue de Coppet
Page 140 - ... pour ne pas user d'habits! Ceci est-il clair? « Ne me contraignez donc plus à des voyages, à des démarches, à des visites qui me sont impossibles, n'oubliez pas que je n'ai plus que le temps et le travail pour richesse, et que je n'ai pas de quoi faire face aux dépenses les plus minimes. « Si vous songiez aussi que je tiens toujours forcément la plume, vous n'auriez pas le courage d'exiger des correspondances!
Page 72 - La chambre à coucher était ornée d'une bibliothèque, d'une harpe, d'un piano, du portrait de madame de Staël et d'une vue de Coppet au clair de lune ; sur les fenêtres étaient des pots de fleurs. Quand, tout essoufflé après avoir grimpé trois étages, j'entrais dans la cellule aux approches du soir, j'étais ravi : la plongée des fenêtres était sur le jardin de l'Abbaye, dans la corbeille verdoyante duquel tournoyaient des religieuses et couraient des pensionnaires. La cime d'un acacia...
Page 53 - Il lui répondit qu'il consentirait à l'annulation de leur mariage si telle était sa volonté, mais faisant appel à tous les sentiments du noble cœur auquel il s'adressait, il rappelait l'affection qu'il lui avait portée dès son enfance, il exprimait même le regret d'avoir respecté des susceptibilités et des répugnances sans lesquelles un lien plus étroit n'eût pas permis cette pensée de séparation ; enfin il demandait que cette rupture de leur lien, si Mme Récamier persistait dans...
Page 192 - C'était un beau jeune homme aux cheveux huilés et flottants sur le cou, le visage régulièrement encadré dans un ovale un peu allongé et déjà aussi un peu pâli par les insomnies de la muse. Un front distrait plutôt que pensif, des yeux rêveurs plutôt qu'éclatants (deux étoiles plutôt que...
Page 18 - On me faisait bien apprendre aussi par cœur quelques Fables de La Fontaine ; mais ces vers boiteux, disloqués, inégaux, sans symétrie ni dans l'oreille ni sur la page, me rebutaient. D'ailleurs, ces histoires d'animaux qui parlent, qui se font des leçons, qui se moquent les uns des autres, qui sont égoïstes, railleurs, avares, sans pitié, sans amitié, plus méchants que nous, me soulevaient le cœur. Les Fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure...
Page 121 - ... travaux dont le chargeaient ses patrons, il avait encore à se préparer pour ses examens successifs ; mais son activité, sa mémoire, sa facilité étaient telles, qu'il trouvait encore le temps d'achever ses soirées à la table de boston ou de whist de ma grand'mère, où cette douce et aimable femme lui faisait gagner, à force d'imprudences ou de distractions volontaires, ' % l'argent qu'il consacrait à l'acquisition de ses livres. Il aima toujours ces jeux en mémoire d'elle ; il s'y...
Page 124 - Pour une vocation telle que celle d'Honoré, vocation qu'il justifia si grandement, que de médiocrités ont été jetées en des voies malheureuses par une semblable condescendance ! Aussi celle de mon père envers son fils fut-elle traitée de faiblesse et généralement blâmée par tous ceux qui s'intéressaient à nous. On allait faire perdre à mon frère un temps précieux ; l'état de littérateur pouvaitil, en aucun cas, mener à la fortune ? Honoré avait-il l'étoffe d'un homme de génie?...
Page 129 - C'est d'abord Stella et Coqsigrue, deux livres qui ne virent jamais le jour ! De tous ses projets de comédie de ce temps, je me souviens des Deux Philosophes, qu'il eût certainement repris à ses loisirs. Ces prétendus philosophes se moquaient l'un de l'autre, se querellaient sans cesse, comme des amis (disait mon frère en racontant cette pièce). Ces philosophes, tout en méprisant les hochets de ce monde, se les disputaient sans pouvoir les obtenir, insuccès final qui les raccommodait et leur...