Œuvres complètes de J.-J. Rousseau, Volume 3Hachette, 1856 - French literature |
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Page 8
... vertu , la fausse crainte du blâme et les vains pro- pos des plaisans . Il n'y avoit pas longtemps que l'enfant avoit jeté par les urines une petite pierre qui lui avoit déchiré l'urètre ; mais le mal passé étoit oublié . Maman , dit le ...
... vertu , la fausse crainte du blâme et les vains pro- pos des plaisans . Il n'y avoit pas longtemps que l'enfant avoit jeté par les urines une petite pierre qui lui avoit déchiré l'urètre ; mais le mal passé étoit oublié . Maman , dit le ...
Page 24
... vertu de ce que vous avez fait sans son aveu . Quand un malheureux prend l'argent qu'on feint de lui donner , et se trouve enrôlé malgré lui , vous criez à l'injustice : n'êtes - vous pas plus injuste encore de demander à votre élève le ...
... vertu de ce que vous avez fait sans son aveu . Quand un malheureux prend l'argent qu'on feint de lui donner , et se trouve enrôlé malgré lui , vous criez à l'injustice : n'êtes - vous pas plus injuste encore de demander à votre élève le ...
Page 36
... vertu , parce qu'elle est à lui ; mais de quoi l'homme d'esprit est - il fier ? Qu'a fait Racine pour n'être pas Pradon ? Qu'a fait Boileau pour n'être pas Cotin ? Ici c'est toute autre chose encore . Restons toujours dans l'ordre com ...
... vertu , parce qu'elle est à lui ; mais de quoi l'homme d'esprit est - il fier ? Qu'a fait Racine pour n'être pas Pradon ? Qu'a fait Boileau pour n'être pas Cotin ? Ici c'est toute autre chose encore . Restons toujours dans l'ordre com ...
Page 37
... vertu entraînent malgré nous nos suffrages et renversent nos insensés préjugés . Si je recevois un soufflet en remplissant mes fonctions auprès d'Émile , loin de me venger de ce soufflet , j'irois par- tout m'en vanter ; et je doute qu ...
... vertu entraînent malgré nous nos suffrages et renversent nos insensés préjugés . Si je recevois un soufflet en remplissant mes fonctions auprès d'Émile , loin de me venger de ce soufflet , j'irois par- tout m'en vanter ; et je doute qu ...
Page 41
... vertu ; quand il for- cera les portes des grands et des riches ; quand il ira , s'il le faut , jus- qu'au pied du trône faire entendre la voix des infortunés , à qui tous les abords sont fermés par leur misère , et que la crainte d'être ...
... vertu ; quand il for- cera les portes des grands et des riches ; quand il ira , s'il le faut , jus- qu'au pied du trône faire entendre la voix des infortunés , à qui tous les abords sont fermés par leur misère , et que la crainte d'être ...
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Common terms and phrases
aime assez auroit avoient avoit besoin bonheur choses citoyens cœur connoissance connoître Conseil général consistoire Contrat social corps crime d'Émile d'être devoirs Dieu dire doctrine doit donner élève Émile enfans esprit est-ce état étoient étoit eût femme fille foible foiblesse force gens goût gouvernement grabelé humain j'ai j'avois j'étois jamais Jean Morelli jeune homme juge l'amour l'auteur l'autre l'esprit l'être l'homme l'usage du monde laisse livre Loin que l'amour lois lui-même magistrat Mahomet maître maître à danser maximes ment mieux miracles mœurs monde morale n'en n'étoit nature naturel objet parler paroît passer passions peine penser personne petit Conseil peuple philosophie plaisir plaisirs Plutarque pouvoit préjugés premier principe qu'à qu'un raison religion rendre reste rien s'il sage sait savoir sens sentimens sentiment sera seroient seroit seul sexe sitôt Socrate soins Sophie sophisme Sparte sûr Télémaque trompe trouve vérité vertu veut vice Voilà vois voit volonté voudroit vrai yeux
Popular passages
Page 585 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 599 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...
Page 377 - Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Page 100 - Du sein du plus furieux fanatisme, la plus haute sagesse se fit entendre , et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples. La mort de Socrate philosophant tranquillement avec ses amis est la plus douce qu'on puisse désirer; celle de Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé , maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre.
Page 660 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 599 - Plus ces forces naturelles sont mortes et anéanties, plus les acquises sont grandes et durables, plus aussi l'institution est solide et parfaite; en sorte que si chaque citoyen n'est rien, ne peut rien que par tous les autres, et que la force acquise par le tout soit égale ou supérieure à la somme des forces naturelles de tous les individus, on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu'elle puisse atteindre.
Page 377 - ... finesse et quelle justesse dans ses réponses! quel empire sur ses passions! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Quand Platon peint son juste imaginaire* couvert de...
Page 77 - Enfin, plus je m'efforce de contempler son essence infinie, moins je la conçois; mais elle est, cela me suffit ; moins je la conçois, plus je l'adore.
Page 660 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 252 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.