Souvenirs historiques parlementaires du comte de Pontocoulant: extraits de ses papiers et de se correspondance, 1764-1848, Volume 1 |
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Tome 1
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 15 - JE le dis, et il me semble que je n'ai fait cet ouvrage que pour le prouver, l'esprit de modération doit être celui du législateur; le bien politique, comme le bien moral, se trouve toujours entre deux limites.
Page 415 - J'espère que vous n'oublierez point l'affaire de madame Forbin. Voici son adresse, s'il est besoin de lui écrire : * Alexandrine Forbin , à Mendrenne , par Zurich, en Suisse. • Je vous prie de lui dire que je l'aime de tout mon cœur. Je vais écrire un mot à papa ; je ne dis rien à mes autres amis ; je ne leur demande qu'un prompt oubli ; leur affliction déshonorerait ma mémoire. Dites au général Wimpfen, que je crois lui avoir aidé à gagner plus d'une bataille en lui facilitant la...
Page 171 - Oui, je vais conclure, et contre vous; contre vous qui , après la révolution du 10 août , avez voulu conduire à l'échafaud ceux qui l'ont faite ; contre vous qui n'avez cessé de provoquer la destruction de Paris ; contre vous qui avez voulu sauver le tyran ; contre vous qui avez conspiré avec Dumouriez; contre vous, qui avez poursuivi avec acharnement les mêmes patriotes dont Dumouriez demandait la tête...
Page 216 - L'accusée avoue avec sang-froid l'horrible attentat « qu'elle a commis; elle en avoue avec sang-froid la « longue préméditation; elle en avoue les circonstances « les plus affreuses : en un mot, elle avoue tout, et ne « cherche pas même à se justifier. Voilà, citoyens jurés,
Page 415 - J'espère que demain Duperret et Fauchet seront mis en liberté ; on prétend que ce dernier m'a conduite à la Convention, dans une tribune. De quoi se mêle-t-il d'y conduire des femmes...
Page 157 - Les Parisiens ont commencé les premiers la Révolution, en renversant la Bastille, parce qu'elle dominait de plus près sur leurs têtes; c'est ainsi qu'ils viennent aujourd'hui attaquer la nouvelle tyrannie, parce qu'ils en sont les premiers témoins.
Page 158 - change! Ce sont les fonctionnaires qui 'changent. » Le peuple est toujours le même; son opinion a » toujours suivi la conduite de ses mandataires; il » a poursuivi les traîtres sur le trône ; pourquoi » les laisserait-il impunis dans la Convention ? Le » peuple de la liberté serait-il donc comme ces » asiles d'Italie où les scélérats trouvaient l'im» punité en y mettant le pied ! La république au...
Page 412 - Èvreux, il me dit, pour me consoler, que, « dans peu de jours, il vous ferait tous guillotiner à Paris. » Ces derniers mots décidèrent de son sort.
Page 318 - Inviter, quand il ne faut pas contraindre; conduire, quand il ne faut pas commander, c'est l'habileté suprême. La raison a un empire naturel; elle a même un empire tyrannique : on lui résiste, mais cette résistance est son triomphe ; encore un peu de temps, et l'on sera forcé de revenir à elle.
Page 416 - J'espère que vous ne serez point tourmenté; en tous cas, je crois que vous auriez, des défenseurs à Caen. J'ai pris pour défenseur Gustave Doulcet. Un tel attentat ne permet nulle défense; c'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort; la cause en est belle. J'embrasse ma sœur, que j'aime de tout mon cœur, ainsi que tous mes parents; n'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte et non pas l'échafaud.