Œuvres de J.F. Ducis: suivies des œuvres de M.J. de Chénier |
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ABUFAR Adieu affreux aime amant âme AMÉLIE amour ANTICLES ANTIGONE ARTHUR ASTYAGE AZÉMIRE bientôt bonheur BOULEN bras BRUTUS CAPULET CARLOS CEDIPE charmes cher ciel cieux CLÉRAC CNÉIUS cœur coupable courroux crime cruel Cyrus daignez destin Dieu dieux douleur doux DUC DE CORNOUAILLES EDGARD ÉLÉNOR ÉLISABETH enfants époux FARHAN fille fils FRÉDEGONDE frémir frère front fureur GERTRUDE gloire GRACCHUS guerriers HAMLET HARPAGE HÉDELMONE Hélas HELMONDE HERMANCE héros heureux HUBERT ISAURE j'ai jamais JEAN CALAS JOCASTE jour JULIETTE l'amour l'hymen larmes LÉAR lieux MACBETH MADAME CALAS main malheureux MANDANE mère MONTAIGU MONTFORT mort mourir NATHAN ODÉIDE OEdipe OTHELLO père peuple PHARASMIN PHILIPPE Pison pitié pleurs poëte POLYNICE remords rois ROMÉO SALADIN SALÉMA sang SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur SEIMOUR SÉJAN seul SÉVAR sœur soldats sort tendre tendresse TIBÈRE TIMOLÉON TIMOPHANE tombeau tremble trépas TURENNE tyrans vengeance venger vertu veux vieillard vœux voilà vois voix yeux
Popular passages
Page 121 - C'était l'heure fatale où le jour qui s'enfuit Appelle avec effroi les erreurs de la nuit , L'heure où , souvent trompés, nos esprits s'épouvantent. Près d'un chêne enflammé devant moi se présentent Trois femmes. Quel aspect ! Non , l'œil humain jamais Ne vit d'air plus affreux, de plus difformes traits. Leur front sauvage et dur, flétri par la vieillesse , Exprimait par degrés leur féroce allégresse. Dans les flancs entr'ouverts d'un enfant égorgé , Pour consulter le sort , leur...
Page 313 - J'entends crier l'oiseau de triste augure ; Ces verts rameaux penchent leur chevelure, Ce saule pleure , et moi je pleure aussi. Chantez le saule et sa douce verdure. On dit qu'alors Isaure s'arrêta. Tout resta mort , muet dans la nature ; Le vent sans bruit , le ruisseau sans murmure. Jamais depuis Isaure ne chanta. Chantez le saule et sa douce verdure.
Page 261 - D'une amitié parfaite, ô spectacle enchanteur, Que ne troubla jamais l'amour-propre d'auteur ! Ainsi Thomas et moi nous vivions comme frères. La mort rompit trop tôt des unions si chères. O sincère Andrieux ! je t'ai trop tard connu: Que Thomas, né si bon, si pur, tendre, ingénu, Thomas t'aurait aimé ! Comme toi sans envie , II veillait sur sa sœur qui veillait sur sa vie. Collin te manque , hélas ! je le sens , je le voi ; Mais va, je t'aimerai pour Collin et pour moi. O de combien d'amis...
Page 31 - ... Combien de malheureux iraient dans le tombeau De leurs longues douleurs déposer le fardeau ! Ah ! que ce port souvent est vu d'un œil d'envie Par le faible agité sur les flots de la vie ! Mais il craint dans ses maux, au delà du trépas, Des maux plus grands encore, et qu'il ne connaît рая.
Page 264 - D'entendre proclamer votre nom glorieux. « Je vous quitte. » En partant, des pleurs mouillaient ses yeux. — « Eh quoi! de vos chagrins c'est moi qui suis la cause ! « De votre ouvrage au moins lisez-moi quelque chose. » — » Ah ! vous me consolez. Pour moi c'est un succès , « Que vous daigniez prêter l'oreille à mes essais. « — «Asseyez-vous ; lisez : un peu plus d'assurance. » Comment vous nommez-vous ? » —
Page 295 - J'ai pris pour mon maître en sagesse De Minerve le grave oiseau , Vivant en paix sur son rameau. Sans bruit, à l'écart, et dans l'ombre, Ermite aussi, pas aussi sombre, Je vis en paix sous mon berceau, Des humains fuyant le grand nombre , Tout soin , tout honneur , tout fardeau, Sans bâtir projet ni château , Sans jamais rêver la vengeance.
Page 121 - L'autre d'un long serpent serrait le corps livide : Tous trois vers ce palais ont pris un vol rapide, Et tous trois dans les airs, en fuyant loin de moi, M'ont laissé pour adieu ces mots : Tu seras roi.
Page 328 - D'où l'eau fuit à tout moment. JEAN-FRANÇOIS DUCIS 1733-1816 JEAN-FRANÇOIS DUCIS STANCES ÉCRITES PAR DUCIS PEU DE JOURS AVANT SA MORT O beata solitudo O sola beatitude ! ST. BERNARD ilEUREUSE solitude, Seule béatitude, Que votre charme eSt doux! De tous les biens du monde, Dans ma grotte profonde, Je ne veux plus que vous ! Qu'un vaste empire tombe, Qu'eSt-ce au loin pour ma tombe Qu'un vain bruit qui se perd; Et les rois qui s'assemblent, Et leurs sceptres qui tremblent, Que les joncs du désert...
Page 389 - L'Église, en m'imprimant un signe ineffaçable, Défendit à mes mains le sang le plus coupable ; Mais je suivrai vos pas, je serai près de vous; Au nom du Dieu vengeur je conduirai vos coups.
Page 530 - By heaven, I had rather coin my heart, And drop my blood for drachmas, than to wring From the hard hands of peasants their vile trash By any indirection.