Histoire des paysans: La commune agricoleLibraire Fischbacher, 1886 - Agriculture |
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abus Anjou années Aubin Bonnemère avaient Bastille bestiaux bêtes blé Boisguillebert Bretagne c'était campagnes cause cents charges chasse château Chaulnes chose clergé Colbert commun communauté Condé corvées Cout coutume crime d'Anjou Dangeau Dieu disette donner enfants états eût faim faisait familles famine femme féodalité fermiers finances Foullon Franche-Comté François Ier gabelle général gens gentilshommes gouverneur grains guerre Guy Patin habitants Hist hommes impôts intendants Jacques Bonhomme jour juges jusqu'à justice l'intendant laboureurs Launay liberté livres Louis XIV Louis XVI madame de Sévigné main mainmorte maisons Majesté maltôtiers maréchal ment misère Montsigny mort n'avait n'était nobles noblesse nombre Normandie ordonnances pacte de famine pain parlement paroisses partout passer pauvres payer pays paysans peine père peuple pillaient Poitou pouvait propriétaires propriété provinces récolte reste rien royale royaume ruine Saint-Simon Saumur seigneurs serfs seul Sévigné soldats sorte taille taxes terres tion troupes trouvait Turgot tyrannie Vauban vignes villages XVIIIe siècle
Popular passages
Page 151 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 152 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 478 - La nature agit par progrès, itus et reditus. Elle passe et revient, puis va plus loin, puis deux fois moins, puis plus que jamais, etc.
Page 252 - Il me fit entendre qu'il cachait son vin à cause des aides, qu'il cachait son pain à cause de la taille, et qu'il serait un homme perdu si l'on pouvait se douter qu'il ne mourût pas de faim.
Page 192 - ... malaisées, et embarrassées de dettes et de procès; et que, dans la dixième, où je mets tous les gens d'épée, de robe, ecclésiastiques et laïques, toute la noblesse haute, la noblesse distinguée, et les gens en charge militaire et civile, les bons marchands, les bourgeois rentés et les plus accommodés, on ne peut pas compter sur cent mille familles; et je ne croirais pas mentir quand je dirais qu'il n'y en a pas dix mille, petites ou grandes, qu'on puisse dire être fort à leur aise...
Page 437 - Ces familles, ainsi composées de plusieurs personnes , qui toutes sont employées chacune selon son âge, sexe et moyens, sont régies par un seul, qui se nomme maître de communauté, élu à cette charge par les autres, lequel commande à tous les autres, va aux affaires qui se présentent ès...
Page 192 - ... c'est elle, cependant, qui est la plus considérable par son nombre et par les services réels et effectifs qu'elle lui rend ; car c'est elle qui porte toutes les charges, qui a toujours le plus souffert, et qui souffre encore le plus; et c'est sur elle aussi que tombe toute la diminution des hommes qui arrive dans le royaume.
Page 130 - ... vous ririez de voir comme tous les vices et toutes les vertus sont jetés pêlemêle dans le fond de ces provinces ; car je trouve des âmes de paysans plus droites que des lignes , aimant la vertu comme naturellement les chevaux trottent.
Page 128 - Vous me parlez bien plaisamment de nos misères ; nous ne sommes plus si roués; un en huit jours seulement pour entretenir la justice. Il est vrai que la penderie me...
Page 192 - ... quand je dirais qu'il n'y en a pas dix mille, petites ou grandes, qu'on puisse dire être fort à leur aise; et qui en ôterait les gens d'affaires, leurs alliés et adhérents couverts et découverts, et ceux que le roi soutient par ses bienfaits, quelques marchands, etc. je m'assure que le reste serait en petit nombre...