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amis, comment n'associeroient-ils pas les moyens réciproques de prospérité que leur offrent le commerce et la navigation, ces deux peuples qui sont devenus libres l'un par l'autre ? Mais ce n'est point une union purement diplomatique, c'est la fraternité la plus douce, la plus franche, qui doit les unir; c'est elle qui les unit en effet, et cette union sera à jamais indissoluble, comme elle sera à jamais le fléau des despotes, la sauvegarde de la liberté du monde, la conservatrice de toutes les vertus sociales et philantropiques >>....

To the committe of public safety of the French Republick.

Georges Washington, president of the UnitedStates of America, to the representatives of the French People, members of the committee of public safety of the French Republick, the great and good friend and ally of the United-States.

On the intimation of the wish of the French

Republick, that a new minister should be sent from the United-States, I resolved to manifest my sense of the readiness with which my request was fulfilled, by immediately fulfilling the request of your governement. It was sometimes before a character could be obtained, worthy of the high office of expressing the attachment of the United-States to the happiness of our allies, and drawing closer the bounds of our friendship. I have now made choice of James Monroc, one of our distinguished citizens, to reside near the French Republick, in the quality of minister plenipotentiary of the United-States of America. He is instructed to bear to you our sincere solicitude for your welfare, and to cultivate with zeal the cordiality so happily subsisting between us. From a knoweledge of is fidelity, probity and good conduct, I have entire confidence that he will render himself acceptable to you, and give effect to your desire of persevering and advancing, on all occasions, the interest and connection of the two nations. I beseech you, therefore, to give full credence of whathever he shall say to you on the part of the United-States, and, most of all, when he shall assure you that your prosperity is an

française, qu'un nouveau ministre lui fût envoyé par les États-Unis, j'ai résolu de manifester ma sensibilité pour la promptitude avec laquelle ma demande a été accueillie, en remplissant également celle de votre gouvernement. Il s'est passé quelque tems avant qu'on ait pu trouver un homme digne de la commission importante d'exprimer les voeux des États-Unis pour le bonheur de nos alliés, et de resserrer les liens de notre aimtié. J'ai fait choix aujourd'hui de James Monroc, un de nos concitoyens distingués, pour résider près la République française en qualité de ministre plénipotentiaire des États-Unis d'Amérique. Il est chargé d'être près de vous l'interprête de notre sollicitude sincère pour votre prospérité, et de cultiver avec zèle la cordialité qui subsiste si heureusement entre nous. D'après la connaissance que j'ai de sa fidélité, probité et bonne conduite, j'ai la pleine confiance qu'il se rendra agréable auprès de vous, et qu'il remplira notre desir de conserver et d'avancer dans toutes les occasions, les intérêts et les liaisons des deux nations. Je vous prie en consé→ quence de donner une créance entière à tout ce qu'il vous dira au nom des États-Unis, et principalement, quand il vous assurera que votre

prospérité est un objet de notre affection, et je prie Dieu qu'il ait la République française en sa sainte garde.

Donné à Philadelphie le 28 mai 1794.

Signé G. WASHINGTON.

Par le président des États-Unis d'Amérique.
Signé EDM. RANDOLPH, secrétaire d'État.

DECLARATION du CONGRÈS.

Philadelphie, le 10 juin 1794.

Le soussigné secrétaire des États-Unis de l'Amérique, a l'honneur de communiquer au Comité de salut public de la République française, que le 24 avril 1794, il a été ordonné par le Sénat des États-Unis, que la lettre du Comité, adressée au Congrés, soit transmise au président, et qu'il soit invité d'y répondre, au nom du Sénat, de manière à manifester l'amitié sincère de cette chambre et ses bonnes dispositions pour la République française.

En remplissant cette tâche commise par le président au département d'état, les secours généreux que les États-Unis ont reçus de la Nation française dans leur conflit pour l'indépendance, se présente fortement à notre mémoire.

C'est sur cette base que l'amitié entre les deux

object of our affection; and I pray God to have the French Republick in his holy keeping. G. WASHINGTON.

By the president of the United-States of

America.

EDM. RANDOLPH, secretary of State.

To the committee of public safety of the French Republick.

Philadelphia, june ioth, 1764.

The undersigned secretary of state of the United-Sates of America has the honour of communicating to the committee of public safety for the French Republick, that on the 24th day of april 1794, it was ordered by the United-States, that the letter of that committee, addressed to Congress, be transmitted to the president, and that he be requested to cause the same to be answered on behalf of the Senate, in such manner as shall manifest their sincere friendship and goodwill for the French Republick.

In executing this duty, which has been alloted by the president to the department of State, the liberal succours which the United

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