1790-1792Au Bureau du Populaire, 1845 - France |
Common terms and phrases
accuse amis applaudissements Aristocrates armée arrêter attaque Barnave Bataillon Bouillé Bourgeoisie Brissot calomnie Champ-de-Mars Chapellier chefs citoyens Clergé Club de 89 Coalition Comité de Constitution Commissaires complices complot confiance conspiration Constitutionnels Contre-révolution contre-révolutionnaires Cordeliers coupable crie crime d'avoir Danton déclare décret demande Démocratie dénonce départ Députés Desmoulins Despotisme dévouement Directoire discours dit-il Duc d'Orléans Duport Émigrés ennemis factieux Feuillants fuite Garde nationale Gauche Général Girondins hommes Jacobins jour journal l'Assem l'Assemblée Nationale l'Émigration Lafayette Lafayette et Bailly Lameth Législative liberté loi martiale Louis XVI Maire Malouet Marat massacre membres ment Ministres Mirabeau Monarchie Montmorin mouchards Municipalité Nancy Nation officiers Patrie patriotes perfide Pétion pétition pétitionnaires Peuple passif populaire présente Président Presse Prêtres proclamation projet publique Reine Représentation nationale Républicain République Révolution révolutionnaire Robespierre royale s'écrie s'il secrètement sera serment seul Sieyès Société soldats Talleyrand Thiers tion toyens trahir trahison traître tribune Tuileries Varennes vérité verrons veulent veut voilà
Popular passages
Page 163 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Page 228 - Il doit sans doute être permis à tous les citoyens de s'assembler; mais il ne doit pas être permis aux citoyens de certaines professions de s'assembler pour leurs prétendus intérêts communs. Il n'ya plus de corporations dans l'État; il n'ya plus que l'intérêt particulier de chaque individu et l'intérêt général.
Page 351 - Considérant, enfin, qu'il serait aussi contraire à la majesté de la nation outragée que contraire à ses intérêts de confier désormais les rênes de l'Empire à un homme parjure, traître et fugitif; Demandent formellement et spécialement que l'Assemblée nationale...
Page 324 - On m'a accusé au sein de l'assemblée d'être républicain, on m'a fait trop d'honneur, je ne le suis pas ; si on m'eût accusé d'être monarchiste, on m'eût déshonoré , je ne le suis pas non plus. J'observerai d'abord que pour beaucoup d'individus les mots de république et de monarchie sont entièrement vides de sens; le mot...
Page 53 - Monsieur le président, je demande un jugement, et je pose le fait (nouveaux murmures) : je prétends, moi, qu'il est, je ne dis pas irrespectueux, je ne dis pas inconstitutionnel, je dis profondément criminel, de mettre en question si une couleur destinée à nos flottes peut être différente de celle que l'assemblée nationale a consacrée, que la nation, que le roi, ont adoptée, peut être une couleur suspecte et proscrite.
Page 135 - La popularité que j'ai ambitionnée, et dont j'ai eu l'honneur de jouir comme un autre, n'est pas un faible roseau ; c'est dans la terre que je veux enfoncer ses racines sur l'imperturbable base de la raison et de la liberté. Si vous faites une loi contre les émigrants, je jure de n'y obéir jamais.
Page 482 - ... la loi. Disons à l'Europe que le peuple français, s'il tire l'épée, en jettera le fourreau ; qu'il n'ira le chercher que couronné des lauriers de la victoire...
Page 421 - Mais puisque les opinions sont aujourd'hui divisées sur ces objets, je consens que l'expérience seule en demeure juge. Lorsque j'aurai fait agir avec loyauté tous les moyens qui m'ont été remis, aucun reproche ne pourra m'être adressé ; et la Nation, dont l'intérêt seul doit servir de règle, s'expliquera par les moyens que la Constitution lui a réservés.
Page 541 - ... intérieures pour porter les coups les plus funestes! La fermentation est extrême dans toutes les parties de l'empire; elle éclatera d'une manière terrible, à moins qu'une confiance raisonnée dans les intentions de votre majesté ne puisse enfin la calmer: mais cette confiance ne s'établira pas sur des protestations; elle ne saurait plus avoir pour base que des faits.
Page 506 - Constitution nous a donné, forgent les fers dont ils veulent nous enchaîner, et préparent les manœuvres qui doivent nous livrer à la maison d'Autriche. Je vois les fenêtres du palais où l'on trame la contre-révolution, où l'on combine les moyens de nous replonger dans les horreurs de l'esclavage, après nous avoir fait passer par tous les désordres de l'anarchie, et par toutes les fureurs de la guerre civile. (La salle retentit d'applaudissements.} « Le jour est arrivé où vous pouvez...