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Couvert.

s matin. 28. 15136

II mat. 28. 18 118 18

2 foir. 28. 16 98

7 foir.

28. 14 117

o matin. 28. 15 129

S mat. 28. 18 131 11

midi.

2 foir.

6 foir.

28. 21 114 202

28. 20 99 28

Partie ferein.

N-O Partie ferein.

28. 20 105 25+ N-O Serein.

19 1 matin. 28. 28 126 14

20

21

s matin. 28. 28 126

midi.

14 28. 31 110 225

Couvert.

N-N-O Couvert.

N-N-O Partie ferein.

2 loir. 28. 30 105 25 +N-N-O Partie ferein.

6 foir.

28. 3111221 + N

13

o matin. 28. 39 127
4 mat. 28. 40 128 1; +
11 mat.28. 44 127
2 foir. 28. 43

6 foir.

18+

99 28

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o matin. 28. 45 132

mar. 28. 44 135 92
II matin. 28. 41 123 16
2 foir. 28. 41 103

6 foir.

26 +

N

ZZ ZE Z ZEE

Partie couvert.
Serein.

Couvert.
Sercin.

Grande partie ferein.

N.. Serein.

Serein.

N

Serein.
Serein.

Serein.

Serein.

Serein.

N-E Serein.

Serein.

28. 36 119 18+ N-E
omatin. 28. 36133 10+
S mat. 28. 31138
TI mat. 28. 27 12319+ N-E

8

60 Maladies qui ont regné à Paris pendant le mois d'Octobre.

360

Heures
de la

Ther. Ther

Hauteur mo-momè

du Baromètre tre de

Les

mètre. de M. M. de vents.

de Réau

po. déc l'lfle mur.

ETAT DU CIEL.

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6 foir.

28. 18112

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15133 C
13138

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II mat.

28.

14124 IS.

2 foir.

28. 10 104 S

[

6 foir.

28. 06 120 17

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82

5 mati

28. 031383 72

II mat. 28. 12 128 125

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2 foir.

28. 11111 28

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N-E

Partie ferein.

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28. 1312714+N-E

2 mat. 28. 18 13410,

6 matin. 28. 2135

midi. 28. 21 118

28. 22 112

Couvert.

Couvert.

વિનામનવસાર

ZZZZ

Couvert.

Partie ferein.

Couvert,

Couvert.

Couvert.

Couvert.

26 mat. 28. 21 129 128

6 matin. 28. 20131|11
mat. 28. 22132163

2 foir.

6 foir.

28. 22 114 201+]

28. 21 125 15

27 mat. 28. 23|131 ||12||

matin. 28. 23 135 10.

ZZZZ Z

II matin. 28. 20 124 152O-N-O

2 foir. 28. 1512216

6 foir. 28. 13 123 16

Grande partie couvert.

Couvert en grande partie.

Couvert.
Couvert.
Couvert.

Couvert.

Couvert.

Couvert en grande partie.
Couvert.

28

o matin. 28. 03 126 14.

2 foir.

5 matin. 27. 08 126 11 inat. 27. 06 123

27. 07 120 19

14,

N-O

Couvert, petite pluie.

14+

N

Couvert.

N-N-O

Couvert en partie.

6 foir. 27. 08 127 t3

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291 matin. 27. 031313

Couvert.

matin. 27. 94 128 II mat. 27.90 125

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2 foir.

27. 8 123

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6 foir.

27. 8c 127135

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Serein.

6 matin. 27. 78139

9.

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11 mat. 27. 82 129

12+

N-O

Partie ferein.

2 foir. 27. 83 124

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N-O

Couvert.

N

Serein.

6 foir. 27. 95133 101+1

Maladies qui ont regné à Paris pendant le mois d'Octobre 1767.

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Thefes foutenues aux Ecoles de Médecine de Paris, pendant le mois de Novembre 1767.

Ans les maladies il faut purger orfque la coction eft faite. & non pas lor que les matieres font encore en état de crudité. Cet aphorime d'Hippocrate fait le fujet de la Thefe, que M. de la Biche de Paris foutint le 12 de ce mois. On pourroit être étonné de ce que ce Bachelier a pris pour fujet de fa diflertation, une propostion qui a déja été commentée tant de fois par un grand nombre d'Ecrivains, & dont la vérité a été atteftée par tous les bons Médecins, fi l'on ne fçavoit combien de malades (ont tous les jours les viAimes infortunées de mauvais praticiens, qui femblent prendre à tâche de s'écarter des regles preferites par le Prince de la médecine. Qu'ils apprennent donc ces ignorans, puifqu'il faur nous fervir de ce terme, qu'ils apprennent que la maladie n'eft autre chofe que l'effort que fait la nature pour convertir en fubftance nutritive, ou pour affimiler à la fubftance propre de notre corps, ou enfin pour poufler au dehors les matieres heterogenes de quelques qualités qu'elles oient. C'eft auffi en ce fens qu'on doit prendre l'opération de la digeftion, qui ne le fait jamais fans un mouvement de fiévre plus ou moins fenfible par la frequence du pouls, la rougeur de la face, la chaleur des extrémités, &c. felon que les alimens font plus ou moins difficiles à être digerés. La digeftion n'eft parfaite que lorfque les parties nutritives des alimens ont été changées en fang & affimilées à ce fluide, & que le reste a été rendu fous la forme des excremens, qu pouflé au dehors par différens emunctoires. Il en eft de même quant aux maladies. Que leur caufe (oit une matie re heterogene qui fe feroit gliffée dans les folides ou les fluides de notre corps, ou même que ce foit une partie des folides ou des fluides qui ait dégéneré, & qui par-là le trouve impropre aux fonctions auxquelles elle eft deftinée, pour que la maladie fe termine entie rement, il faut toujours qu'il fe fafle une coction, c'eft à-dire, que cette matiere heterogene foit affimilée à la fubftance de notre corps, ou chaffée au dehors par quelqu'emunctoire. Or

il n'y a perfonne qui ne fente que cette affimilation où cette excretion n'eft pas l'affaire d'un moment. C'eft encore moins dans les commencemens de la maladie où il faut l'attendre puifqu'alors tous les vaifleaux font dans un érethilme violent & toute la machine dans un refferrement qui arrête toute excretion. Les vues du Médecin doivent donc être en ce moment de procurer un relâchement falutaire, fur-tout s'il préfume que les efforts de la nature ne pourront jamais être affez puillans pour affimiler à la fubftance du corps les matieres heterogenes qui caufent tout ce trouble. Ce relâche étant procuré, il examinera avec foin par quels emunctoires la nature fe propofe de fe débarrafler de la matiere morbifique; il en provoquera la fortie par des medicamens propres, s'il s'apperçoit que la nature eft trop foible pour le charger feule de cet emploi, enfin pour nous fervir des termes de l'Hippocrate Auglois, ce fera alors que le Médecin pourra avec fureté fubjuguer, pourfuivre & terraffer l'ennemi. Telle eft la méthode qu'ont toujours fuivie & prefèrite les Médecins les plus célèbres, telle eft celle que nous met encore aujourd'hui fous les . yeux M. de la Biche, dans la these que nous annonçons.

II. L'apoplexie fanguine ne paroît reconnoître d'autre caufe, qu'une quantité furabondante de fang, foit que cette furabondance foit totale, foit qu'elle n'exifte que dans la partie frapée de cette maladie. La plupart de ceux qui font fujets à cette maladie ont une tête très-groffe, portée fur un cou très-court. L'habitude du reste du corps ne repond point dans ces gens à la grofleur ou à l'embonpoint des parties fupérieures. Les forces digeftives font encore très-fortes chez eux, & comme on dit communément, ils font doués d'un temperament trèschaud d'où il eft néceflairement à conclure qu'ils font fort fanguins. Auffi ont-ils les yeux refplendiflans, les joues & même toute la face haute en couleur, il leur defcend fur la poitrine un menton à triple étage. Lorsqu'ils font faifis enfin de la maladie qui depuis

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long-temps les menaçoit, leur vilage devient alors violet, leur nez d'un rouge obfcur, leur bouche se tord & les larmes s'échappent de leurs yeux fans qu'ils le fentent. Ces fymptômes & d'autres encore que nous omettons, fuppofent bien une plethore à laquelle on ne peut remedier plus furement & plus promptement, que par la faignée. C'eft principalement auffi avec ce remede que tous les bons praticiens ont tenté de couper le cours de la maladie dont il s'agit. Mais tous n'ont pas été également d'accord, fur les vaiffeaux qu'il convenoit d'ouvrir en pareil cas. Les uns penfant qu'il ne s'agilloit que de vuider en général le fyfteme vafculeux, ont cru qu'il étoit aflez indifférent de tirer du fang du bras, du pied, de la gorge, &c. Les autres ont foutenu que la plethore pouvant être confiderée en ces cas comme partielle, il falloit attaquer l'ennemi le plus près qu'il étoit poffible, & qu'en conféquence la faignée de la jugulaire étoit préferable à toute autre. Selon quelques-uns, la fection de l'artere temporale n'eft pas à méprifer en cette maladie. D'autres en fin adoptant le fyftême de la revulfion & de la dérivation, ont prefcrit_entre autres (aignées celles du pied. Toutes ces opinions étant couronnées à peu près également du même fuccès, il ne paroifloit pas qu'on pût en propofer d'autres. Cependant M. Le Va cher de la Feutrie d'Evreux, Docteur de la Faculté de Caën & Bachelier de celle de Paris, a prouvé dans une thèle qu'il a foutenue aux Ecoles de Médecine de Paris le 19 Novembre dernier, qu'il étoit encore un moyen trèsutile de tirer du fang dans l'apoplexie fanguine. Ce moyen eft d'ouvrir d'a bord d'un côté l'ariere temporale, & en Suite pendant le temps méme que le fang coule de l'artere ouverte, d'ouvrir encore la veine jugulaire du côté oppofé: & voici la principale raifon que ce Bachelier avance au foutien de fon opinion.

Si l'on fait, dit-il, la faignée de la jugulaire, fuivant ce que recommandent quelques praticiens, la ligature que l'on eft obligé de mettre au cou du malade pour faire gonfler la veine que l'on a deffein d'ouvrir, en arrêtant la circulation, augmente encore la caufe de l'apoplexie fanguine, au lieu de la combattre. C'est par

cette raifon que ces mêmes praticiens font précéder la faignée de la gorge, de faignées au bras ou au pied. Si donc, continue le même Bachelier on fait l'arteriotomie proposée avant de faire l'ouverture de la veine jugulaire, on n'a pas à craindre les mêmes accidents, & l'on peut fans avoir fait précéder les faignées au bras ou au pied, tirer fur le champ du fang de la partie affectée, & cela en aufli grande quantité que l'on voudra. Quant à ces deux faignées fimultanées faites des deux côtés oppofés, il ne prefcrit cette maniere, qu'afin de donner plus de liberté au Chirurgien de faire ces opérations. Autrement il lui feroit fort difficile de faire l'ouverture de la veine jugulaire du côté même où a été pratiquée l'arteriotomie, pendant que le fang couleroit de l'artere temporale.

Ces raifons nous paroiflent excellentes, mais nous avons peine à croire que les malades accoutumés depuis long-temps à une médecine peut-être trop douce, veuillent bien fe foumettre à une opération auffi cruelle du moins à la vue, & qui paroît un peu tenir du Boucher.

III. Le 26 du même mois M. Bourdelin Bachelier, foutint une thèse de M. Louis Claude Bourdelin, qui avoit été déja foutenue en 1725, & dont le but eft de prouver que l'opium eft un bon remede contre les maladies hyfleriques. Voici le principal argument, fur lequel l'Auteur fonde fa conclufion. Les affections hifteriques, dit-il, font des efpeces de maladies convulfives, dont la premiere caufe eft l'épaiflifement du fang & une circulation parefleufe. Or l'opium même temps qu'il eft, comme on fçait, l'ami des nerfs, l'antidote des maladies convulfives, tend auffi à rendre le fang plus fluide & à hâter fa circulation, comme le prouvent bien différentes experiences de Freind & comme l'infinuent d'ailleurs les Diaphorefes qu'il excite: donc on ne peut difconvenir que l'opium ne foit un excellent remede dans les maladies byfteriques, Du refte on fent bien que dans la differtation que nous annonçons, cet argument s'y trouve étendu, développé, & que toutes les propofitions y font prouvées autant qu'il eft poffible de prouver quelque chofe en médecine.

D'ALLEMAGNE.

Pratique de l'œconomie de Pierre Kretschmer, in-8°. fig. de 246 pages. A Leipzik en Saxe.

Et Ouvrage qui a paru en Alle en Alméthode de cultiver les terres & d'en augmenter le produit d'un tiers, on y trouve enfuite une nouvelle méthode pour planter le bois. Voici en quoi confifte la maniere de cultiver les terres. En labourant il faut au lieu d'un fillon en faire deux, de forte que le premier, qui tourne la croute fupérieure de la terre remplie de chaumes, foit couverte par un fecond. Enfuite on feme du feigle dans le champ labouré de cette maniere & l'on en fait la récolte. Sitor que les feigles font ôtés, on laboure la terre comme la premiere fois, en faisant toujours deux Gillons l'un fur l'autre, & on y fait venir encore dans la même année toute forte de choux & de legumes. L'année d'après on fuit encore la même méthode en labourant, & l'on y feme des bleds de Mars. La récolte en étant faite, on feme de nouveau des feigles & l'on continue enfuite de la maniere qu'il a été dit; la terre ne refte par confequent jamais en friche comme elle l'eft quand on fuit la méthode reçue; le fillon inférieur eft à regarder comme un gueret & tout le champ porte continuellement des fruits. L'engrais eft utile & même néceflaire dans cette méthode. En la fuivant la terre devient molle, l'engrais l'ameliore davantage, l'yvraie fe détruit, & on n'obtient pas feulement la moitié de paille & de bled de plus que l'on n'en cueille à préfent; mais par là même on fe trouve encore en état d'entretenir un plus grand nombre de beftiaux. M. Kretschmer leve un grand nombre de doutes que l'on peut faire contre fa méthode, & il aflure qu'on l'a eflayée en plufieurs endroits en grand & en petit & toujours avec fuccès. Du refte il s'engage de donner tous les éclairciffemens dont fon Ouvrage pourroit encore avoir befoin aux perfonnes qui les fouhaiteront, mais il fe promet une recompenfe rai

fonnable fonnable pour la communication de

Il femble que ce projet eft affez important pour que d'habiles œconomes examinent foigneufement & qu'en le trouvant praticable ils l'exécutent. La nouvelle methode de planter le Bois, n'eft pas encore allez bien expliquée ici pour qu'elle foit à la portée de tout le monde, mais les connoiffeurs de cette partie de l'œconomic en peuvent tirer du fruit. M. K. fou-, tient entre autres que les terres voifines des grandes Villes ne peuvent en aucune façon rapporter plus de profit à leurs propriétaires que quand on y plante du bois. Il tâche de prouver la vérité de fon fentiment par plufieurs calculs & comparaifons. Comme dans la plupart des grandes Villes, le prix du bois augmente de jour en jour, on a fans doute raifon d'être attentif à tout ce qui peut contribuer à le faire croître en plus grande abondance. Or M. Kretschmer aflure qu'en exécutant fon projet les arbres grandiffent autant en vingt-trois ans qu'ordinairement ils ne grandiflent en cent. Les muriers & la culture des vers à foie qui en depend, font un des principaux objets de la méthode. Mais comme il n'en traite que fort fuccintement, il ajoute à fon Ouvrage une traduction Allemande du livre François que M. Jean Aunant, Directeur des plantages à foie à Hanau, a donné fur cette matiere, & il l'accompagne d'un appendice fort utile.

M.Archill Nordholm, natif de Dacmteland, a defendu fous M. le Profelfeur Berch une diflertation écrite en Suédois & imprimée à Upfal, qui porte le titre de Jaemteland Diurfaenge in-8°, 60 pages. Il eft extraordinaire d'entendre difputer dans les auditoires des Univerfités fur les parties qui compofent la fcience des chaffeurs. mais cela n'a point empêché M. Nordholm, qui a une connoiffance fort folide de la chaffe d'y propofer une

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