Bureau de Septemes; & on ne verra plus de ces indignes faifies pour quelques livres de légumes qui nous ve noient par cette voie. Tous les autres Bureaux font prohibés, & la voie de mer eft abfolument interdite. Avant de finir, je ferai deux courtes obfervations; la premiere, c'eft qu'il n'eft guere poffible que le bled de Provence ou des autres Provinces du Royaume, venant par terre à Marfeille, puiffe être exporté à l'étranger à caufe de l'augmentation du prix que la voiture occafionne, qui va au moins à quatre livres par charge, ce qui prouve que ce n'est que la néceffité où font nos boulangers de l'employer, qui le fait tant demander. Ce n'eft point pour en appauvrir l'Etat, puifque Marfeille envoie beaucoup plus de bled dans la Provence & le Languedoc, qu'elle n'en pourra jamais retirer; & que des particuliers ont fait offre à dif férentes reprises d'introduire dans ces Provinces le double des grains qu'on leur accorderoit d'y acheter, fous peine d'une groffe amende. La feconde obfervation regarde le commerce des grains que fait la Compagnie royale d'Afrique, qui, par fon privilege exclufif, peut feule acheter & charger des grains dans le pays de fes conceffions. Il feroit naturel de m'étendre ici fur ce commerce fingulier, s'il eft avantageux où dèsavantageux pour Marseille & toute la nation, & d'entrer dans le détail de toutes les autres branches du commerce dont cette compagnie profite. ou pourroit profiter; mais ma fanté eft & délabrée, que, quoique mon fi intention: fût de traiter avec étendue cette matiere, je la renvoie à un temps plus favorable. "Fin de la troisieme & derniere Partie. Contenus dans la feconde & troifieme Dit du Roi, du mois de juillet fortie & de l'entrée des grains dans Lettres-Patentes du Roi, qui fixent 18. Arrêt du Confeil d'Etat du Roi, qui commet le fieur de Mirlavaud pour recevoir le produit des droits de fortie, ordonnés par Edit du mois de juillet 1764, & fixés par les Lettres-Pa- 40. Royaume à l'Etranger, du 4 jan Arrêt du Confeil d'Etat du Roi, qui 49. Copie de la Lettre écrite par Mgr. le Contrôleur-Général à Meffieurs les Fermiers-Généraux, en date du 17 mars 1772, fur les conditions à remplir, pour le tranfit des Bleds expédiés de Marseille à Geneve. Copie de celle de Meffieurs les Fermiers Généraux au Directeur des Fermes Arrêt du Confeil d'Etat du Roi portant Réglement pour le tranfport des Grains d'un Port du Royaume à un autre Port du Royaume; du Lettre de Meffieurs les Fermiers-Gé- mars 88. 1773. 'Autre Lettre des mêmes pour expliquer les difficultés que les Employés pour- roient trouver dans l'exécution de l'Arrêt du 14 février ci-deffus rap- Arrêt du Confeil d'Etat du Roi, qui ordonne que le transport des grains dans le Port de Cannes, fera libre de tous les Ports où il y a Siege d'A- mirauté, ou de ceux qui leur ont été affimilés, en fe conformant aux for- malités prefcrites par l'Arrêt du 14 Arrêt du Confeil d'Etat du Roi, qui ordonne que le transport des grains, farines & légumes, dans le Port د |