Les romances du Cid: odeide imitée de l'espagnol |
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Page 20
... douce , une ame grande , A sa part dans cet abandon ; Et l'infante a fait la demande , Si Ferdinand a fait le don . L'astre heureux que l'aurore amène Paraît au bout de l'orient : Le vaillant époux de Chimène S'avance presque aussi ...
... douce , une ame grande , A sa part dans cet abandon ; Et l'infante a fait la demande , Si Ferdinand a fait le don . L'astre heureux que l'aurore amène Paraît au bout de l'orient : Le vaillant époux de Chimène S'avance presque aussi ...
Page 42
... douce et vive , Et ne pensez pas un moment Que l'arbre le plus florissant Périt si l'on ne le cultive . Non , Rodrigue , il ne peut finir , Le pur sentiment qui me lie ; Mais pourquoi vouloir me ravir Ou la patience , ou la vie ! Qu ...
... douce et vive , Et ne pensez pas un moment Que l'arbre le plus florissant Périt si l'on ne le cultive . Non , Rodrigue , il ne peut finir , Le pur sentiment qui me lie ; Mais pourquoi vouloir me ravir Ou la patience , ou la vie ! Qu ...
Page 77
... douce , Les quitte avec dépit , les reprend tour - à - tour , Les couvre de baisers , et déja les repousse . L'infante les admire , et les blâme soudain . Bien qu'elle n'ait rien vu de si beau sur la terre , Elles ont quelque chose ...
... douce , Les quitte avec dépit , les reprend tour - à - tour , Les couvre de baisers , et déja les repousse . L'infante les admire , et les blâme soudain . Bien qu'elle n'ait rien vu de si beau sur la terre , Elles ont quelque chose ...
Page 96
... douce Marie , et monseigneur saint Pierre , Gardez - moi le Cid mon époux . » Cette touchante voix , ce regret , rien n'arrête Le Cid encor victorieux . Mais le Cid s'éloignant tournait souvent la tête Devers ce qu'il aimait le mieux ...
... douce Marie , et monseigneur saint Pierre , Gardez - moi le Cid mon époux . » Cette touchante voix , ce regret , rien n'arrête Le Cid encor victorieux . Mais le Cid s'éloignant tournait souvent la tête Devers ce qu'il aimait le mieux ...
Page 161
... - mancero du Cid , que j'ai sous les yeux , on dit Vibar ; dans d'autres on dit Bivar ; j'ai préféré cette dernière expression comme la plus douce . Je dois aussi faire remarquer que quoique en effet ce 21 LIVRE VI . 161.
... - mancero du Cid , que j'ai sous les yeux , on dit Vibar ; dans d'autres on dit Bivar ; j'ai préféré cette dernière expression comme la plus douce . Je dois aussi faire remarquer que quoique en effet ce 21 LIVRE VI . 161.
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Common terms and phrases
Abai adieu amour ANDRÉ CHÉNIER BARNAVE beau Bellido Boncar bonheur brave Burgos Castillans Castille Cazotte charmante cher Abailard Chimène ciel cœur Colardeau combats comte consoler CONSPIRATION DES PRISONS courage coursier cruel d'Abailard déja dernier desire devant Diègue Ordono Dieu dit-il don Diègue Don Sanche douce douleur doux enfans époux espagnoles femme fidèle filles frère Fulbert glaive gloire grace guerriers hélas Héloïse héros heureux homme j'ai j'aime jamais jeune jour juste l'ame l'amour l'échafaud l'honneur L'infante l'Odéïde lettres d'Héloïse loin long-temps madame Roland malheur Maure mieux mort mourir noble Cid Ouraque ouvrage par-tout Paraclet pardon pensée pensers père peut-être pleurs poëme poésie Pope prison punir qu'Héloïse quæ quelquefois ravie regard regrets reste rien Robespierre Rodrigue romances du Cid saint Sarrasins seigneur sent sera seul Sire sort souvent stances sur-tout t'aime terre traître trépas Valence vertu veux victoire vieillard Vivar vœux vois voix yeux Zamora Zamorans
Popular passages
Page 83 - S'il est des jours amers, il en est de si doux ! Hélas ! quel miel jamais n'a laissé de dégoûts ? Quelle mer n'a point de tempête ? ' L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance: Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance.
Page 84 - S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive; Et, secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents De sa bouche aimable et naïve. Ces chants, de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelque amant des loisirs studieux Chercher quelle fut cette belle: La grâce décorait son front et ses discours, Et comme elle craindront de voir finir leurs jours Ceux qui les passeront près d'elle.
Page 76 - Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie • Ne s'informe plus de son sort. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre.
Page 33 - Conciergerie, et sa douceur l'avait déjà rendue chère à tout ce qu'il y avait de prisonniers, qui la pleurèrent sincèrement. Le jour où elle fut condamnée, elle s'était habillée en blanc et avec soin : ses longs cheveux noirs tombaient épars jusqu'à sa ceinture.
Page 6 - Un des convives nous raconta, en pouffant de rire, que son coiffeur lui avait dit, tout en le poudrant : « Voyez-vous, Monsieur, quoique je ne sois qu'un misérable carabin, je n'ai pas plus de religion qu'un autre. » On conclut que la révolution ne tardera pas à se consommer ; qu'il faut absolument
Page 89 - Pour lui quelle ombre de bonheur, Quelle Thémis terrible aux têtes criminelles, Quels pleurs d'une noble pitié, Des antiques bienfaits quels souvenirs fidèles , Quels beaux échanges d'amitié Font digne de regrets l'habitacle des hommes ? La peur blême et louche est leur dieu.
Page 93 - Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphire Anime la fin d'un beau jour, Au pied de l'échafaud j'essaie encor ma lyre.
Page 89 - Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge. Mourir sans vider mon carquois! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois! Ces vers cadavéreux de la France asservie, Égorgée! O mon cher trésor, O ma plume! fiel, bile, horreur, Dieux de ma vie!
Page 49 - L'amour au sein de la beauté ; Je ne regrette plus la vie. Si le coup qui m'attend demain N'enlève pas ma tendre mère ; Si l'âge, l'ennui, le chagrin , N'accablent...
Page 82 - L'épi naissant mûrit de la faux respecté; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux point mourir encore.