De la littérature et des hommes de lettres des États Unis d'Amérique

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C. Gosselin, 1841 - American literature - 617 pages
 

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Popular passages

Page 136 - En conséquence, nous, les représentants des Etats-Unis d'Amérique, assemblés en Congrès général, prenant à témoin le Juge Suprême de l'Univers de la droiture de nos intentions, publions et déclarons solennellement, au nom et par l'autorité du bon peuple de ces colonies, que ces colonies unies sont et ont...
Page 124 - ... pourrons choisir la guerre ou la paix, selon que l'ordonnera notre intérêt d'accord avec la justice. Pourquoi renoncerions-nous à de si grands avantages? pourquoi, unissant notre destinée à celle d'une nation européenne quelconque, sacrifierions-nous notre repos et notre félicité à l'ambition, à la rivalité, aux intérêts, aux passions et aux caprices des puissances de l'Europe? Notre véritable politique doit être de n'avoir aucune alliance permanente, autant du moins que nous en...
Page 125 - Mais, si je puis me flatter qu'ils feront quelque bien, même partiel et passager, qu'ils contribueront quelquefois à modérer les fureurs de l'esprit de parti, et à mettre mon pays en garde contre les menées de l'intrigue étrangère et les impostures du faux patriotisme, cette seule espérance me dédommagera amplement de ma sollicitude pour votre bonheur, unique source de mes paroles. Les actes publics...
Page 224 - J'aperçois, disais-je, que votre ancienne amie est plus fidèle que vous; car plusieurs bons partis lui ont été offerts, qu'elle a refusés tous. Je vous confesse que je l'ai aimée, moi, à la folie; mais elle était dure à mon égard , et m'a rejeté absolument pour l'amour de vous.
Page xvii - Chant. 9 -LT.EUREUX qui dans le sein de ses dieux domestiques Se dérobe au fracas des tempêtes publiques , Et dans un doux abri trompant tous les regards, Cultive ses jardins, les vertus et les arts ! • Tel, quand des triumvirs la main ensanglantée Disputoit les lambeaux de Rome épouvantée , Virgile, des partis laissant rouler les flots, Du nom d'Amaryllis enchantoit les échos. Nul mortel n'eût osé, troublant de si doux charmes...
Page 142 - Opinion de Jefferson sur le Peuple Français. Je ne puis quitter ce grand et bon pays sans exprimer mon opinion1 sur la supériorité2 de son caractère parmi toutes les nations de la terre. Je n'ai jamais connu de gens plus bienveillants, ni ayant plus de chaleur et de dévouement dans leurs amitiés choisies. Leur bonté pour les étrangers est incomparable3, et l'hospitalité de Paris surpasse4 tout...
Page 126 - Confiant dans cette bonté de mon pays, et pénétré pour lui d'un ardent amour, bien naturel de la part d'un homme qui voit dans cette contrée sa terre natale et celle de ses ancêtres pendant plusieurs générations, je me complais d'avance dans cette retraite où je me promets de partager sans trouble, avec mes concitoyens...
Page 225 - de votre malheur ; car vraiment c'est une bonne et belle femme, et bien aimable. Mais l'Abbé de la R****, et l'Abbé M****, ne sont-ils pas encore quelquefois chez elle ? " " Oui assurément ; car elle n'a pas perdu un seul de vos amis.
Page 121 - ... doit les révérer et les chérir. Ce ne serait pas assez d'un volume pour tracer les rapports qu'elles ont avec la félicité publique et avec celle des particuliers. Que deviendraient la fortune, la réputation, la vie même des citoyens, si la religion n'empêchait pas de violer les serments, à l'aide desquels la justice cherche la vérité?
Page 126 - Bien qu'en repassant les actes de mon administration, je n'aie connaissance d'aucune faute d'intention, j'ai un sentiment trop profond de mes défauts pour ne pas penser que probablement j'ai commis beaucoup de fautes. Quelles qu'elles soient, je supplie avec ferveur le Tout-Puissant d'écarter ou de dissiper les maux qu'elles pourraient entraîner. J'emporterai aussi avec moi l'espoir que mon pays ne cessera jamais de les considérer avec indulgence , et qu'après quarantecinq années de ma vie...

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