L'Europe et la révolution française: ptie. Les limites naturelles, 1794-1795Plon, 1892 - Europe |
Common terms and phrases
affaires agents alliés ANDRÉ LEBON Anglais août armées armées du Nord Autrichiens avaient avril Bâle Barthélemy Bataves Bavière Belgique blique Boissy Bonaparte C'était çais Cambacérès Carnot Catherine coalition Cobenzl Comité de salut conquête Convention Danton décida déclaration décret desseins diplomatie écrivait émigrés ennemis États Europe factions force Frédéric-Guillaume frontières garantie gauche du Rhin général gouvernement Grouvelle guerre Hardenberg Hollande hommes insinuations instructions intérêts Jacobins juillet l'Allemagne l'Angleterre l'armée l'Autriche l'Empereur l'Empire l'Espagne l'État l'Europe liberté limites naturelles Louis XVII ment Merlin de Douai mesure ministre mission modérés Mollendorf monarchie n'avait n'était nation nationale négociations neutralité octobre paix paix de Bâle pays conquis Pays-Bas peuple Pichegru Pitt politique Pologne prince principes Prusse Prussiens puissance rapport représentants en mission Répu républicains République française Reubell Révolution Revue historique rive gauche Robespierre royalistes Russie salut public secret septembre 1795 serait seul Sieyès Staël Suède système territoire Thugut tion traité troupes ZEISSBERG
Popular passages
Page 102 - France, qu'il avait formé une liste de proscription, je n'ai pas voulu récriminer ; mais j'ai vu hier la séance des jacobins, j'ai frémi pour la patrie ! J'ai vu se former l'armée du nouveau Cromwell , et je me suis armé d'un poignard pour lui percer le sein , si la convention nationale n'avait pas le courage de le décréter d'accusation...
Page 69 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 217 - C'est donc sur la raison autant que sur l'intérêt public qu'est fondé l'avis de vos comités. Il ya peu de danger à tenir en captivité les individus de la famille Capet; il y en a beaucoup à les expulser. L'expulsion des tyrans a presque toujours préparé leur rétablissement, et si Rome eût retenu les Tarquins, elle n'aurait pas eu à les combattre.
Page 465 - HARVARD LAW LIBRARY FROM THE LIBRARY OF RAMON DE DALMAU Y DE OLIVART MARQUÉS DE OLIVART RECEIVED DECEMBER 31, 1911...
Page 101 - Il est temps de dire la vérité tout entière: un seul homme paralysait la volonté de la Convention nationale; cet homme est celui qui vient de faire le discours, c'est Robespierre; ainsi jugez.
Page 444 - C'est sans doute les grands hommes qui font la force d'un empire. La nature ne manque pas de faire naître dans tous les pays des esprits et des courages élevés, mais il faut lui aider à les former. Ce qui les forme, ce qui les achève, ce...
Page 337 - Marchons donc, puisque la modération n'a pu les faire sortir de cette étonnante ivresse. Que l'armée prussienne éprouve le même sort qu'elle éprouva il ya quatorze ans ! Qu'ils apprennent que, s'il est facile d'acquérir un accroissement de domaines et de puissance avec l'amitié du grand peuple, son inimitié ( qu'on ne peut provoquer que par l'abandon de tout esprit de sagesse et de raison) est plus terrible que les tempêtes de l'Océan.
Page 162 - ... surprenant, que personne n'y crut. Et quand, par sa conduite, on le vit vraiment bon, humain, on le jugea faible et crédule. Il était soutenu par une haute pensée, la plus grande, la plus raisonnable du temps, qu'il avait exprimée dès le 1" octobre 93, et qui le frappait encore plus en octobre 94 : « L'ennemi, ce n'est point la Vendée.
Page 417 - Mais, d'un autre côté, si la Convention succombe, que deviennent les grandes vérités de notre Révolution ? Nos nombreuses victoires, notre sang si souvent versé ne sont plus que des actions honteuses. L'étranger, que nous avons tant vaincu, triomphe et nous accable de son mépris...