Réimpression de l'ancien Moniteur: Convention nationale

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H. Plon, 1862 - France
 

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Popular passages

Page 371 - ... légions de traîtres cachés dans ses murs, au moment où il allait marcher à l'ennemi; et sans doute la nation entière, après la longue suite de trahisons qui l'ont conduite sur les bords de l'abîme, s'empressera d'adopter ce moyen si nécessaire de salut public, et tous les Français s'écrieront comme les Parisiens : « Nous marchons à l'ennemi, mais nous ne...
Page 251 - ... à la commission de l'organisation et du mouvement des armées de terre, qui en fera l'envoi, dans les trois jours, à l'accusateur militaire dont il vient d'être parlé.
Page 109 - Le président résumera l'affaire, fera remarquer aux jurés .les principales preuves pour et contre l'accusé ; il terminera en leur rappelant avec simplicité les fonctions qu'ils ont à remplir, et posera distinctement...
Page 250 - ... nécessaire pour donner aux idées de la netteté , de la fermeté et de l'étendue. L'enseignement ne sera point le résultat du travail d'un seul esprit, mais du travail et des efforts simultanés de l'esprit de douze à quinze cents hommes. Les sciences s'enrichiront à la fois, et des fruits préparés et lentement mûris de la méditation , et des créations soudaines et inattendues de l'improvisation.
Page 335 - La Convention Nationale, après avoir entendu le rapport de ses Comités de Sûreté Générale et de Salut Public, décrète d'accusation Camille Desmoulins, Hérault...
Page 280 - C'est donc sur la raison autant que sur l'intérêt public qu'est fondé l'avis de vos comités. Il ya peu de danger à tenir en captivité les individus de la famille Capet; il y en a beaucoup à les expulser. L'expulsion des tyrans a presque toujours préparé leur rétablissement, et si Rome eût retenu les Tarquins, elle n'aurait pas eu à les combattre...
Page 85 - Les esprits les moins éclairés savent aujourd'hui que la loi du maximum anéantissait de jour en jour le commerce et l'agriculture : plus cette loi était sévère, plus elle devenait impraticable. L'oppression prenait en vain mille formes, elle rencontrait mille obstacles : on s'y dérobait sans cesse, ou elle n'arrachait que par des moyens violents et odieux des ressources précaires qu'elle devait bientôt tarir.
Page 59 - L'accusé termine sa défense par ces paroles : « On m'a demandé les preuves que le gouvernement avait connu les mesures dont il est question : je les avais ces preuves; il m'en restait encore quelques-unes il n'ya pas longtemps ; mais je n'ai pas voulu les conserver ; j'ai voulu tout ensevelir avec moi.
Page 60 - Fatigué, exténué, dit-il en terminant, je m'en rapporte à la justice des jurés. Ma moralité est décrite dans une adresse de mon département. Je demande tout ce qui peut être accordé pour mes co-accusés ; je demande que, si la justice doit peser sur quelqu'un, elle pèse sur moi seul.
Page 158 - ... se rendirent coupables , et la -nature du châtiment qui leur fut infligé; • Fait défense à qui que ce soit de construire à l'avenir sur cette enceinte aucun bâtiment, ni d'en cultiver le sol ; • Charge l'agent national de s'occuper de suite de la répartition des...