Annales révolutionnaires

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Millot., 1908 - France
 

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Popular passages

Page 258 - Quel terrible usage les ennemis de la République ont fait du seul nom d'une magistrature Romaine ! Et si leur érudition nous est si fatale, que sera-ce de leurs trésors et de leurs intrigues ? Je ne parle point de leurs armées ; mais qu'il me soit permis de renvoyer au Duc d'York et à tous les écrivains royaux les patentes de cette dignité ridicule, qu'ils m'ont expédiées les premiers.
Page 244 - Crois-moi, jeune et belle Ophélie , Quoi qu'en dise le monde , et malgré ton miroir, Contente d'être belle et de n'en rien savoir, Garde toujours ta modestie. Sur le pouvoir de tes appas Demeure toujours alarmée ; Tu n'en seras que mieux aimée, Si tu crains de ne l'être pas.
Page 31 - Il s'est fait une réputation d'austérité qui vise jusqu'à la sainteté. Il monte sur les bancs, il parle de Dieu et de la Providence, il se dit l'ami des pauvres et des faibles, il se fait suivre par les femmes et les pauvres d'esprit, il reçoit gravement leurs adorations et leurs hommages.
Page 298 - Quelle est l'origine de l'opinion qui étend sur tous les individus d'une même famille une partie de la honte attachée aux peines infamantes que subit un coupable? Cette opinion est-elle plus nuisible qu'utile? Et dans le cas où l'on se déciderait pour l'affirmative, quels seraient les moyens de parer aux inconvénients qui en résultent?
Page 30 - En effet , avec tous ses grands mots de vertu, de patrie, il ne pensait qu'à lui. L'orgueil était le fond de son caractère , la gloire littéraire était un de ses vices; il ambitionnait -plus encore la gloire politique; il parlait avec mçpris de Pitt, et il ne voyait rien au-dessus de ce scélérat, si ce n'est lui-même.
Page 225 - Français, ainsi que tous les décrets, à mesure qu'ils seront acceptés ou sanctionnés, avec ordre aux officiers municipaux de faire publier et afficher les décrets sans frais, et aux curés ou vicaires desservant les paroisses d'en faire lecture au prône.
Page 92 - ... les regards de ses compatriotes, celui-là semble d'abord plutôt fait pour siéger dans les Académies que pour partager avec nous le banc de gazon où nous nous enivrons, la coupe de Bacchus en main, des parfums voluptueux de la rose, née du sang d'Adonis. Les grands talents nous sont chers, surtout lorsque comme les vôtres, Monsieur, ils sont toujours dirigés vers un but utile ; nous suivions avec l'intérêt le plus vif les graduations de leur développement. Mais s'ils ne sont accompagnés...
Page 507 - Comme il n'a point d'idées en propre, il s'arrange de celles des autres : mais, ne sachant presque jamais les apprécier, il les abandonne avec autant de légèreté qu'il les a prises, et il change de système comme de souliers. Dans l'espace de six mois, je l'ai vu s'accrocher, tour à tour, aux nouvelles découvertes du feu principe, du fluide igné, de la chaleur latente.
Page 506 - Beaux-arts! eh! dans quel lieu n'avez-vous droit de plaire! Est-il à votre joie une joie étrangère ? Non ; le sage vous doit ses moments les plus doux : II s'endort dans vos bras ; il s'éveille pour vous. Que 'dis-je ? autour de lui tandis que tout sommeille , La lampe inspiratrice éclaire encor sa veille. Vous consolez ses maux, vous parez son bonheur ; Vous êtes ses trésors...

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