1 99 99 au fait que tout ce que nous pourrions dire 99 29 99 99 99 demande l'art de la guerre. D'ailleurs la liberté du choix, met à portée d'écarter d'un fervice dangereux, ceux que leur foibleffe deftine pour des profeffions plus ,, tranquilies. Le fervice militaire cft prefque le feul qui convienne aux perfonnes d'une haute naiffance. Mr. C. paffe enfuite à l'examen des caufes qui peuvent altérer la fanté du Militaire, & comme elles font en grand nombre, & qu'il s'en rencontre dans toutes les pofitions où il peut fe ,, trouver, il le fuit exactement dans toutes ,, fes opérations; il obferve tous les dangers ,, auxquels il eft fans ceffe expofé; il eftime ,, la puiffance des caufes qui attaquent con,, tinuellement fa fanté, & propofe les moïens ,, qu'une étude réfléchie lui a fait imagi,, ner, pour en écarter ou du moins en diminuer l'influence. Il nous a paru que rien n'étoit échappé à l'attention & à la ,, fagacité de l'Auteur. Les marches les ,, campements, les fiéges, les batailles, le vêtement, la `nourriture, les logements, le repos, les exercices; tout eft pour Mr. C. un objet de réflexions fages & judicieufes.... Nous ne pouvons qu'applaudir à fon zele; nous reconnoiffons que l'Auteur n'a rien avancé qui ne foit conforme aux loix les plus incontestables de notre Art. La peinture des dangers aux,, quels la fanté des Militaires fe trouve continuellement expofée, eft fidelle fans être exagérée. Les raifons qu'il propofe pour en diminuer le nombre & la grandeur nous ont toutes paru propres à remplir fes vûes. Quant à leur exécution, nous ,, penfons qu'on doit entiérement s'en rap,, porter à la fageffe & à l'intelligence de ceux que leurs dignités & leurs lumicres. particulieres, ont établis pour en juger, & ,, mis en état de le faire. Nous voïons avec ,, plaifir que Mr. C. en parlant prefque autant en Militaire qu'en Médecin, n'a ja,, mais manqué d'appuïer ce qu'il avance fur les autorités les plus refpectables. Nous favons même qu'il a recueilli avec foin les avis des Militaires les plus diftingués; nous croïons néanmoins devoir imiter la réferve ,, qu'il fait voir à la fuite de fon avertiffe,, ment, & nous penfons avec lui que c'est 29 aux Supérieurs militaires à juger fi les moïens qu'il indique, s'accordent avec le bien du fervice & les vûes du Gouverne Avis au Peuple fur les afphyxics ou morts apparentes & fubites, contenant les moïens de les prévenir & d'y remédier, avec la defcription d'une nouvelle boëte fumigatoire portative; publié par ordre du Gouvernement. Par Mr. J. J. Gardane, DocteurRégent de la Faculté de Médecine de Paris, Médecin de Montpeiller, &c. A Paris 1774, chez Ruault, in-12°. Ette petite brochure eft l'explication de la nouvelle méthode de réveiller les apoplectiques, que nous avons annoncée dans notre Journal de Février, II. Part. p. 295. Mr. Gardane, dévoué par état & par goût au bien général, s'eft occupé du foin de fimplifier & de faciliter les fecours que l'on donne aux noïés; il a étendu fes recherches plus loin; il a cherché à étendre ces mêmes fecours à toutes les afphyxics fuivant leurs efpéces & leurs caufes; le perit Traité que nous annonçons, offre des inf. tructions bien intéreffantes fur ce fujet; on ne fauroit trop le méditer & le lire; le Gouvernement qui en à pensé ainsi, en a ordonné la publication. Mr. Gardane a perfectionné les inftruments néceffaires pour adminiftrer les remédes convenables aux noiés; il les a fimplifiés, & pour les mettre à la portée du Public, & afsûrer ceux qui voudront les acquérir, de leur bonté, il a bien voulu préfider lui-même à leur conftruction. en former un dépôt ; ces inftruments font rangés dans une boëte; le prix de la bote & du livre dont on ne peut fe paffer, eft de 12 livres argent de France, ou 5 florins & demi d'Empire, port franc par la pofte dans tout le Roïaume. On ne fauroit trop multiplier les fecours de cette efpece; ils font utiles par tout où il y a des hommes; & le Médecin éclairé & Citoïen qui a travaillé pour eux, a droit à leur reconnoiffance. Traité des Connoiffances néceffaires à un Notaire; contenant des principes surs pour rédiger avec intelligence toutes fortes d'Actes & de Contrats; avec des Formules, dreffées fur ces mêmes principes. A Paris chez Edme, Libraire, rue St. Jean-deBeauvais 1773 (a), E ftyle des Actes, dans lequel les gens peu Notaire, n'eft rien, en comparaifon des autres Connoiffances qu'il doit avoir acquifes, s'il veut bien remplir fon miniftére; il doit en avoir en Droit, en Jurifprudence, même en Pratique. Il faut qu'il faché le texte d'une partie des Ordonnances de nos Rois; qu'il foit familiarifé avec elles. Nous lui fuppofons auffi le difcernement (a) Nous tranfcrivons cette annonce telle qu'elle nous a été envoyée, fans prétendre adopter ou affic mer les jugemens qu'elle renferme, |