Révolutions de Paris: dédiées à la nation et au district des Petits Augustins, Volume 11Impr. des Révolutions, 1792 - France |
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Common terms and phrases
adminiftrateurs adreffes affemblée affez affignats agens ainfi auffi avoient avoit befoin c'eft c'eſt caufe ceffe chofe citoyens commiffaires conferver confidération conftitution conftitutionnel corps législatif cour cret d'accufation déclaration Deleffart dénoncé départemens département députés difcours difcuffion difpofitions diftrict directoire émigrés ennemis eſt étoient étoit faifant fans doute Fayette fe font féance feconde fecours fection femblée fent fera feront fervice fervir feul fieur figné fociété foit foldats fommes fous françaiſe fuivant fujets furveillance garde nationale gendarmerie nationale guerre hommes Jacobins jufqu'à juftice l'affemblée nationale l'efprit l'empereur l'ordre du jour laiffer Léopold lettre liberté lifte civile loix Louis XVI maifon mefures miniftre municipalité n'eft n'étoit Narbonne nation néceffaire Noyon obfervations officiers paffer patrie patriotes perfonne Pétion pétition peuple plufieurs pouvoir exécutif préfent décret préfident projet de décret propofé propofition publique puiffances rapport fur refte renvoyé au comité réponſe repréfentans révolution s'eft Séance tion toyens troupes veto
Popular passages
Page 173 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Page 37 - Syrènes qui nous attirent vers les écueils du despotisme ; que nous ne continuerons pas de courir, comme un troupeau stupide, dans la route par laquelle on cherche à nous conduire à l'esclavage ou à la mort. J'ai dévoilé une partie des projets de nos ennemis ; car je ne doute pas qu'ils ne recèlent encore des profondeurs que nous ne pouvons sonder ; j'ai indiqué nos véritables dangers et la véritable cause de nos maux ; c'est dans la nature de cette cause qu'il faut puiser le remède,...
Page 78 - Venez au moins, gardes nationales qui vous êtes spécialement dévouées à la défense de nos frontières dans cette guerre dont une cour perfide nous menace, venez. Quoi! vous n'êtes point encore armés? Quoi! depuis deux ans vous demandez des armes, et vous n'en avez pas? Que disje?
Page 32 - ... les plus patriotes? Comptez-vous pour rien le droit de vie et de mort arbitraire dont la loi va investir nos patriciens militaires, dès le moment où la nation sera constituée en guerre ? Comptez-vous pour rien l'autorité de la police qu'elle remet aux chefs militaires dans toutes nos villes frontières? At-on répondu à tous ces faits par la dissertation sur la dictature des Romains, et par le parallèle de César avec nos généraux?
Page 73 - ... affaire , la majorité de nos repréfentans , après avoir rendu un décret pour prévenir la guerre préparée par nos ennemis du dedans , inclinoit elle-même à la guerre , lorfque ceux - ci venoient la provoquer , & prenoit , des mains du pouvoir exécutif, le poifon pour nous le préfenter , parce que le pouvoir exécutif ne lui avoit pas permis d'appliquer le remède. Que...
Page 25 - ... pays, elle ne peut être que graduelle; elle commence par les nobles, par le clergé, par les riches, et le peuple les soutient lorsque son intérêt s'accorde avec le leur pour résister à la puissance dominante, qui est celle du monarque. C'est ainsi que, parmi vous, ce sont les parlements, les nobles, le clergé, les riches, qui ont donné le branle à la révolution ; ensuite le peuple a paru.
Page 194 - Le roi sera invité à déclarer à l'empereur qu'à défaut par lui de donner à la Nation, avant le 1er mars prochain, pleine et entière satisfaction sur les points ci-dessus rapportés, son silence, ainsi que toute réponse évasive et dilatoire, seront regardés comme une déclaration de guerre.
Page 16 - ... plus puissant peut employer pour influer sur l'opinion ; l'autre n'est appuyée que sur la froide raison et sur la triste vérité. Pour plaire, il faut défendre la première; pour être utile, il faut soutenir la seconde, avec la certitude de déplaire à tous ceux qui ont le pouvoir de nuire : c'est pour celle-ci que je me déclare. «Ferons-nous la guerre ou ferons-nous la paix? Attaqueronsnous nos ennemis, ou les attendrons-nous dans nos foyers? Je crois que cet énoncé ne présente pas...
Page 19 - ... franchement, la présomption la plus raisonnable, à mon avis, est que, dans les circonstances où nous sommes, des plébéiens n'auraient point été appelés au ministère s'ils n'avaient été jugés dignes d'être nobles. Je m'étonne que la confiance d'un représentant du peuple porte sur un ministre que le peuple de la capitale a craint de voir arriver à une place municipale; je m'étonne de vous voir recommander à la bienveillance publique le ministre de la justice, qui a paralysé la...
Page 455 - Oui, c'était alors au beau-frère et à l'allié du roi à inviter les autres puissances de l'Europe à se concerter avec lui pour déclarer à la France : « Qu'ils regardent tous la cause du Roi Très-Chrétien comme la leur propre ; « Qu'ils demandent que ce prince et sa famille soient mis...