Mémoires sur les journées revolutionnaires et les coups d'état, Volume 1

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Firmin-Didot et cie, 1875 - France - 414 pages

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Popular passages

Page 221 - Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre ; Le temps de l'Arabie est à la fin venu.
Page 280 - La liberté politique dans un citoyen est cette tranquillité d'esprit qui provient de l'opinion que chacun a de sa sûreté; et, pour qu'on ait cette liberté, il faut que le gouvernement soit tel qu'un citoyen ne puisse pas craindre un autre citoyen.
Page 282 - ... que nul citoyen ne soit assez opulent pour en pouvoir acheter un autre, et nul assez pauvre pour être contraint de se vendre.
Page 281 - ... m'absenter. Depuis que je suis pauvre, j'ai acquis de l'autorité; personne ne me menace, je menace les autres ; je puis m'en aller ou rester. Déjà les riches se lèvent de leurs places, et me cèdent le pas.
Page 15 - Enfin que le règne des clubs, anéanti par vous, fasse place au règne de la loi , leurs usurpations à l'exercice ferme et indépendant des autorités constituées , leurs maximes désorganisatrices aux vrais principes...
Page 89 - Messieurs, dit alors le roi, je suis venu ici pour éviter un grand crime, et je pense que je ne saurais être plus en sûreté qu'au milieu de vous.
Page 277 - Les paroles ne forment point un corps de délit; elles ne restent que dans l'idée. La plupart du temps elles ne signifient point par elles-mêmes, mais par le ton dont on les dit. Souvent, en redisant les mêmes paroles, on ne rend pas le même sens : ce sens dépend de la liaison qu'elles ont avec d'autres choses.
Page 12 - ... aura cimenté dans le conseil du roi son équivoque et scandaleuse existence. Ce n'est pas assez néanmoins que cette branche du gouvernement soit délivrée d'une funeste influence : la chose publique est en péril ; le sort de la France repose principalement sur ses...
Page 221 - Donnèrent aisément d'insuffisantes lois. Je viens après mille ans changer ces lois grossières : J'apporte un joug plus noble aux nations entières : J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré De ma grandeur naissante est le premier degré.
Page 234 - On sentait qu'on célébrait la fête de l'auteur de la nature. Robespierre mangeait peu. Ses regards se portaient souvent sur ce magnifique spectacle. On le voyait plongé dans l'ivresse de l'enthousiasme. Voilà la plus intéressante portion de l'humanité. L'univers est ici rassemblé. 0 nature, que ta puissance est sublime et délicieuse! comme les tyrans doivent pâlir à l'idée de cette fête! Ce fut là toute sa conversation.

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