La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire |
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Common terms and phrases
absolument aristocratique assez aurait besoin c'est-à-dire catholique cause chose chrétiens citoyen civile condamné conséquent considération contraire Contrat social corps crime croire d'autres d'être Déclaration demande despotisme devait Dieu différence dire doit donne écrit enfants enfin ennemi esprit établie Etat exécutif femmes fera fond force forme générale gens gouvernement Grèce guerre hommes idées indépendant intermédiaires Jésuites jours juge Juifs justice l'armée l'esprit l'Etat l'homme laisse législatif Lettres liberté libre livre lois Louis lui-même magistrature main manière ment monarchie monde Montesquieu mort moyen n'en n'était nation nature naturel nécessaire Parlement particulières patrie patriotisme pays peine pensée père personne peuple peuvent pourrait pouvait pouvoir précisément premier prince protestants publique puissance puni qu'à qu'un question raison religieuses religion république reste rien Romains Rousseau royaume s'est s'il semble sens sent sera seul siècle simple social société sorte souverain souveraineté système terre tion tolérance trouve vérité vertu veut Voilà volonté Voltaire vrai
Popular passages
Page 96 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 188 - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes : il a menti devant les lois.
Page 282 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Page 283 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites.
Page 54 - Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 59 - Or, le souverain, n'étant formé que des particuliers qui le composent, n'a ni ne peut avoir d'intérêt contraire au leur ; par conséquent, la puissance souveraine n'a nul besoin de garant envers les sujets, parce qu'il est impossible que le corps veuille nuire à tous ses membres ; et nous verrons ci-après qu'il ne peut nuire à aucun en particulier. Le souverain, par cela seul qu'il est, est toujours ce qu'il doit être.
Page 68 - Je dis donc que la souveraineté, n'étant que l'exercice de la volonté générale, ne peut jamais s'aliéner, et que le souverain , qui n'est qu'un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même : le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté.
Page 15 - La liberté politique dans un citoyen est cette tranquillité d'esprit qui provient de l'opinion que chacun a de sa sûreté; et, pour qu'on ait cette liberté, il faut que le gouvernement soit tel qu'un citoyen ne puisse pas craindre un autre citoyen.
Page 19 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 19 - Ces clauses, bien entendues, se réduisent toutes à une' seule : savoir, l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté : car, premièrement, chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous ; et la condition étant égale pour tous, nul n'a intérêt de la rendre onéreuse aux autres.