La vie & les œuvres de Jean-Jacques Rousseau, Volume 2Lamulle & Poisson, 1891 |
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... garde comme la souche primitive dont sont issus le Discours sur l'économie politique et le Contrat social2 . 1. ALFRED DE BOUGY , Frag- ments inédits , etc. , de J.-J. Rousseau , in - 18 , 1853. 2. Le texte primitif du Contrat so- cial ...
... garde comme la souche primitive dont sont issus le Discours sur l'économie politique et le Contrat social2 . 1. ALFRED DE BOUGY , Frag- ments inédits , etc. , de J.-J. Rousseau , in - 18 , 1853. 2. Le texte primitif du Contrat so- cial ...
Page 22
... garde nationale , y devinrent , presque dès l'origine , une charge très laborieuse . On a calculé que , pour satis- faire au vœu de la loi , chaque citoyen , chaque élec- teur y devait donner aux affaires publiques environ 1. TAINE , L ...
... garde nationale , y devinrent , presque dès l'origine , une charge très laborieuse . On a calculé que , pour satis- faire au vœu de la loi , chaque citoyen , chaque élec- teur y devait donner aux affaires publiques environ 1. TAINE , L ...
Page 27
... garde aux sub- tilités . Aucune loi ne peut exister que par la vo- lonté du peuple , c'est convenu ; mais si cela signifie qu'il doit approuver et ratifier toutes les lois , cela ne veut pas dire qu'il doive les préparer et les pro ...
... garde aux sub- tilités . Aucune loi ne peut exister que par la vo- lonté du peuple , c'est convenu ; mais si cela signifie qu'il doit approuver et ratifier toutes les lois , cela ne veut pas dire qu'il doive les préparer et les pro ...
Page 59
... garde de la vertu ; par crainte de la civilisation , il se défie de l'éducation , ou plutôt il n'admet comme naturelle qu'une éducation , celle des sens ; la moralité et la volonté ne sont sans doute pas naturelles à ses yeux 2 . Et il ...
... garde de la vertu ; par crainte de la civilisation , il se défie de l'éducation , ou plutôt il n'admet comme naturelle qu'une éducation , celle des sens ; la moralité et la volonté ne sont sans doute pas naturelles à ses yeux 2 . Et il ...
Page 76
... garde à toi ; les outres que tu fermais avec tant de soin sont ou- vertes ; les vents sont déjà déchaînés . Ne quitte plus un moment le gouvernail ou tout est perdu ... Jusqu'ici nos soins n'ont été que des jeux d'en- fant ; ils ne ...
... garde à toi ; les outres que tu fermais avec tant de soin sont ou- vertes ; les vents sont déjà déchaînés . Ne quitte plus un moment le gouvernail ou tout est perdu ... Jusqu'ici nos soins n'ont été que des jeux d'en- fant ; ils ne ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 123 - Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu.
Page 109 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 15 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 32 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 353 - Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l'ile, et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché. Là, le bruit des vagues et l'agitation de l'eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse, où la nuit me surprenait souvent, sans que je m'en fusse aperçu.
Page 353 - De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l'instabilité des choses de ce monde, dont la surface des eaux m'offrait l'image; mais bientôt ces impressions légères s'effaçaient dans l'uniformité du mouvement continu qui me bercail, et qui, sans aucun concours actif de mon âme...
Page 347 - S'il ya moins de culture de champs et de vignes, moins de villes et de maisons, il ya aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d'asiles ombragés de bocages, des contrastes plus fréquents et des accidents plus rapprochés.
Page 352 - ... j'allais me jeter seul dans un bateau que je conduisais au milieu du lac quand l'eau était calme; et là, m'étendant tout de mon long dans le bateau, les yeux tournés vers le ciel, je me laissais aller et dériver lentement au gré de l'eau, quelquefois pendant plusieurs heures, plongé dans mille rêveries confuses, mais délicieuses...
Page 349 - Dans les pressentiments qui m'inquiétaient, j'aurais voulu qu'on m'eût fait de cet asile une prison perpétuelle, qu'on m'y eût confiné pour toute ma vie, et qu'en m'ôtant toute puissance et tout espoir d'en sortir, on m'eût interdit toute espèce de communication avec la terre ferme, de sorte qu'ignorant tout ce qui se faisait dans le monde, j'en eusse oublié l'existence, et qu'on eût oublié la mienne aussi.
Page 55 - La première éducation doit donc être purement négative. Elle consiste, non point à enseigner la vertu ni la vérité , mais à garantir le cœur du vice et l'esprit de l'erreur. Si vous pouviez ne rien faire et ne rien laisser faire; si vous pouviez amener votre élève sain et robuste à l'âge de douze ans , sans qu'il sût distinguer sa main droite de sa main gauche...