La révolution du 10 août 1792: la chute de la royauté |
Other editions - View all
Common terms and phrases
10 août 14 juillet 20 juin 9 août Arch aristocrates arrêté Aulard avaient bataille bataillon Brissot Buchez C'était canonniers canons Carrousel Château Chaumette chefs citoyens actifs club club des Jacobins commandant général commissaires des sections Commune insurrectionnelle Conseil général Constitution constitutionnels Cordeliers Cour d'Hervilly Danton déchéance déclaration décret Dejoly demande département députés directoires dit-il Durler électeurs envoyés faubourg Saint-Antoine Fayette fédérés Filles-Saint-Thomas Fontaine-de-Grenelle force Fournier garde nationale Girondins Gobelins Gravilliers grenadiers heures hommes Huguenin Ibid insurgés Jacobins juillet l'arrêté l'Arsenal l'Assem l'Assemblée nationale l'Hôtel-de-Ville l'insurrection Langlade Louis XVI maire Mandat manifeste de Brunswick Marseillais massacres ment Michelet ministres Mme de Tourzel Montreuil Mortimer-Ternaux Nation officiers municipaux officiers suisses patrie Peltier Petion pétition peuple Pfyffer poste procès-verbal Quinze-Vingts Ræderer Récit de Petion récits Reine reste Révolution révolutionnaires Robespierre Roederer royale Ruault Saint-Marceau Santerre séance sections révolutionnaires Sergent seulement Suisses suiv surtout témoins oculaires Ternaux Théâtre-Français tion tocsin Tuileries Viard
Popular passages
Page 268 - Votre Majesté n'a pas cinq minutes à perdre ; il n'ya de sûreté pour elle que dans l'Assemblée nationale. L'opinion du département est qu'il faut s'y rendre sans délai. Vous n'avez pas dans les cours un nombre suffisant pour la défense du château ; leur volonté n'est pas non plus bien disposée. Les canonniers, à la seule recommandation de la défensive, ont déchargé leurs canons.
Page 274 - Président, dit à l'Assemblée : « Je suis venu ici pour éviter un » grand crime, et je me croirai toujours en sûreté » avec ma famille au milieu des représentants de la » nation. J'y passerai la journée. » L'Assemblée applaudit. Le président Vergniaud répond : « L'As» semblée nationale connaît tous ses devoirs.
Page 20 - ... entouré des personnes qui étaient présentes. La reine s'en détacha, vint à moi, qui me trouvais en arrière du groupe, et s'avançant vers la porte d'entrée du cabinet, elle me dit d'un air très-inquiet : « Monsieur Rœderer, ne « trouvez-vous pas que le roi a été bien vif? » Je répondis que personne n'avait entendu sans souffrir le maire de Paris s'obstiner à couper la parole au roi. — « Croyez-vous, reprit la reine, que cela ne nuise « pas au roi? — Je crois, madame, que...
Page 19 - Le roi. Avouez, Monsieur, que la journée d'hier a été d'un bien grand scandale, et que la municipalité n'a pas fait pour le prévenir tout ce qu'elle aurait pu faire.
Page 304 - Ce sont, dit-il, les nouveaux magistrats du peuple qui se présentent à votre barre. Les circonstances commandaient notre élection ; notre patriotisme nous en rendra dignes. Législateurs, nous venons ici, au nom du peuple, concerter avec vous des mesures pour le salut public; Pétion, Manuel, Danton, sont toujours nos collègues, Santerre est à la tête de la force armée... « Le peuple, qui nous envoie vers vous, nous a chargés de vous déclarer qu'il...
Page 273 - Citoyens, vous paraissez disposés à empêcher l'entrée du « roi et de sa famille à l'assemblée nationale ; vous n'êtes pas « fondés à y mettre obstacle. Le roi ya sa place en vertu de « la constitution; et sa famille, qui n'en a point par la loi, « vient d'être autorisée par un décret à s'y rendre. Voilà « des députés de l'assemblée envoyés au-devant du roi; ils « vous attestent que le décret existe.
Page 78 - ... dans le service de la garde nationale pour y porter les armes, que dans les sections et dans les assemblées primaires, pour y délibérer. En conséquence, les citoyens qui ci-devant composaient exclusivement la section du Théâtre-Français...
Page 150 - Pélion me propose de faire un tour ensemble. — Volontiers. Nous prenons la terrasse le long du quai, toujours suivis des quinze ou vingt jeunes gens de la garde nationale qui se tenaient par les bras, et causaient gaiement entre eux. M. Viguier, administrateur de la police , élail avec M.
Page 54 - Français, loin de démentir les premières impostures, les avait laissées longtemps s'accréditer et se répandre; s'il avait donné du poids, par des actes publics, aux prétextes employés pour appuyer les mêmes impostures ; si le langage de ses ministres avait souvent été trop semblable à celui des ennemis de la nation ; si la lenteur dans les préparatifs de défense, si la négligence à instruire les...
Page 230 - Comme l'heure du coucher du roi arrivait, je crus que cette foule de courtisans était venue pour y assister, et qu'après son coucher ils se retireraient ainsi que de coutume. Le roi ne se coucha pas et le nombre de...