Histoire philosophique et politique des etablissemens et du commerce des européens dans les deux Indes, Volume 9chez Jean-Leonard Pellet, 1781 - America |
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Common terms and phrases
affemblées affez affurée afile ainfi Américains Anglois Apalaches auffi auroit avoient avoit befoin Bofton C'eft C'eſt c'étoit Canada caufe ceffe cents chaffe chofe citoyens climat commerce confeil conferver confidérable conftitution Delaware devoient devoit efclaves efpece efprits enfans ennemi eſt étoient étoit facré fage fang fans doute fauvages feconde fecours fecte femble fent feroient feroit fervir fes colonies feul fiecles Floride fociété foible foient foit fommes font fous fouvent fubfiftance fuccès fuiv fujets fur-tout gouvernement Grande-Bretagne guerre GUILLAUME-THOMAS RAYNAL habitans hommes Ibid jufqu'à jufte juftice l'Amérique Septentrio l'Amérique Septentrionale l'Angleterre l'efprit l'Europe lac Champlain laiffer légiflation liberté loix lorfque maniere Maryland ment métropole mifere mille miniftere mœurs n'eft n'eſt nale nation néceffaire Nouveau-Monde Nouvelle-Angleterre paffer par-tout Penfilvanie peuples Philadelphie plufieurs population pouvoit prefque premiere profpérité province puiffance puiffe Quakers raifon refte richeffes riviere Savannah Septen ſes tabac tentrionale terre tion trionale tyrans ufage vaiffeaux Virginie
Popular passages
Page 98 - ... dans chacun un grain de maïs qui en produifoit deux cents cinquante ou trois cents autres. Les préparations pour s'en nourrir n'étoient pas plus compliquées. On le piloit dans un mortier de bois ou de pierre -, & réduit en pâte, il étoit cuit fous la cendre. Souvent même , grillé feulement, il étoit mangé. Le maïs réunit bien des avantages. Sa feuille eft très-favorable à la nourriture des beftiaux i avantage infiniment précieux dans les contrées où les prairies ne font pas...
Page 141 - Dès que le moment de ce réveil terrible fera venu -, dès qu'ils auront penfé qu'ils ne font pas faits pour leurs chefs , mais que leurs chefs font faits pour eux-, dès qu'une fois ils auront pu fe rapprocher , s'entendre & prononcer d'une voix unanime : Nous ne voulons pas de cette loi...
Page 121 - ... à la fécondité. On y jouit peut-être de tout le bonheur compatible avec la fragilité de la condition humaine.
Page 232 - Comment tenir attachés à un même centre tant d'efprits égarés , tant de cœurs aigris ? Que les vrais amis des Américains y...
Page 152 - Ce ne font plus quelques particuliers qui oppofent une réfiftance opiniâtre à des inaîtres impérieux. C'eft la lutte d'un corps contre un autre corps, du congrès de l'Amérique contre le parlement d'Angleterre, d'une nation contre une nation. Les réfolutions prifes de part & d'autre échauffent de plus en plus les efprits. L'animofité augmente. Tout efpoir de conciliation s'évanouit. Des deux côtés on aiguife le glaive. La GrandeBretagne envoie des troupes dans le NouveauMonde. Cet autre...
Page 129 - Dé-là vient le fyftême des contreforces , établi chez tant de nations. Le peuple n'a point voulu attaquer la propriété, qu'il regardoit comme facrée-, mais il a prétendu lui donner des entraves, & réprimer fa pente naturelle à tout enTome IX.
Page 237 - ... la médiocrité. Peuples de l'Amérique Septentrionale , que l'exemple de toutes les nations qui vous ont précédés, & fur-tout que celui de la mere-patrie vous inftruife.
Page 156 - ... de corps. Il ya entre les hommes une inégalité originelle à laquelle rien ne peut remédier. Il faut qu'elle dure éternellement -, & tout ce qu'on peut obtenir de la meilleure légiflation, ce n'eft pas de la détruire-, c'eft d'en empêcher les abus.
Page 57 - Sans intérêt & fans motif, on attaqua, on maffacra toutes les nations errantes ou fixées entre l'Océan & les Apalaches. Ce qui échappa au glaive , fe fournit ou fe difperfa. Cependant une conftitution mal ordonnée fut la caufe principale d'une inertie 'prefque générale. Les feigneurs propriétaires , imbus de principes tyranniques , tendoient de toutes leurs forces au defpotifme. Les colons , éclairés fur les droits de l'homme , mettoient tout en œuvre pour éviter la fcrvitude.
Page 189 - Il a forcé nos concitoyens, faits prisonniers en pleine mer, à porter les armes contre leur patrie, à devenir les bourreaux de leurs amis et de leurs frères, ou à tomber eux-mêmes entre leurs mains.