Washington; fondation de la république des États-Unis d'Amérique: vie de Washington; histoire de la guerre de l'indépendance et de la fondation de la république des États-Unis d'Amérique, Volume 2

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Didier, 1851 - 173 pages
 

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Page 392 - ... un bon gouvernement, nous pourrons défier promptement tout ennemi extérieur de nous nuire d'une manière sensible. Quand nous aurons pris des mesures propres à faire respecter notre neutralité , les nations étrangères qui connaîtront l'impossibilité de nous rien enlever, ne se hasarderont pas légèrement à nous provoquer, et nous pourrons choisir la guerre ou la paix, selon que l'ordonnera notre intérêt d'accord avec la justice. Pourquoi renoncerions-nous à de si grands avantages?...
Page 379 - Il a pillé nos vaisseaux, ravagé nos côtes, brillé nos villes et massacré nos concitoyens. Et maintenant il transporte de grandes armées de mercenaires étrangers, pour accomplir l'œuvre de mort, de désolation et de tyrannie, qui...
Page 380 - Nous publions et déclarons solennellement, au nom de l'autorité du bon peuple de ces colonies , que ces colonies unies sont et ont droit d'être des États libres et indépendants ; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la couronne de la Grande-Bretagne; que tout lien politique entre elles et l'État de...
Page 393 - Bien qu'en repassant les actes de mon « administration je n'aie connaissance d'aucune faute « d'intention, j'ai un sentiment trop profond de mes « défauts pour ne pas penser que probablement j'ai « commis beaucoup de fautes. Quelles qu'elles soient, « je supplie avec ferveur le Tout-Puissant d'écarter « ou de dissiper les maux qu'elles pourraient entraî
Page 377 - Grande-Bretagne est une série d'injustices et d'usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l'établissement d'une tyrannie absolue sur ces États. Pour le prouver, soumettons les faits au monde impartial. Il a refusé son consentement aux lois les plus salutaires et les plus nécessaires pour le bien public. Il a défendu à ses gouverneurs de...
Page 394 - « Confiant dans cette bonté de mon pays, et pénétré pour lui d'un ardent amour, bien naturel de la part d'un homme qui voit dans cette contrée sa terre natale et celle de ses ancêtres pendant plusieurs générations, je me complais d'avance dans cette retraite où je me promets de partager sans trouble, avec mes concitoyens, le doux bienfait de bonnes lois sous un gouvernement libre, objet toujours favori de mes désirs, et...
Page 376 - Lorsque, dans le cours des événements humains, il devient nécessaire, pour un peuple, de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre, et de prendre, parmi les puissances de la terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité l'oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.
Page 389 - Ires-soignée aura peut-être sur des esprits d'une trempe particulière, la raison et l'expérience nous défendent de l'attendre de la morale de toute une nation, sans le secours des principes religieux. Il est vrai, dans la rigueur des termes, que la vertu et les mœurs sont le mobile d'un gouvernement populaire; et toute espèce de gouvernement libre est soumis avec plus ou moins d'étendue à leur action.
Page 391 - La règle de conduite que nous devons nous appliquer le plus à suivre à l'égard des nations étrangères est d'étendre nos relations de commerce avec elles, et de n'avoir que le moins de relations politiques qu'il sera possible. Remplissons avec la bonne foi la plus scrupuleuse les engagements que nous avons contractés; mais arrêtons-nous là.
Page 390 - Pour l'exécution d'un tel plan, rien n'est plus essentiel que d'extirper les antipathies invétérées, ou l'aveugle attachement pour certaines nations, et de les remplacer par un sentiment de bienveillance amicale pour tous les peuples.

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