de la Grande-Bretagne, & les Etats Generaux des Provinces-Unies. De même il eft connu comme les Cercles y ont donné les mains, & en font convenus avec les Ministres de S. M. à Nordlingue, par un Traité solemnel. Il est connu que S. M. la Reine d'à présent a ratifié ledit Traité, & y a fait mettre le Sceau du Royaume. Il eit aussi constant que les Cercles, depuis le premier moment de l'Alliance concluë, jusqu'à celui où j'ai l'honneur de parler à vous, Mylords , ont accompli toutes les conditions à quoi le Traité de Nordlingue les a obligez ; & qu'ils ont foûtenu de grands chocs de l'Ennemi, & fouffert toutes les incommoditez du Monde, qu'on peut attendre d'une Guerre G sanglante & fi ruineuse, & d'un Ennemi si puissant; & cela à leur propre dépens, & fans y incommoder S. M. par un seul sol de Subfide; avec une fermeté & aussi avec une entiere confiance que S. M., ( comme Elle a toûjours témoigné plaiGr & contentement de la fermeté & de la conduite des Cercles, ) ne manqueroit point de fe Souvenir des bons services qu'ils ont rendus au Public; & qu'ils tireroient des Fruits de leurs Dépenses, de leurs lacommodia tez & de leurs Travaux, en vertu des assurances que S. M. a eu la bonté de leur donner par un Traité fi folemael que celui de Nordlingue. Nonobstant cela, nous aprennons avec douleur, que S. M. perfiste dans l'l'opinion qu'unc Paix universelle se devroit & se pourroit faire sans que les Cercles en tirassent la moindre consolation & le moindre effet de l'Alliance: Point de Rédintegration, point de Barriere, point de Sûreté ; ce qui mettroit les Cercles dans la derniere désolation, & laisseroit un funefte souvenir à la Pofterité. C'est pourquoi, Mylords , nous prenons nôtre recours à la justice & à la bonté de S. M., à la sagesse de ses Ministres, & à la generosité de toute la Nation, de ne pas abandonner des Alliez Gi bons & fi fidéles, & de les laisser dans la malheureuse situation dans laquelle les Paix précedentes les ont plongez. Il y va de la gloire de S. M., de sauver ses afsurances Publiques & folemnelles: Il y va de la prudence & de l'équité du Ministére, de fauver sacrum Verbum Regis , & de fauver facram fidem du grand Sceau du Royaume, afin qu'il ne reste point dans l'Archive pour uac triste Memoire : Il y va de l'hon.

neur & de l'interêt de toute la Nation Angloise, que ces fidéles Alliez cueillent ausli quelques Fruits de tant de Millions qu'elle a dépensez pour avoir une Paix jufte & raisonnable.

Mylords, Nous ne manquetons pas de donder par Memoire ce que je viens de dire : Nous vous prions d'avoir la bonté d'en faire raport à S. M. la Reine, & nous vous prions très-instamment de l'appuyer de la forte, que nous puissions esperer une instruction consolable pour nos Cercles & ros Principaux. Du reite, &c.

Traité de Garantie, pour la Succession
de la Couronne de la Grande-Bre-

tagne, & pour la Barriére de
Leur Hautes Puissances.

9

Uandoqui

Uis que le Trai

ctatu qui super le 29. jour d'OctoSucceflionem ad bre de l'An 1709. Coronam Mag. entre la Sérénillime

Brit. atque Obi& très Puissante » cem five Repague Princesse Anne Rei

lum

ne

o lum, vulgo Bat-ne de la Grande

Unitarum. Bretagne, de FranBelgii Provincia.' ce , & d'Irlande, „ rum 29. die Oc- Protectrice de la wtob. 1709.inter Se- Foi, & les Hauts „ renissimam ac Po- & Puissans Sei

tentissimam Prin- gneurs Etats Généwcipem Dominam raux des Provinces

Annam Mag. Brit. Unies des Païs-Bas, Fran. & Hiber. touchant la Succes» Reginam, fidei Gon à la Couronne

defenforem, & de la Grande-Bre. Celsos ac præpo- tagne, & les Bou. tentos Dominos levards, ou RamOrdinos Genera- pars, qu'on apelle les Foederati Bel- vulgairement la Bar»gii conclusus fuit, riere desdites Procomplures Articu. vinces Unics, con

clausulæque tient beaucoup mcontincantur qui d'Articles &

de » ampliorem expli- Clauses, qui ont ,,cationem defide. besoin d'une plus „rant, quique , nisi ample Explication,

emendationes ali- & qui paroissent » quæ ex æquo ad- maintenant desho- . ,, hibeantur jam norables aux Sujets » nunc, damnos & de Sadite Majesté, » proinde ex iis quæ & d'une Conféhinc

,, hinc olim sequi quence dangereuse, », poterint , com- tant à présent.qu'à s, modis rationibuf- l'avenir, & préju», que subditorum diciablé à leurs », dictæ suæ Regiæ Commoditez & à », Majestatis pericu- leurs Intérêts, îi on •, lum allaturi vi- ne fait pas quelques . », deantur ; aliique Changemens, see

, iz porro extent qui lon l'Equité, dans 9, posteaquam Tra- ces Articles, entre », ctatus supradictus lesquels il y en a », initus cst, diutius auffi qui oe font », nec necessarii ne plus convenables, 9 », que apti sunt. & qui sont devenus ,,Cumque art. XVII. inutiles, depuis que » præd. Tractatus ce Traité à été con> provisum fuerit ut clu. » Conventio quæ- Et puis qu'on a , dam separatim fie- eu la Précaution de » ret de conditioni- ftipuler

stipuler dans le „bus quibus præ- XII

. Article dudicta Regia Sua dit Traité, qu'on fcwiMajestas, Do-, rojtunccertaineCon» minique Ordin. vention a part des » Gen.promitterent Conditions fous les„ fponderentque fe- quelles Sa Majesté, „ se subministraturos Britannique, & les quorum Seigneurs Etats Gé

né

» auxilia