Des provinces de l'Amérique du Nord et d'une union fédérale

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Des Presses à Vapeur de J. T. Brousseau, 1858 - Canada - 252 pages
 

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Popular passages

Page 224 - ... empêcher d'admettre qu'il y aurait erreur grave et manque à ce que nous devons à l'avenir de notre future confédération à ne pas employer tous les moyens raisonnables pour obtenir aussitôt que possible la propriété de ce sol immense. D'après ce que nous venons de dire, il est facile de conclure que notre pensée serait : lo de partager de suite toute cette superficie placée en dehors des Canadas, en quatre ou cinq grandes provinces ; 2o.
Page 182 - ... qu'exclut en partie le système fédératif ; étendant le principe électif aux deux chambres (et plus tard, lors de l'indépendance, au chef de l'état) ; nous croyons que le pouvoir fédéral de nos provinces devrait être fondé sur les principes du gouvernement constitutionnel anglais tel qu'établi maintenant dans nos colonies, sous le nom de gouvernement responsable.
Page 246 - Grand-Chef, le Grand-Esprit en créant l'homme a donné à chacun un génie particulier, ce génie est différent aussi pour chaque nation. A ta nation, l'instinct de se bâtir de grands villages de pierres,d'habiter ensemble, de se construire de grands canots de bois pour traverser les mers. A nous il a donné l'instinct de vivre dispersés dans les forêts, d'habiter dans des cabanes d'écorce, de nous construire de légers canots, afin de pouvoir parcourir jusqu'à leur sources nos rivières et...
Page 148 - tout ce qui a trait aux lois civiles, à l'éducation, à la charité publique, à l'établissement des terres publiques, à l'agriculture, à la police urbaine et rurale, à la voirie, enfin à tout ce qui a rapport à la vie de famille, si on peut s'exprimer ainsi, de chaque province, resterait sous le contrôle exclusif des gouvernements respectifs de chacune d'elle, comme de droit inhérant, les pouvoirs du gouvernement fédéral n'étant considérés que comme une cession de droits spécialement...
Page 241 - L'Histoire des deux grandes nations qui vivent sous les régimes désignés ici, et notre propre histoire, nous ont servi à constater les points défectueux, ou peu applicables pour nous, des deux systèmes mis en regard. Maintenant il nous reste à poser, purement et simplement et sous forme de propositions définies, les points principaux du pacte de la Confédération des Provinces anglaises de l'Amérique du Nord, considéré sous le rapport des exigences multiples que nous avons exposées....
Page 181 - ... plus que cela. Il ya entre les pouvoirs fédératifs d'un état comme la confédération américaine, et comme celui dont nous voudrions voir jeter les fondements ici, et les pouvoirs séparés des législatures des diverses provinces, autant de différence qu'il y en a entre ces derniers et les conseils municipaux, qui représentent le premier élément des rouages politiques et administratifs Nos lecteurs ont vu que les attributs donnés par nous au gouvernement fédéral n'ont trait qu'aux...
Page 246 - Nous sommes trois cents familles, sans compter les veuves et les orphelins, nous n'avons pas d'autre moyen de vivre que la- chasse et la pêche : depuis plusieurs années la famine fait des ravages parmi nous et diminue chaque jour notre nombre. La chasse disparait peu à peu dans le bois, et nos places de pêche nous sont enlevées de toutes parts par les blancs. A nos justes réclamations, ils répondent par ces paroles : — travaillez, vous ne serez pas malheureux.— Qu'entendent-ils par...
Page 23 - ... mandement qu'il a publié à cette occasion, cette juste louange : « Pendant que les terres étendues et fertiles de leurs aïeux étoient aux mains des étrangers, établis dans la forêt vierge, ils s'enrichirent de nouveau en secret. Enfants de confesseurs et de martyrs, ils étoient sûrs de mériter la protection du Ciel. Le petit troupeau ne tarda pas à devenir plus nombreux. Il compta bientôt des centaines, puis des milliers de personnes, et leurs enfants et petits-enfanis se trouvent...
Page 225 - du Paraguay, du Parana et de l'Uruguay, furent détruites par les peuples civilisés en haîne des jésuites ce qui fait dire à Chateaubriand : " Cependant, alors même que nous triomphions, en " voyant les Indiens retomber au Nouveau Monde dans " une horrible servitude, tout retentissait en Europe du " bruit de notre philantropie et de notre amour de la
Page 246 - ... notre nombre. La chasse disparaît peu à peu dans le bois, et nos places de pêche nous sont enlevées de toutes parts par les blancs. A nos justes réclamations, ils répondent par ces paroles : — Travaillez , vous ne serez pas malheureux. — Qu'entendent-ils par ce travail?

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