Oeuvres Complettes D'Alexis Piron: Épitre a Madame la comtesse de * * *. Les courses de Tempé; pastorale. Gustave Wasa, tragédie. La métromanie; comédie. Fernand Cortès; tragédie. La fausse alarme; pastorale. Lettre de m. le comte de Tessin, ambassadeur de Suède, à m. Piron |
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AGUILAR aime amour assez aujourd'hui avez beau belle Bergères bonheur cæur CASIMIR cesse cher chose CHRISTIERNE Ciel Cortès coup cours crois DAMIS DÉL demande dernier devant devoir dire doit donne DORANTE doute effet Elvire enfin esprit étoit eût fais fers Fille fils fond fortune FRANCALE FRANCALE U FRANCALEU Frédéric garde gens gloire Gustave heureux homme Hylas j'ai jouir jour juste l'amour l'autre l'un laisse Léonor lieu lieux LISETTE loin Lucile m'en Madame main Maître malheur mère mieux mille monde MONDOR Monsieur mort n'en nouvelle parler passer PÈDRE peine pense père Peuple peut-être Pièce pieds plaisir Poëte porte premier présent prête Prince qu'à qu'en qu'un raison rend rendre reste rien rival RODOLPH s'en s'il sais sang SCÈNE Seigneur sentiment sera seul soin sort SYLV SYLVANDRE tendre tête Théâtre Thémire traits triomphe trouve vérité veut veux voilà vois voyant vrai yeux
Popular passages
Page 282 - Et rien est-il pour vous de plus de conséquence ? Un oncle riche et vieux dont votre sort dépend ; Qui du bien qu'il vous veut, sans cesse se repent ; Prétendant, sur son goût, régler votre génie; De vos diables de vers détestant la manie; Et qui, depuis cinq ans bien comptés, Dieu merci, Pour faire votre droit, nous pensionne ici ! Attendez-vous, monsieur, à d'horribles tempêtes. Il vient incognito, pour voir où vous en êtes.
Page 369 - Votre refus fait place à monsieur Baliveau , Qui , dans l'art du théâtre étant encor nouveau , Ne sera pas fâché qu'on le mène à l'école. Qui plus est , son neveu l'occupe et le désole : Et la pièce nouvelle est un amusement Qui pourra le lui faire oublier un moment.
Page 378 - Jecroyois, en effet, Madame, être à vos pieds. Son habit m'a fait faire une lourde bévue. LISETTE. Madame , vous plaît-il que je vous restitue Les fleurettes qu'avant d'embrasser mes genoux, Monsieur me débitoit, croyant parler à vous?
Page 284 - Vous en parlez, monsieur, un peu trop à votre aise. Vous avez les plaisirs; et moi, tout l'embarras. Vous et vos créanciers, je vous ai sur les bras. C'est moi qui les écoute, et qui les congédie. Je suis las de jouer, pour vous, la comédie, De vous celer, d'oser remettre au lendemain, Pour emprunter encore, avec un front d'airain.
Page 288 - N'hypothéquez-vous pas l'auberge et le tailleur? DAMIS. Sans doute, et sur un fonds de la plus noble espèce. Le Théâtre-Français donne aujourd'hui ma pièce. Le secret m'est gardé. Hors un acteur et toi, Personne au monde encor ne sait qu'elle est de moi. Ce soir même on la joue : en voici la nouvelle. Mon talent à l'Europe aujourd'hui se révèle. Vers l'immortalité je fais les premiers pas ; Cher ami, que pour moi ce grand jour a d'appas ! Autre espoir...
Page 341 - II ne couronne point ceux que la crainte arrête. Ces maîtres même avaient les leurs en débutant; Et tout le monde alors put leur en dire autant.
Page 264 - Elle aime éperdument ces vers passionnés, Que votre ami compose, et que vous nous donnez ; Et je guette l'instant d'oser dire à la belle, Que ces vers sont de vous, et qu'ils sont faits pour elle.
Page 290 - L'embarras où je suis mérite un peu d'égards. Une pièce affichée ; une autre dans la tête ; Une où je joue ; une autre, à lire toute prête : Voilà de quoi, sans doute, avoir l'esprit tendu.
Page 378 - Eh quoi! Dorante, après mille et mille assurances, Qui, tout à l'heure encor, passaient vos espérances, Le reproche et l'injure aigrissaient vos discours, Et sur le ton plaintif on vous trouve toujours? DORANTE. Avant que sur ce ton vous le preniez vous-même, Vous qui savez, madame, à quel point je vous aime, Souffrez qu'on vous instruise ; après quoi décidez Si mes soupçons jaloux n'étaient pas bien fondés.
Page 339 - A ces beaux sentiments les dignités sont dues. La moitié de mon bien remise en ton pouvoir, Parmi nos sénateurs, s'offre à te faire asseoir. Ton esprit généreux, si la vertu t'est chère, Si tu prends à sa cause un intérêt sincère, Ne préférera pas, la croyant en danger, L'effort de la défendre au droit de la juger.