Révol ution de 1830 et situation présente (Septembre 1832) expliquées et éclairées par les Revolutions de 1789, 1792, 1799 et 1804A. Mie, 1832 - 389 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
1er août août armée Autrichiens avez Belges Belgique Bonaparte Bourbons brave cabinet carlistes Casimir Périer cent chambre Charles Charles X Charte Charte de 1814 citoyens commission municipale conférence confiance congrès conseil consent conserver conspirations constitution contre-révolutionnaires déclare demande députés despotisme diplomatie dit-il duc d'Orléans Dupin Dupont de l'Eure enfans envoyé faction garde nationale général gouvernement provisoire guerre Guillaume Guizot intérêts juste-milieu l'Angleterre l'armée l'Autriche l'étranger l'Europe l'indépendance l'intérêt l'Italie Lafayette Laffitte Lamarque légitimité liberté lieutenant-général du royaume Louis XVI Louis-Philippe malheurs Mauguin menaces ment Messieurs ministres monarchie Moniteur Mortemart N'est-ce Napoléon nation négociations Nicolas pairs paix patrie patriotes pays Périer peuple police Pologne polonaise populaire président prince proclamation protestation protocole Prusse puissances refuse répond représentans républicains république restauration révolution rien rois royale Russie Sainte-Alliance sang sauver séance Sébastiani secours sentimens serait seulement soldats souveraineté système Talleyrand Thiers tion trahison tribune tromper trône troupes Varsovie veut victoire violer vote
Popular passages
Page 122 - Il en a toujours défendu les intérêts et professé les principes. Il respectera nos droits car il tiendra de nous les siens. Nous nous assurerons par des lois toutes les garanties nécessaires pour rendre la liberté forte et durable : — le rétablissement de la garde nationale avec l'intervention des gardes nationaux dans le choix des officiers ; — l'intervention des citoyens dans la formation des administrations départementales et municipales ; — le jury pour les délits de la presse...
Page 122 - Paris attaqué a fait triompher par les armes la cause sacrée qui venait de triompher en vain dans les élections. Un pouvoir usurpateur de nos droits, perturbateur de notre repos, menaçait à la fois la liberté et l'ordre : nous rentrons en possession de l'ordre et de la liberté. Plus de crainte pour les droits acquis, plus de barrière entre nous et les droits qui nous manquent encore. « Un gouvernement qui sans délai nous garantisse ces biens est aujourd'hui le premier besoin de la patrie....
Page 135 - Le passé m'est douloureux ; je déplore les infortunes que j'aurais voulu prévenir ; mais au milieu de ce magnanime élan de la capitale et de toutes les cités françaises, à l'aspect de l'ordre renaissant avec une merveilleuse promptitude après une résistance pure de tout excès, un juste orgueil national émeut mon cœur, et j'entrevois avec confiance l'avenir de la patrie. Oui, messieurs, elle sera heureuse et libre, cette France qui...
Page 119 - France, en ce moment réunis à Paris, ont exprimé le désir que je me rendisse dans cette capitale pour y exercer les fonctions de lieutenant général du royaume. Je n'ai pas balancé à venir partager vos dangers, à me placer au milieu de votre héroïque population, et à faire tous mes efforts pour vous préserver de la guerre civile et de l'anarchie.
Page 13 - J'espère que Votre Majesté approuvera mes idées, et qu'elle me gardera le secret le plus absolu sur la démarche que je fais auprès d'elle : elle sentira aisément que les circonstances où je me trouve m'obligent à la plus grande circonspection : c'est ce qui fait qu'il n'ya que le baron de Breteuil qui soit instruit de mon secret, et Votre Majesté peut lui faire passer ce qu'elle voudra.
Page 144 - En présence de Dieu je jure d'observer fidèlement la Charte constitutionnelle avec les modifications exprimées dans la déclaration, de ne gouverner que par les lois et selon les lois, de faire rendre bonne et exacte justice à chacun selon son droit et d'agir en toutes choses dans la seule vue de l'intérêt, du bonheur et de la gloire du peuple français.
Page 133 - Mon cousin, je suis trop profondément peiné des « maux qui affligent ou qui pourraient menacer mes « peuples pour n'avoir pas cherché un moyen de les « prévenir. J'ai donc pris la résolution d'abdiquer la « couronne en faveur de mon petit-fils le duc de Bor
Page 142 - ... sentiments qui agitent mon cœur dans cette grande conjoncture , mais il en est un qui les domine tous , c'est l'amour de mon pays ; je sens ce qu'il me prescrit , et je le ferai.
Page 133 - Nous réglerons ensuite les autres mesures qui seront la conséquence du changement de règne. Je vous renouvelle, mon cousin, l'assurance des sentiments avec lesquels je suis votre affectionné cousin.
Page 54 - Rois légitimes; ils peuvent même faire plus, parce qu'ils professent toujours le principe que, pour le bonheur de l'Europe, il faut que la France soit grande et forte; Qu'ils reconnaîtront et garantiront la Constitution que la Nation française se donnera. Ils invitent...