Conduite des princes de la maison de Bourbon durant la révolution: l'émigration et le consulat (1790 a 1805) |
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agens Altesse Royale Anglais anglomane armées assemblée de notables ASSEMBLÉE NATIONALE atroce avaient bientôt bles blique Bouillé Bourbons brigands çais Calonne camp chef CHIG citoyens coalisées Coblentz comité complots comte d'Artois Condé conspiration constitution Convention nationale cour courage crimes Cte REAL d'Autriche déclaration décret départemens despotisme duc d'Orléans Dumouriez dynastie émigrés ennemis envoyé espérances événemens exciter frère frontières général gloire gouvernement guerre civile Henri IV hommes intrigues jour l'Angleterre l'armée l'assemblée l'empereur l'Europe l'Ile-Dieu lâches Landau législative lettre liberté long-temps Louis XIV Louis XVI Majesté mées ment MIC UNIV MICHI MICHIG mille millions ministres monarque Moniteur Monsieur Moselle n'avait nation patrie patriotisme perfides Pichegru Pilnitz Pitt politique prince Prusse public puissances étrangères régent règne répu républicains république révolution Rhin rois royaume RSITY Saint-James secret sentimens SITY Suwarow tion tisme Toulon trahison trône troupes tyrans UNIV GAN UNIV MIC UNIVE UNIV Vendée victoire voilà XVIII
Popular passages
Page 45 - Ne professons tous, à compter de ce jour, ne professons tous, je vous en donne l'exemple, qu'une seule opinion, qu'un seul intérêt, qu'une seule volonté, l'attachement à la Constitution nouvelle, et le désir ardent de la paix, du bonheur et de la prospérité de la France.
Page 202 - Prusse, ayant entendu les désirs et les représentations de Monsieur et de M. le comte d'Artois , déclarent conjointement qu'elles regardent la situation où se trouve actuellement Sa Majesté le roi de France , comme un objet d'un intérêt commun à tous les souverains de l'Europe : elles espèrent que cet intérêt ne peut manquer d'être reconnu par les puissances dont le secours est réclamé ; et qu'en conséquence elles ne refuseront pas d'employer , conjointement avec leurs dites Majestés,...
Page 222 - ... embarqué; mais qu'en partant, déjà fâché de s'être tant prononcé, il avait chargé M. le duc d'Harcourt, et lui avait laissé les ordres les plus positifs pour solliciter et demander l'ordre de son retour; que M. le duc d'Harcourt avait été consterné et fort embarrassé de cette extraordinaire négociation, et n'avait éprouvé que des refus de la part du Gouvernement, qui. ayant fait des frais immenses pour cette expédition, s'était impérieusement refusé à expédier cet ordre:...
Page 181 - Sire, mon frère et seigneur, le comte de Vergennes m'a remis de la part de Votre Majesté une lettre dont l'adresse, malgré mes noms de baptême qui s'y trouvent est si peu la mienne, que j'ai pensé la lui rendre sans l'ouvrir. Cependant, sur...
Page 87 - Roi , par ses intentions, ses vertus et son rang suprême , devait en être le chef , puisqu'elle ne pouvait pas être avantageuse à la nation , sans l'être également au monarque ; enfin , que l'autorité royale devait être le rempart de la liberté nationale , et la liberté nationale , la base de l'autorité royale.
Page 202 - Sa Majesté l'empereur et Sa Majesté le roi de Prusse, ayant entendu les désirs et les représentations de Monsieur et de M. le comte d'Artois , déclarent conjointement qu'elles regardent la situation où se trouve actuellement Sa Majesté le roi de France , comme un objet d'un intérêt commun à tous les souverains de l'Europe...
Page 294 - Quelles sont donc les espérances de ce jeune esclave d'un roi en démence, de ce froid Pitt, insensible à toute autre gloire qu'à celle des oppresseurs, qui n'a de la politique que les crimes, du gouvernement que les calculs, de la fortune que l'avarice, de la renommée que les intrigues? C'est lui que la flatterie vient de nommer le soutien de la Constitution anglaise ; c'est lui dont l'effigie gravée sur sa meilleure raison, sur l'argent, est le signe de ralliement de ses émissaires en France....
Page 203 - Majestés, les moyens les plus efficaces relativement à leurs forces, pour mettre le roi de France en état d'affermir, dans la plus parfaite liberté, les bases d'un gouvernement monarchique, également convenable aux droits des souverains et au bien-être de la nation française.
Page 309 - C'est ainsi qu'eu s'éloignant de la République ce qui restera de bien lâche , de bien vil , de bien égoïste parmi les Français ne se battra plus que pour le choix d'un maître , d'un tyran , et demandera à genoux aux puissances étrangères de quelle famille , ou plutôt de quel métal elles veulent leur faire un roi ! » Loin de nous , citoyens , un aussi profond avilissement! Dans dix jours la République est établie par le peuple, et tous les Tarquins doivent disparaître ! » Nous vous...
Page 301 - C'est dans les plaies gangréneuses que la médecme porte le fer et le feu : c'est à Mortagne , à Cholet, à Chemillé , que la médecine politique doit employer les mêmes moyens et les mêmes remèdes.