Histoire de France, pendant le dix-huitième siècle, Volume 1chez F. Buisson, 1808 |
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accusé Albéroni ames avaient banque bientôt c'était cardinal de Noailles cardinal Dubois Charles XII chesse clergé comte conseil conspiration cour courtisans crime croyait crut czar d'Aguesseau d'Albéroni d'Argenson d'Espagne d'Utrecht dauphin déclarer devait disgrâce donner duc d'Or duc d'Orléans duc de Bourbon duc de Noailles duc de Saint-Simon duc du Maine duchesse de Berry duchesse du Maine ducs et pairs épouse espagnole esprit eût faisait femme finances flattait fût gent guerre hommes intrigues jansénistes jésuites Joly de Fleury jour l'abbé Dubois l'Angleterre l'Autriche l'État laissa léans long-temps Louis XIV madame de Maintenon maréchal de Villeroi ment mille ministre monarque montra mort mourut n'avait n'osait négociations nobles paix paraissait parlement parut père Le Tellier peuple Philippe plaisirs politique porté pouvait pré premier prétendant prince Eugène princesse des Ursins public qu'un régent règne reine royaume s'était seul soupçons Stairs succès systême tion trône vait vices Villars voulut
Popular passages
Page 101 - Mon enfant, vous allez être un grand roi ; ne m'imitez pas dans le goût que j'ai eu pour les bâtiments, ni dans celui que j'ai eu pour la guerre ; tâchez, au contraire, d'avoir la paix avec vos voisins. Rendez à Dieu ce que vous lui devez ; reconnaissez les obligations que vous lui avez, faites-le honorer par vos sujets. Suivez toujours les bons conseils, tâchez de soulager...
Page 113 - ... que j'aie droit à la régence, j'ose vous assurer, messieurs, que je la mériterai par mon zèle pour le service du roi et par mon amour pour le bien public...
Page 25 - HÉLAS, mon bon duc, Dieu nous a ôté toute notre espérance pour l'Église et pour l'État. Il a formé ce jeune prince ; il l'a orné ; il l'a préparé pour les plus grands biens : il l'a montré au monde, et aussitôt il l'a détruit. Je suis saisi d'horreur , et malade de saisissement sans maladie.
Page 112 - Mou neveu, j'ai fait un testament où je vous ai conservé tous les droits que vous donne votre naissance; je vous recommande le Dauphin, servez-le aussi fidèlement que vous m'avez servi, et travaillez à lui conserver son royaume. S'il vient à manquer, vous serez le maître, et la couronne vous appartient...
Page 112 - J'ai fait les dispositions que j'ai cru les plus sages'; mais comme on ne saurait tout prévoir, s'il ya quelque chose qui ne soit pas bien , on le changera.
Page 102 - Que votre exemple en soit un pour tous mes autres sujets. Suivez les ordres que mon neveu vous donnera, il va gouverner le royaume.
Page 148 - On buvait d'autant, on s'échauffait, on disait des ordures à gorge déployée, et des impiétés à qui mieux mieux, et quand on avait bien fait du bruit, et qu'on était bien ivre, on s'allait coucher, et on recommençait le lendemain.
Page 148 - C'était en ces séances où chacun était repassé, les ministres et les familiers tout au moins comme les autres, avec une liberté qui était licence effrénée. Les galanteries passées et présentes de la cour et de la ville sans ménagement ; les vieux contes, les disputes, les plaisanteries, les ridicules, rien ni personne n'était épargné.
Page 122 - Le 12 septembre, l'arrêt du parlement reçut une sanction solennelle dans un lit de justice. Un roi, âgé de cinq ans, y parut pour entendre casser, en son nom, le testament de son bisaïeul, qui, au même âge et dans une même pompe , avait entendu casser le testament de son père. La duchesse de Ventadour était assise aux pieds du roi, et représentait une reine-mère. Ce fut elle qui annonça , au nom du jeune roi, que le chancelier allait déclarer ses volontés.
Page 165 - Mille gens obscurs s'offraient à ces recherches, et venaient apporter leurs minces découvertes; la plupart m'étaient renvoyés, ou avertis du moins de s'adresser à moi. Un entre autres, renommé par son grand savoir (c'était Boivin l'aîné, plus Hébreu que Français, plus au fait des usages des Chaldéens que de ceux de son pays, qui ne connaissait d'autre cour que celle de Sémiramis), demanda d'être introduit à la nôtre avec ses antiques trésors, peu utiles à l'affaire dont il s'agissait.