Œuvres de Voltaire, Volume 1; Volume 41

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Chez Stoupe, Imprimeur, 1792
 

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Popular passages

Page 533 - Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois , Et crois toujours la voir pour la première fois.
Page 253 - D'une nuit qui laissait peu de place au courage : Mes soldats presque nus, dans l'ombre intimidés, Les rangs de toutes parts mal pris et mal gardés, .Le désordre partout redoublant...
Page 66 - Quoi ! sire ! on vous conseille de monter sur mer , comme s'il n'y avait pas d'autre moyen de conserver votre royaume que de le quitter! Si vous n'étiez pas en France, il faudrait percer au travers de tous les hasards et de tous les obstacles pour y venir : et , maintenant que vous y êtes , on voudrait que vous en sortissiez! Et vos amis seraient d'avis que vous fissiez de...
Page 280 - Un grand homme et un médiocre peuvent avoir aisément un parti à la cour, dans l'armée, à la ville, dans la littérature. On peut avoir un parti par son mérite, par la chaleur et le nombre de ses amis, sans être chef de parti.
Page 119 - Vous chez qui la guerrière audace Tient lieu de toutes les vertus , Concevez Socrate à la place Du fier meurtrier de Clitus ; Vous verrez un roi respectable , Humain, généreux, équitable, Un roi digne de vos autels : Mais , à la place de Socrate , Le fameux vainqueur de l'Euphrate Sera le dernier des mortels.
Page 426 - Notre Magot prit pour ce coup Le nom d'un port pour un nom d'homme.
Page 121 - Je vois monter nos cohortes La flamme et le fer en main ; Et sur les monceaux de piques , De corps morts, de rocs, de briques, S'ouvrir un large chemin.
Page 226 - Les principes du christianisme, bien gravés dans le cœur, seraient infiniment plus forts que- ce faux honneur des monarchies, ces vertus humaines des républiques, et cette crainte servile des états despotiques.
Page 262 - Et puis ose accuser le destin d'injustice Quand tu vois que les tiens s'arment pour ton supplice, Et que, par ton exemple à ta perte guidés, Ils violent des droits que tu n'as pas gardés!
Page 67 - Sire, nous sommes en France, il nous y faut enterrer : il s'agit d'un royaume, il faut l'emporter ou y perdre la vie ; et quand même il n'y aurait point d'autre sûreté pour votre personne sacrée que la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieux mille fois mourir de pied ferme, que de vous sauver par ce moyen.

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