Morale et société

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Bloud, 1908 - Christian sociology - 344 pages
 

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Popular passages

Page 152 - On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.
Page 153 - La responsabilité ci-dessus a lieu, à moins que les père et mère, instituteurs et artisans, ne prouvent qu'ils n'ont pu empêcher le fait qui donne lieu à cette responsabilité.
Page 43 - Le vice et la vertu sont des produits comme le vitriol et le sucre, et toute donnée complexe naît par la rencontre d'autres données plus simples dont elle dépend.
Page 129 - que tu ne voudrais pas qu'on te fît...
Page 123 - ... pas faire à autrui ce que nous ne voudrions pas qu'on nous fît.
Page 247 - C'est la morale chrétienne... mais elle n'est possible qu'avec la foi chrétienne, et je n'avais pas la foi... On m'avait enseigné aussi, d'autre part, que toute créature a le droit de se développer comme une plante fleurit, le droit de vivre sa vie, avant de vieillir et de mourir... — Oui, dit Noël. — Le devoir de dévouement aux malheureux et aux faibles, le droit personnel de vivre et de chercher le bonheur, ce double idéal contradictoire a hanté toute ma jeunesse... Je n'ai pas su...
Page 80 - ... être autrement qu'elle est démontrée, et l'esprit n'ayant d'ailleurs aucun moyen d'infirmer une vérité démontrée ; elle est universelle et invariable en ce qu'elle a pour objets des causes agissant partout et toujours de la même manière ; enfin elle est impersonnelle en ce qu'elle est la même pour tous les hommes, en tous temps et en tous lieux. La théorie diffère des principes et de la science en ce qu'elle est démontrable, contestable, particulière, variable et personnelle. Tandis...
Page 342 - Vie chrétienne, par le même. 3' édit., 1 vol. : 3 fr. 50 ; franco : 4 fr. Ces trois ouvrages ont été couronnés par l'Académie française (1906). Maine de Biran, par G. MICHELET, professeur à l'Institut catholique de Toulouse. 2
Page 7 - Et les uns, tels les philosophes du xvin ° siècle, professent que c'est le social qui conditionne et fait le moral, que ce sont les institutions et les lois sociales qui font la moralité humaine, qu'être moral, c'est se conformer aux lois, et, par conséquent, que tant valent les lois, tant valent les...

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