OEuvres complètes de Voltaire: Correspondance (années 1711-1776, nos 1-9750) 1880-82Garnier frères, 1881 |
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acte aime assez aura avez beau bontés Bourgogne Cayrol et François château de Ferney cher ange chose Cinna Clairon cœur comédie comédiens COMTE D'ARGENTAL Cramer crois curé d'Alembert daignez Damilaville Decroze Délices Dieu Dijon dire divins anges donner duc de Choiseul duc de Villars écrire Éditeurs envoyé êtes Fanime Fessy fille frère Fréron Genève gens goût homme imprimer J'ai l'honneur d'être j'aime j'aurai j'en jamais jésuites jouer l'abbé l'Académie l'édition Lekain madame mandé mérite Mile Corneille mille Mlle Mme Denis monsieur mont Jura n'ai nation novembre Omer ouvrage paquet pardon parler pauvre pays de Gex pense père petite peux philosophe pièce Pierre Pierre Corneille plaisir Prault président remerciements respect rien Rodogune Ruffey sais scène sentiments sera sieur Tancrède tendre théâtre Thieriot tragédie très-humble et très-obéissant très-obéissant serviteur Tronchin Trublet Voilà Voltaire voudrais Voyez la lettre Voyez la note Voyez tome XXIV Ximenès Zulime
Popular passages
Page 363 - ... verum ubi plura nitent in carmine, non ego paucis offendar maculis, quas aut incuria fudit aut humana parum cavit natura.
Page 293 - Vos jours toujours sereins coulent dans les plaisirs ; L'empire en est pour vous l'inépuisable source; Ou, si quelque chagrin en interrompt la course, Tout l'univers, soigneux de les entretenir, S'empresse à l'effacer de votre souvenir. Britannicus est seul. Quelque ennui qui le presse, II ne voit, dans son sort, que moi qui s'intéresse, Et n'a pour tout plaisir, seigneur, que quelques pleurs Qui lui font quelquefois oublier ses malheurs.
Page 557 - Qu'on pende le prédicant Rochette', ou qu'on lui donne une abbaye, cela est fort indifférent pour la prospérité du royaume des Francs; mais j'estime qu'il faut que le parlement le condamne à être pendu, et que le roi lui fasse grace. Cette humanité le fera aimer de plus en plus; et si c'est vous, monseigneur, qui obtenez cette grace du roi , vous serez l'idole de ces faquins de huguenots.
Page 55 - Tronchin. qui lui fournirait une voiture jusqu'à mon château, ou bien une femme irait la prendre dans mon équipage. Si cela convient, je suis à ses ordres, et j'espère avoir à vous remercier jusqu'au dernier jour de ma vie de m'avoir procuré l'honneur de faire ce que devait faire M. de Fontenelle. Une partie de l'éducation de cette demoiselle...
Page 89 - Ah mon cher maître, si vous voyiez la Clairon traversant la scène à demi renversée sur les bourreaux qui l'environnent, ses genoux se dérobant sous elle, les yeux fermés, les bras tombants comme morte; si vous entendiez le cri qu'elle pousse en...
Page 121 - L'infâme persécution ne servira qu'à votre gloire ; puisse voire gloire servir à votre fortune, et puisse votre travail immense ne pas nuire à votre santé! Je vous regarde comme un homme nécessaire au monde, né pour l'éclairer, et pour écraser le fanatisme et l'hypocrisie.
Page 293 - Tout ce que vous voyez conspire à vos désirs ; Vos jours toujours sereins coulent dans les plaisirs ; L'empire en est pour vous l'inépuisable source : Ou , si quelque chagrin en interrompt la course , Tout l'univers, soigneux de les entretenir, S'empresse à l'effacer de votre souvenir.
Page 120 - Son nez ressemble à celui de madame de Ruffec; elle en a le minois de doguin , de plus beaux yeux, une plus belle peau, une grande bouche assez appétissante, avec deux rangs de perles. Si quelqu'un a le plaisir d'approcher ses dents de celles-là , je souhaite que ce soit plutôt un catholique qu'un huguenot; mais ce ne sera pas moi, sur ma parole.
Page 181 - Vous nous reprochez nos e muets comme un son triste et sourd qui expire dans notre bouche; mais c'est précisément dans ces e muets que consiste la grande harmonie de notre prose et de nos vers. Empire, couronne, diadème, flamme, tendresse, victoire; toutes ces désinences heureuses laissent dans l'oreille un son qui subsiste encore après le mot prononcé, comme un clavecin qui résonne quand les doigts ne frappent plus les touches.
Page 54 - Je suis vieux , j'ai une nièce qui aime tous les arts et qui réussit dans quelques-uns ; si la personne dont vous me parlez , et que vous connaissez sans doute , voulait accepter auprès de ma nièce l'éducation la plus honnête, elle en aurait soin comme de sa fille : je chercherais à lui servir de père.