Les journaux rouges: histoires critiques de tous les journaux ultra-républicains publiés à Paris du 24 février au 1 septembre 1848

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Giraud et Cie, 1848 - 138 pages
 

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Page 63 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
Page 57 - Les principes de cette sainte doctrine sont, qu'il est aussi impossible à un riche d'entrer dans le royaume des cieux qu'à un chameau de passer par le trou d'une aiguille ; que le riche est damné, uniquement parce qu'il est riche.
Page 11 - Nous voulons substituer dans notre pays la morale à l'égoïsme , la probité à l'honneur, les principes aux usages , les devoirs aux bienséances , l'empire de la raison à la tyrannie de la mode, le mépris du vice au mépris du malheur, la fierté à l'insolence , la grattdeur d'ame à la vanité , l'amour de la gloire à l'amour de l'argent , les bonnes gens...
Page 140 - De quel droit Dieu me dirait-il encore : Sois saint, parce que je suis saint? Esprit menteur, lui répondrai-je, Dieu imbécile, ton règne est fini, cherche parmi les bêtes d'autres victimes. Je sais que je ne suis et ne puis jamais devenir saint; et comment le serais-tu, toi, si je te ressemble?
Page 121 - ... n'en fournit pas d'exemple ; des lois attentatoires au droit de réunion, détruit de fait; l'esclavage et la ruine de la presse, par l'application monstrueuse de la législation monarchique remise en vigueur; la garde nationale...
Page 8 - ... souveraineté. Entre le danger de perdre cette conquête par le fait d'une assemblée incapable, ou par celui d'un mouvement d'indignation populaire, le Gouvernement provisoire ne peut que vous avertir et vous montrer le péril qui vous menace. Il n'a pas le droit de violenter les esprits et de porter atteinte au principe du droit public.
Page 7 - Mais dix-huit ans de mensonge opposent au régime de la vérité des obstacles qu'un souffle ne renverse pas; les élections, si elles ne font pas triompher la vérité sociale, si elles sont l'expression des intérêts d'une caste, arrachée à la confiante...
Page 7 - Il n'y aurait alors qu'une voie de salut pour le peuple qui a fait les barricades, ce serait de manifester une seconde fois sa volonté, et d'ajourner les décisions d'une fausse représentation nationale.
Page 122 - ... pas non plus d'échapper à la Justice inexorable qui pèse les œuvres et compte les temps. Leur triomphe sera court. Le passé qu'ils veulent rétablir est désormais impossible. A la place de la royauté, qui, à peine debout, retomberait d'elle-même sur un sol qui refuse de la porter, ils ne parviendront à constituer que l'anarchie, un désordre profond, dans lequel aucune nation ne peut vivre, et de peu de durée dès lors. En vain ils essaieraient de le prolonger par la force.
Page 7 - Paris se regarde, avec raison, comme le mandataire de toute la population du territoire national; Paris est le poste avancé de l'armée qui combat pour l'idée républicaine; Paris est le rendez-vous, à certaines heures, de toutes les volontés généreuses, de toutes les forces morales de la France. Paris ne séparera pas sa cause de la cause du peuple, qui souffre, attend et réclame d'une extrémité à l'autre du pays. Si l'anarchie travaille au loin , si les influences sociales pervertissent...

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