Histoire de France depuis les origines jusqu'a nos jours, Volume 8

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Popular passages

Page 628 - Si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles, que je ne peux pas, que je ne veux pas prévoir, je trouverais la force de les surmonter dans ma résolution de maintenir la paix publique, dans la juste confiance des Français et dans l'amour qu'ils ont toujours montré pour leur roi.
Page 628 - ... fait du concours permanent des vues politiques de votre Gouvernement avec les vœux de votre peuple, la condition indispensable de la marche régulière des affaires publiques. Sire, notre loyauté, notre dévouement .nous condamnent « à vous dire que ce concours n'existe pas...
Page 241 - L'intérêt de ma gloire et celui de mon bonheur sembleraient avoir marqué le terme de ma vie publique , au moment où la paix du monde est proclamée.
Page 154 - Vous l'avez violée au 18 fructidor; vous l'avez violée au 22 floréal; vous l'avez violée au 30 prairial. La constitution ! elle est invoquée par toutes les factions, et elle a été violée par toutes; elle ne peut être pour nous un moyen de salut, parce qu'elle n'obtient plus le respect de personne; la constitution violée, il faut un autre pacte, de nouvelles garanties.
Page 63 - L'Europe, qui avait pris les armes contre la république française, les a posées. Votre nation reste seule, et cependant le sang va couler plus que jamais.
Page 469 - Venez, mon fils, je serai votre père, vous n'y perdrez rien. La conduite de votre père afflige mon cœur; sa maladie seule peut l'expliquer. Quand vous serez grand, vous paierez sa dette et la vôtre. N'oubliez jamais , dans quelque position que vous placent ma politique et l'intérêt de mon Empire , que vos premiers devoirs sont envers moi , vos seconds envers la France : tous vos autres devoirs, même ceux envers les peuples que je pourrais vous confier, ne viennent qu'après.
Page 151 - Soldats , le décret extraordinaire du conseil des anciens est conforme aux articles 102 et 105 de l'acte constitutionnel. Il m'a remis le commandement de la ville et de l'armée. > Je l'ai accepté pour seconder les mesures qu'il va prendre, et qui sont tout entières en faveur du peuple. > La République est mal gouvernée depuis deux ans. Vous avez espéré que mon retour mettrait un terme à tant de maux; vous l'ave/ célébré avec une union qui m'impose des obligations que je remplis: vous...
Page 571 - Napoléon, fidèle à son serment, déclare « qu'il est prêt à descendre du trône, à quitter « la France et même la vie pour le bien de la « patrie, inséparable des droits de son fils, de « ceux de la régence de l'impératrice, et du « maintien des lois de l'empire.
Page 242 - J'ai été appelé à la magistrature suprême dans des circonstances telles, que le peuple n'a pu peser dans le calme de la réflexion le mérite de son choix. « Alors la république était déchirée par la guerre civile ; l'ennemi menaçait les frontières ; il n'y avait plus ni sécurité ni gouvernement.

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