Le Rénovateur, Volume 1; Volume 3

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1832
 

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Page 10 - S'il ya des périls à suivre ce mouvement du cœur et de la conscience, nous les acceptons. L'histoire et la reconnaissance des Français recueilleront nos noms, elles les légueront à l'estime de la postérité. » En conséquence, » Le conseil général du département de la Seine , conseil municipal de Paris, spontanément réuni, » Déclare, à l'unanimité de ses membres...
Page 8 - C'est à la ville de Paris qu'il appartient , dans les circonstances actuelles , d'accélérer la paix du monde ; son vœu est attendu avec l'intérêt que doit inspirer un si immense résultat; qu'elle se prononce , et, dès ce moment, l'armée qui est devant ses murs devient le soutien de ses décisions. Parisiens ! vous connaissez la situation de votre patrie, la conduite de Bordeaux, l'occupation amicale de Lyon , les maux attirés sur la France , et les dispositions véritables de vos concitoyens....
Page 8 - La religion que professe une grande partie des nations en guerre actuellement, la justice et l'équité générales, l'humanité enfin, s'intéressent également à ce que Sa Sainteté soit remise en liberté; et les soussignés sont persuadés qu'ils n'ont qu'à témoigner ce vœu, et qu'à demander, au nom de leurs Cours, cet acte de justice au Gouvernement...
Page 9 - La mesure était illégale et compromettait sans retour ceux qui s'en rendaient complices ; mais les chefs de la serait soutenu par les forces alliées , il s'adressa à chacun de nous. Lorsque mon tour de parler fut venu, j'éclatai par la déclaration que nous étions tous royalistes ; que toute la France l'était comme nous ; que, si elle ne l'avait pas montré , il ne fallait en accuser que les négociations continues de Châtillon ; qu'elles avaient suffi pour tout...
Page 10 - ... le célibat forcé de nos filles, la ruine de toutes les fortunes, le veuvage prématuré de nos femmes, le désespoir des pères et des mères, à qui, d'une nombreuse postérité, il ne reste plus la main d'un enfant pour leur fermer les yeux; voilà ce que nous ont produit ses victoires!
Page 238 - ... lendemain. M. de Mortemart entretint Charles X du soulèvement de Versailles, et de la situation de Paris ; il le supplia de prendre de nouvelles mesures, disant que l'existence même du trône lui semblait fortement compromise : « Vous êtes né dans la Révolution, lui répondit le roi en souriant, vous voyez les choses d'après les nouvelles idées, et le moindre bruit vous étonne. Quant à moi, je n'ai pas oublié comment les choses se sont passées il ya quarante ans; je ne veux pas, comme...
Page 10 - Vos magistrats seraient traîtres envers vous et la patrie, si, par de viles considérations personnelles, ils comprimaient plus longtemps la voix de leur conscience. Elle leur crie que vous devez tous les maux qui vous accablent à un seul homme. » C'est lui qui, chaque année, par la conscription, décime nos familles. Qui de nous n'a perdu un fils, un frère, des parents, des amis?
Page 8 - CHARLES STEWART , lieutenant-général. Les soussignés plénipotentiaires des cours alliées, en voyant avec un vif et profond regret rester sans fruit, pour la tranquillité de l'Europe, les négociations entamées à Châtillon , ne peuvent se dispenser de s'en occuper encore avant leur départ, en adressant la présente note à M.
Page 238 - En disant ces mots je l'ai quitté , et , sans perdre un instant , j'ai pris le chemin de la parle jaune, qui ferme l'extrémité du Trocadero. On annonçait que les insurgés voulaient l'attaquer ; une partie de ma compagnie s'y trouvait déjà pour la défendre ; je voulais partager les périls de mes gardes , et en même temps me soustraire aux sollicitations de M. de Polignac. Je n'avais pas encore atteint la porte jaune , que je me suis entendu appeler par plusieurs valets de pied et un maréchaldes-logis...
Page 9 - L'empereur s'adressa de nouveau au roi de Prusse et au prince de Schwartzenberg : ils répondirent dans un sens parfaitement conforme à celui des opinions que nous avions énoncées. Eh bien ! dit alors l'empereur Alexandre, je déclare que je ne traiterai plus avec l'empereur Napoléon : il fut observé que Napoléon seul se trouvait...

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