Histoire des Français, Volume 12

Front Cover
 

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 489 - Richemont, qui n'étaient que blessés. Ils furent emmenés prisonniers avec le maréchal Boucicault, le duc de Bourbon, les comtes d'Eu et de Vendôme, les sires d'Harcourt et de Craon, et bien d'autres, en nombre infiniment moins grand cependant que ceux qui avaient péri. Le héraut d'armes de France avait été pris. „Montjoie, lui dit le roi d'Angleterre, qui de nous deux a la victoire, de moi ou du roi de France?
Page 408 - Tout à coup cependant elle s'échappe de la place de l'Hôtel-de- Ville , et se précipite vers la Bastille. Environ trois mille hommes armés entourent cette forteresse , et deux gentilshommes du duc de Bourgogne , Hélyon de Jacqueville et Robinet de Mailly , se mettent à la tête des insurgés ; ils leur font occuper toutes les issues de la place, tant du côté de la ville que du côté de la campagne , et ils les disposent pour une attaque selon les régles de l'art de la guerre.
Page 286 - Si j'étois théologien, il me pourroitbien appartenir, attendu uneconsidération que j'ai en cette matière , c'est à savoir que tout docteur en théologie est tenu de labourer à excuser et justifier son maître et son seigneur , lui garder , et défendre son honneur et bonne renommée, en tant comme la vérité se peut étendre , mêmement quand sondit seigneur est bon et loyal, et n'a de rien mépris. » Je prouve cette considération être vraie; car c'est l'office des maîtres docteurs en...
Page 475 - ... il en seroit temps, feroit ce qui seroit convenable. La sagesse du roi ne fit rien du tout, et le 22 sep- 1415. tembre il fallut livrer la ville. Il paroît qu'une partie de la garnison se refusa à exécuter la capitulation , que les Anglais furent obligés de livrer un assaut, et que ce fut leur motif pour traiter Harfleur avec un redoublement de sévérité. Les chevaliers et les plus riches bourgeois furent mis à rançon ; les autres furent obligés de sortir de la ville, et de se retirer...
Page 425 - Dieu, mêmement que la paix, qui tant est bonne et profitable , et laquelle nosdits cousin et neveux , le roi de Sicile, les ducs d'Orléans et de Bourbon , les comtes d'Alençon et d'Eu, depuis tout ce que dit est, ont envoyé leurs ambassadeurs à Paris, lesquels de jour en jour vaquent et entendent diligemment à l'exécution de ladite cédule, laquelle ils ont eue aussi pour agréable et approuvée, et tout ce qui par nous en a été fait. Laquelle chose pourroit être rompue...
Page 578 - Dauphin, dès le lendemain, écrivait à la ville de Paris et aux autres bonnes villes du royaume pour leur annoncer ce qui venait de se passer. Après avoir dit que le Duc l'avait fait attendre dixhuit jours à Montereau, il rapportait ainsi le fait de sa mort. ••Nous lui remontrâmes amiablement comment, nonobstant la paix et ses promesses, il n'avait fait...
Page 361 - Paris , il se proposoit avant tout de faire renoncer sftit le conseil du roi soit la bourgeoisie, à la neutralité qu'ils s'étoient jusqu'alors proposé de maintenir, et de les réduire à une absolue dépendance du duc de Bourgogne. Dans ce but il n'hésita point à faire alliance avec ce qu'il y avoit dans la populace de gens plus grossiers , plus brutaux , mais aussi plus redoutés. Les bouchers formoient à Paris une corporation puissante ; un petit nombre de familles , jouissant d'un monopole...
Page 314 - Bourgogne, et ils répondirent : « Sire, puisqu'il vous plaît à commander, nous lui accordons sa requête, et lui pardonnons la malveillance qu'avions contre lui; car en rien ne voulons désobéir à chose qui soit à votre plaisir...
Page 489 - Parmi les morts se trouvoient le duc de Brabant et le comte de Nevers , frères du duc de Bourgogne ; le duc de Bar et ses deux frères , le connétable d...
Page 379 - ... fort troublé et courroucé , et par espécial quand il sut qu'il avoit été exécuté et mis si honteusement à mort. Et adonc , pour cette saison, tous ceux qui pouvoient être pris et appréhendés tenant le parti du duc d'Orléans et de ses alliés , étoient en très grand danger de leurs vies ; car peu en y avoit qui pour eux osât parler ni faire quête, quelque prochain qu'on leur fût. CHAPITRE XCI. Comment plusieurs capitaines furent envoyés de par...

Bibliographic information