Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e siècle: avec avant-propos et noticesFrançois Barrière, Mathurin Lescure Firmin-Didot, 1859 - France |
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Popular passages
Page 144 - ... soins que vous vous êtes donnés pour y maintenir le bon ordre et le calme, et la justice que le comité de Metz vous a rendue, sont vos...
Page 152 - ... le peuple. Cette révolution est faite, et vous devez en être d'autant moins fâché, que vous n'avez voulu y prendre aucune part ; mais aujourd'hui nous craignons les mêmes maux, l'anarchie , les dissensions civiles, la dissolution de toutes les forces publiques ; nous souhaitons les mêmes biens, le rétablissement du crédit, l'affermissement d'une liberté constitutionnelle , le retour de l'ordre, et une forte mesure du pouvoir exécutif. Une contre-révolution étant heureusement impossible,...
Page 184 - J'ai appris avec une véritable peine les dangers auxquels vous a exposé la prolongation de votre séjour à Metz ; je n'ai point été surpris de la fermeté dont vous avez donné de nouvelles preuves dans cette occasion, mais j'ai du plaisir à vous témoigner ma reconnaissance et ma satisfaction de votre conduite. Louis.
Page 415 - France sans des forces étrangères très-considérables , qui frappent ou plutôt qui menacent sur tous les points ; et que l'ordre ne sera rétabli et maintenu que par un gouvernement, qui, en améliorant le sort du peuple , lui assure à jamais la destruction des anciens abus.
Page 249 - ... près que les circonstances rendaient inévitables. Je lui témoignai mon étonnement , que l'ami du duc d'Orléans qui avait détruit jusqu'au dernier rameau de l'ancien gouvernement , qui , depuis deux ans, n'avait cessé de persécuter le roi, qui avait mis le royaume en combustion , me parlât ainsi. Je lui dis que je ne le croyais pas associé à sa conduite criminelle , mais que constamment attaché à ce prince, lié à son parti, il aurait dû l'abandonner puisqu'il pensait ainsi.
Page 216 - Paris , et conséquemment de sa prison ; de se retirer dans une des places frontières de mon commandement , à mon choix ; de réunir auprès de lui les troupes, ainsi que ceux de ses sujets qui lui étaient restés fidèles ; de chercher à ramener le reste de son peuple égaré par des factieux , et de s'appuyer du secours de ses alliés , si les autres moyens qu'il emploîrait pour rétablir l'ordre et la paix ne suffisaient pas.
Page 161 - Je me flatte , mon cher cousin , que mon caractère vous est assez connu, pour qu'il soit inutile de vous dire que la révolution me reposera justement à la même place où- elle m'a pris. Quelque extraordinaires que soient mes aventures, il le serait encore plus à mes yeux d'en profiter, et j'aime à prendre cet engagement à l'époque où il ne peut plus avoir l'air d'un marché. Je souhaite bien , mon cher cousin , que vous saisissiez les occasions d'en prendre avec la constitution : il est...
Page 230 - J'ai eu depuis deux mois moins de rapports que jamais avec la cour, parce que cela n'était bon à rien et que je ne fais que ce qui peut être utile à mon pays. Mais je crains qu'on n'ait profité de ma négligence pour intriguer, je sais même qu'on a été au moment de les entraîner dans de grandes sottises , et qu'ils se sont arrêtés au bord du précipice. La reine est entourée...
Page 249 - Necker est le seul qui le fut par une ambition réfléchie, mais mal calculée, ainsi qu'on a pu le remarquer. Le duc d'Orléans fut excité par un sentiment de ven->geance contre le roi, et particulièrement contre la reine, que ses amis, ou plutôt les personnes à qui il avait donné sa confiance, firent servir à leur ambition personnelle.
Page 309 - Strasbourg, où ils croyaient avoir des intelligences assurées et des partisans qui leur en auraient livré les portes. Le roi, qui en fut instruit, employa les ordres et même les prières pour les arrêter et pour les empêcher d'exercer aucun acte d'hostilité. Il envoya à cet effet, aux princes ses frères, M. le baron de Vioménil et le chevalier de Coigny, qui leur témoignèrent, de sa part, sa désapprobation sur l'armement de la noblesse française , auquel l'Empereur mit tous les obstacles...