Schizophrénie et soins infirmiers: une approche clinique du traitement et des soins

Front Cover
Afin d'aborder les soins infirmiers aux personnes atteintes de schizophrénie, les auteurs présentent quatre histoires cliniques au travers desquelles ils répondent aux questions que se pose une étudiante. Ils présentent la psychose et plus particulièrement la schizophrénie d'un point de vue historique, épidémiologique et clinique. La prise en charge infirmière est décrite à travers la relation soignant-soigné, mais aussi à travers l'éducation du patient à la prise du traitement. Cela suppose d'effectuer un véritable travail d'apprivoisement qui s'inscrit dans la durée et mobilise tous les intervenants du secteur. À travers l'observation des différentes modalités de prise en charge sont exposés les traitements médicamenteux (sous leurs aspects biochimiques, thérapeutiques), relationnels, psychothérapiques et les différents lieux de soins.
 

Contents

Introduction
1
Une délicieuse énigme
21
Quelles modalités de prise en charge?
102
Soin et thérapeutique
118
Différents lieux de soins
129
Hôpital de jour HDJ 134 Ateliers
136
Quels médicaments pour soigner la schizophrénie?
143
Quelles prises en charge infirmières?
185
143
218
Quelle pratique infirmière face à la nonobservance
228
Risque de nonobservance médicamenteuse
239
Quelles interventions infirmières?
251
le poids de linstitution
264
Conclusion
284
Bibliographie
291
Copyright

118
203

Common terms and phrases

Popular passages

Page 103 - Code pénal, qui remplace désormais l'ancien article 64, dispose que «n'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte au moment des faits d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes».
Page 52 - Fondamentalement, c'est dans une perturbation primaire de la relation libidinale à la réalité que la théorie psychanalytique voit le dénominateur commun des psychoses, la plupart des symptômes manifestes...
Page 277 - que le médicament de beaucoup le plus fréquemment utilisé en médecine générale était le médecin lui-même. Autrement dit, ce n'est pas uniquement la fiole de médicament ou la boîte de cachets qui importent, mais la manière dont le médecin les prescrit à son malade; en fait l'ensemble de l'atmosphère dans laquelle le médicament est donné et pris...
Page 140 - Décret n° 2002-1463 du 17 décembre 2002 relatif aux critères de qualité et conditions d'organisation, de fonctionnement ainsi que d'évaluation des réseaux de santé et portant application de l'article L.
Page 92 - ... ils le dédoublent, lui répondent, lui font écho, lisent en lui, comme il les identifie, les interroge, les provoque et les déchiffre. (...) La folie est vécue toute dans le registre du sens.
Page 47 - ... l'état pathologique n'est pas absence de normes mais présence d'autres normes. (...) La maladie, l'état pathologique, ne sont pas perte d'une norme mais allure de vie réglée par des normes vitalement inférieures ou dépréciées du fait qu'elles interdisent au vivant la participation active et aisée, génératrice de confiance et d'assurance, à un genre de vie qui était antérieurement le sien et qui reste permis à d'autres.
Page 44 - Sans les concepts de normal et de pathologique la pensée et l'activité du médecin sont incompréhensibles. Il s'en faut pourtant de beaucoup que ces concepts soient aussi clairs au jugement médical qu'ils lui sont indispensables. Pathologique est-il un concept identique à celui d'anormal ? Est-il le contraire ou le contradictoire du normal ? Et normal estil identique à sain ?(...) On a souvent noté l'ambiguïté du terme normal qui désigne tantôt un fait capable de description par recensement...
Page 81 - Rantakallio P, Jones P, Moring J, et al. Association between central nervous system infections during childhood and adult onset schizophrenia and other psychoses: a 28-year follow-up.

Bibliographic information