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L'Ambigu,

OU

VARIÉTÉS LITTÉRAIRES ET POLITIQUES;

RECUEIL PÉRIODIQUE,

Publié les 10, 20 et 30 de chaque Mois,

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Ce superbe ennemi des princes de la terre,
Contre eux, contre leurs droits si fierement armé,
Tombe, et meurt foudroyé par le même tonnerre
Qu'il avait allumé.

A LONDRES:

IMPRIMÉ POUR SCHULZE ET DEAN,

13, Poland-Street, Oxford-Street, chez qui l'on peut s'abonner,
AINSI QUE CHEZ M. PELTIER, No. 1, HINDE STREET,
MANCHESTER SQUARE.

Le Prix de la Souscription est de Cinq Guinées par Année.

1815.

Lees

7-14

Fr 1400,514

Harvard College Library.

Mar 4 1024
JJ Lowell

fund

L'Ambigu,

ου

VARIÉTÉS LITTÉRAIRES ET POLITIQUES.

No. CCCCXLII.-Le 10 Juillet, 1815.

RAPPORT A L'EMPEREUR,

PAR LE MINISTRE DES RELATIONS EXTÉRIEURES. (CAULAINCOURT.)

Extrait du Moniteur, du 17 Juin 1815.

Paris, 7 Juin.

Sire, l'Exposé que j'ai eu l'honneur de soumettre, le 12 du mois d'Avril, à V. M. et à son conseil, de l'état des relations de la France avec les puissances étrangeres, à déjà fait connaître combien les dispositions de la plupart de ces puissances étaient loin de se trouver en rapport avec les sentiments modérés et pacifiques dont V. M. leur donnait l'exemple. La même différence a continué depuis à se faire apercevoir. Tout, d'un côté, a pour objet le maintien de la paix; de l'autre, tout respire la guerre. On voit d'une part les explications les plus tranquillisantes; de l'autre, des déclarations qui ont le caractere de l'hostilité la plus prononcée! ici, toutes les avances que la dignité nationale peut permettre, là, un refus dédaigneux de répondre, que devrait interdire la simple loi des convenances; enfin, dans les démarches de V. M., la volonté sincere de prévenir le renouvellement des malheurs de l'Europe; et dans celles des cabinets étrangers, une froide indifférence sur le sort des nations, qui semble se faire un jeu de livrer aux écarts des passions individuelles toutes les chances de l'avenir. Cet éclatant contraste n'a pu manquer de frapper vivement les hommes éclairés de tous les pays, et surtout le peuple français, si bon juge dans une cause à laquelle se lient toutes ses destinées.

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