Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 29la Société littéraire-typographique, 1784 |
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accufé affaffiner affez affurément ainfi auffi barbares c'eft c'eſt cents chaffer chofe chrétiens citoyens condamné confeil Conradin crime criminel defpote DIEU efclaves efprit enfans eſt Etats évêques facrée fage faint fang fans doute favait feconde fecret fecte fefait feigneurs femble femme ferait ferfs ferme générale fervir feul fiècle fille fociété foient foit foldats fommes fon père font forciers fous fouvent fouverain Franche-Comté fujets fupplice furtout genre-humain gouvernement Henri Henri IV hommes jéfuites JESUS jufqu'à jufte juftice juges l'Eglife l'Esprit des lois l'Etat l'Europe laiffer Légifl lois long-temps lorfque Louis Louis XIV magiftrats main-morte majefté mille miniftre monarchie Montefquieu mort n'eft n'eſt nation néceffaire paffer pape pays pays de Gex perfonne peuple philofophe plufieurs poffédés Politique & Légif prefque prêtres prince procès province puiffance puiffe punir qu'un queftion raifon refte religion rois Romains Rome Ronciglione royaume s'eft ſes ſon St Claude terre tribunal
Popular passages
Page 369 - Le Paraguay peut nous fournir un autre exemple. On a voulu en faire un crime à la société, qui regarde le plaisir de commander comme le seul bien de la vie ; mais il sera toujours beau de gouverner les hommes en les rendant heureux 5.
Page 357 - Portugal depuis la perte de leurs loix , fans ce pouvoir qui arrête feul la puiflànce arbitraire ? Barrière toujours bonne , lorfqu'il n'y en a point d'autre : car , comme le defpotifme caufe à la nature humaine des maux effroyables , le mal même qui le limite eft un bien.
Page 194 - Il peut se servir de sa plume comme de sa voix; il ne doit pas être plus défendu d'écrire que de parler; et les délits faits avec la plume doivent être punis comme les délits faits avec la parole : telle est la loi d'Angleterre , pays monarchique. mais où les hommes sont plus libres qu'ailleurs, parce qu'ils sont plus éclairés.
Page 203 - Ceux qui n'ont ni terrain ni maison dans cette société doivent-ils y avoir leur voix ? Ils n'en ont pas plus le droit qu'un commis payé par des marchands n'en aurait à régler leur commerce ; mais ils peuvent être associés, soit pour avoir rendu des services, soit pour avoir payé leur association.
Page 386 - J'ignore ce que c'est que cet honneur dont on parle , chez des peuples à qui on ne fait rien faire qu'à coups de bâton (i).
Page 378 - Cette vénalité est bonne dans les États monarchiques, parce qu'elle fait faire , comme un métier de famille , ce qu'on ne voudrait pas entreprendre pour la vertu ; qu'elle destine chacun à son devoir, et rend les ordres de l'État plus permanens.
Page 193 - On ne doit pas plus régler les habits du riche que les haillons du pauvre. Tous deux, également citoyens, doivent être également libres. Chacun. s'habille, se nourrit, se loge comme il peut. Si vous défendez au riche de manger des gélinotes, vous volez le pauvre qui entretiendrait sa famille du prix du gibier qu'il vendrait au riche.
Page 363 - Etat foient malhonnêtes gens , 8c que les inférieurs foient gens de bien que fi dans le peuple il fe trouve quelque malheureux honnête homme , le cardinal de Richelieu , dans fon teftament politique . infinue qu'un monarque doit fe garder de s'en fervir , tant il eft vrai que la vertu n'eft pas le reffort du gouvernement monarchique.
Page 362 - CHAPITRE V. Que la vertu, n'est point le principe du. gouvernement monarchique. DANS les monarchies, la politique fait faire les grandes choses avec le moins de vertu qu'elle peut; comme, dans les plus belles machines, l'art emploie aussi peu de mouvements, de forces et de roues qu'il est possible.
Page 370 - Paragay peut nous fournir un autre exemple. On a voulu en faire un crime à la Société qui regarde le plaifir de commander comme le feul bien de la vie ; mais il fera toujours beau de gouverner les Hommes en les rendant plus heureux f f.