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roient s'élever entre les héritiers d'un Suisse mort 1821 en France.

b) ART. XIV. Il ne sera exigé des François qui auroient à poursuivre une action en Suisse, et des Suisses qui auroient une action à poursuivre en *France, aucuns droits, cautions ou dépôt, auxquels ne seroient pas soumis les nationaux eux-mêmes, conformément aux lois de chaque endroit.

c) ART. XV. Les jugemens définitifs en matière civile, ayant force de chose jugée, rendus par les tribunaux françois seront executoires en Suisse, et réciproquement, après qu'ils auront été légalisés par les envoyés respectifs, ou à leur défaut par les autorités compétentes de chaque pays.

d) ART. XVI. En cas de faillite ou de banqueroute de la part de François possédant des biens en France, s'il y a des créanciers Suisses et des créanciers François, les créanciers Suisses qui se seroient conformés aux lois françoises pour la sûreté de leur hypothèque, seront payés sur les dits biens, comme les créanciers hypothécaires françois, suivant l'ordre de leur hypothèque; et réciproquement, si des Suisses possédant des biens dans la Confédération Helvétique, se trouvoient avoir des créanciers François et des créanciers Suisses, les créanciers François qui se seroieut conformés aux lois suisses pour la sûreté de leur hypothèque en Suisse, seront colloqués sans distinction avec les créanciers Suisses, suivant l'ordre de leur hypothèque.

Quant aux simples créanciers, ils seront aussi traités également, sans considérer auquel des deux états ils appartiennent, mais toujours conformément aux lois de chaque pays.

e) ART. XVII. Dans toutes les procédures criminelles pour délits graves, dont l'instruction se fera soit devant les tribunaux françois, soit devant ceux de Suisse, les témoins suisses qui seront citées à comparoître en personne en France et les témoins françois qui seront cités à comparoître en personne en Suisse, seront tenus de se transporter près le tribunal qui les aura appellés, sous les peines déterminées par les lois respectives des deux nations. Les

1821 deux gouvernemens accorderont dans ce cas aux témoins les passe-ports nécessaires, et ils se concerteront pour fixer l'indemnité et l'avance préalable qui seront dues à raison de la distance et du séjour; mais si le témoin se trouvoit complice, il sera renvoyé par devant son juge naturel, aux frais du gouvernement, qui l'auroit appellé.

f) ART. XVIII. Si les individus qui seroient déclarés juridiquement coupables de crimes d'état, assassinats, empoissemens, incendies, faux sur des actes publics, fabrication de fausse monnaie, vols avec violence ou effraction, ou qui seroient poursuivis comme tels, en vertu des mandats décernés par l'autorité légale, se réfugioient, d'un pays dans l'autre, leur extradition sera accordée à la première réquisition. Les choses volées dans l'un des deux pays et déposées dans l'autre, seront fidèlement restituées, et chaque état supportera jusqu'aux frontières de són territoire les frais d'extradition et de transport.

Dans le cas de délits moins graves, mais qui peuvent emporter peine afflictive, chacun des deux états s'engage, indépendamment des restitutions à opérer, à punir lui-même le délinquent; et la sentence sera communiquée à la légation françoise en Suisse, si c'est un citoyen françois, et respectivement au chargé d'affaires de la Suisse à Paris, ou à son défaut au Directoire Fédéral, si la punition pesoit sur un citoyen suisse.

L

66.

Convention entre la Prusse et la Saxe 1821 royale, concernant les déclarations de majorité des mineurs possessionés en même tems dans le royaume et dans le duché de Saxe, du 15 Mars 1821.

(Gesetzsammlung für die Königlichen Preussischen Staaten 1821. No. 4. p. 39.):

Zwischen der Königlich Preussischen und der Königlich Sächsischen Regierung ist zu Erläuterung und Ergänzung der unterm 20sten Februar 1816 wegen Abgabe und Fortsetzung der in dem Königreiche und Herzogthume Sachsen anhängigen Rechtssachen abgeschlossenen Convention, und zwar des 11ten bis mit dem 16ten Paragraphen derselben, folgende Uebereinkunft getroffen worden:

in

ART. I. So oft von der Behörde des Landes, welchem die Hauptvormundschaft anhängig ist, dem Minderjährigen venia aetatis ertheilt wird, soll diese in beiden Landestheilen in der Regel die Kraft der erlangten Volljährigkeit, mithin auch in Rücksicht auf das in dem andern Landestheile gelegene Vermögen haben.

ART. II. Sollen von dieser Regel Ausnahmen Statt finden, und gewisse Beschränkungen der Dispositionsfähigkeit noch fortdauern, so müssen diese jedesmal namentlich in der von der Behörde des Landes, wo die Hauptvormundschaft geführt wurde, über die Grossjährigkeits- Erklärung auszustellenden Urkunde ausgedrückt werden.

ART. III. Wenn auch Minderjährige das Land verlassen, in welchem die Hauptvormundschaft Statt findet, so soll doch dadurch, in sofern sie noch Vermögen in beiden Landen besitzen, nichts in der Führung der Vormundschaft geändert werden, und mithin die von der Oberbehörde der Hauptvormund

1821 schaft ertheilte venia aetatis auch alsdann noch in dem andern Landestheile volle Wirkung haben.

Nachdem Se. Königliche Majestät von Preussen diese Uebereinkunft überall genehmigt und wegen Vollziehung derselben das Erforderliche zu verfügen geruht haben, ist hierüber diese zur öffentlichen Bekanntmachung bestimmte Erklärung ausgefertigt und von dem Königlichen Ministerio der auswärtigen Angelegenheiten unterzeichnet worden.

Berlin, den 15ten März 1821.

Königl. Preufs. Ministerium der auswärtigen
Angelegenheiten.

In Abwesenheit des Cheffs:

HOFFMANN.

67.

Convention entre la Prusse et la ligne cadette des princes de Reufs- Plauen, concernant la réception réciproque des vagabonds, publice le 5 Avril 1821.

(Gesetzsammlung für die Königlichen Preussischen Staaten 1820. No. 5. p. 41.)

Nachdem

achdem die Königlich Preussische Regierung mit der Fürstlichen Regierung jüngerer Linie Reuss von Plauen dahin übereingekommen ist, die bei Uebernahme der Vagabunden und Ausgewiesenen gegenseitig zu befolgenden Grundsätze festzustellen; so erklären beide Regierungen hiermit, dafs sie, statt einer besonderen Uebereinkunft dieserhalb, lediglich den Inhalt, der zwischen den Kronen Preussen und Sachsen am 5ten Februar 1820 über denselben Gegenstand abgeschlossenen Uebereinkunft (confer pag. 40 seqq. der Gesetzsammlung des Jahres 1820), unter den beiderseitigen Staaten als verbindlich gegenseitig anerkennen wollen, und zugleich was den §. 12 er

et la ligne cad. de Reufs-Plauen, conc. etc. 287

wähnter Uebereinkunft anbetrifft, auf Königlich 1821 Preussischem Gebiete die Stadt Zeitz, auf Fürstlich Reufsischem Gebiete dagegen die, Stadt Gera als Uebergabe Orte hierdurch festsetzen, jedoch mit der Modification, dafs diejenigen in den Fürstlich Reufsischen Landen jüngerer Linie ergriffenen Vagabunden, welche nach den Bestimmungen dieser Uebereinkunft als den, vormals zum Voigtländischen Kreise Sachsens gehörigen, jetzt Königlich Preussischen enclavirten Orten angehörig zu betrachten

sind, sofort an diese selbst, die Vagabunden dagegen, welche aus dem Neustädter Kreise Königlich Preufsischen Antheils und als zu diesen gehörig anzusehen sind, nach der Kreisstadt Ziegenrück, 80 wie die in jenen Gebietstheilen angehaltenen, den Fürstlich Reufsischen Landen jüngerer Linie angehörigen Vagabunden ohne Weiteres an das nächste Fürstlich Reufs - Plauische Justizamt abzuliefern sind.

Gegenwärtige im Namen Sr. Majestät des Königs von Preufsen und der Durchlauchtigen Fürsten jüngerer Linie Reufs von Plauen zweimal gleichlautend ausgefertigte Erklärung soll, nach erfolgter gegenseitiger Auswechselung, sogleich Kraft und Wirksamkeit erhalten und in den beiderseitigen Landen öffentlich bekannt gemacht werden.

Geschehen Berlin, den 5ten April 1821.

Königlich Preussisches Ministerium der auswärtigen
Angelegenheiten.

Graf vON BERNSTORFF.

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