Dictionnaire universel des sciences morale, économique, politique et diplomatique; ou Bibliotheque de l'homme-d'état et du citoyen;

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Chez les libraires associés, 1777 - France - 30 pages
 

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Popular passages

Page 396 - C'eSt une règle tirée de la nature que, plus on diminue le nombre des mariages qui pourroient se faire, plus on corrompt ceux qui sont faits; moins il ya de gens mariés, moins il ya de fidélité dans les mariages; comme lorsqu'il ya plus de voleurs, il ya plus de vols.
Page 507 - Que les terres employées à la culture des grains soient réunies, autant qu'il est possible, en grandes fermes exploitées par de riches laboureurs; car il ya moins de dépense pour l'entretien et la réparation des bâtiments et à proportion beaucoup moins de frais et beaucoup plus de produit net dans les grandes entreprises d'agriculture que dans les petites.
Page 255 - ... chaque citoyen doit avoir pour le bien public un zèle sans bornes , où chaque citoyen est censé tenir tous les droits de la patrie dans ses mains.
Page 518 - ... de finance, qui enrichit la capitale des dépouilles des provinces. Le trafic de l'argent à intérêt forma un genre principal de revenus fondés en argent et tirés de l'argent ; ce qui n'était, par rapport à la nation, qu'un produit imaginaire, qui échappait à l'impôt et minait l'État.
Page 511 - L'impôt bien ordonné, c'est-à-dire, l'impôt qui ne dégénère pas en spoliation par une mauvaise forme d'imposition, doit être regardé comme une partie du revenu détachée du produit net des biens-fonds d'une nation agricole; car autrement il n'aurait aucune règle de proportion avec les...
Page 505 - Que la propriété des biens-fonds et des richesses mobilières soit assurée à ceux qui en sont les possesseurs légitimes; car LA SÛRETÉ DE LA PROPRIÉTÉ EST LE FONDEMENT ESSENTIEL DE L'ORDRE ÉCONOMIQUE DE LA SOCIÉTÉ.
Page 14 - DE LA NATION BRITANNIQUE: Ou les droits de DIEU, de la Nature, & de la Société clairement établis au sujet de la révolution d'Angleterre, CONTRE l'Auteur de l'Avis important aux Réfugiés.
Page 521 - France; car le produit net d'un arpent de vignes, évalué du fort au faible, est environ le triple de celui du meilleur arpent de terre cultivé en grains. Encore doit-on remarquer que les frais compris dans le produit total de l'une...
Page 507 - CE SONT MOINS LES HOMMES QUE LES RICHESSES QU'ON DOIT ATTIRER DANS LES CAMPAGNES; car plus on emploie de richesses à la culture moins elle occupe d'hommes, plus elle prospère, et plus elle donne de revenu. Telle est, par exemple, pour les grains, la grande culture des riches fermiers, en comparaison de la petite culture des pauvres métayers qui labourent avec des bœufs ou avec des vaches (8).
Page 512 - ... le souverain. On a souvent parlé de l'établissement de l'impôt payé en nature par la récolte en forme de dîme; ce genre d'imposition serait à la vérité proportionnel au produit total de la récolte, les frais compris ; mais il n'aurait aucun rapport avec le produit net : plus la terre serait médiocre et plus la récolte serait faible, plus il serait onéreux, injuste et désastreux. L'impôt doit donc être pris immédiatement sur le produit net des biens-fonds; car de quelque manière...

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