Bulletin de l'Ancienne société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du Département de l'Eure

Front Cover
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 233 - ... qui, mêlant toujours le profane au sacré, voulurent l'emporter sur le baronnage et sur les rois. Peu à peu la chambre des communes est devenue la digue qui arrête tous ces torrents. La chambre des communes est véritablement la nation, puisque le roi, qui est le chef, n'agit que pour lui, et pour ce qu'on appelle sa prérogative; puisque les pairs ne sont en parlement que pour eux ; puisque les...
Page 93 - Pour moi , je l'avouerai , sitôt que je t'eus vue , Je ne résistai point, je me rendis à toi; Mes sens furent charmés , ma raison fut vaincue , Et mon cœur tout entier se rangea sous ta loi. Je vis sans déplaisir...
Page 94 - J'ai toujours dans l'esprit tes yeux et ton visage, J'ai toujours Parthénice au milieu de mon cœur. Oui, depuis que tes yeux allumèrent ma flamme, Je respire bien moins en moi-même qu'en toi : L'amour semble avoir pris la place de mon âme, Et je ne vivrais plus, s'il n'était plus en moi. Vous qui n'avez point vu l'illustre...
Page 234 - Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants ; ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi.
Page 93 - Je vis sans déplaisir ma franchise asservie ; Sa perte n'eut pour moi rien de rude et d'affreux ; J'en perdis tout ensemble et l'usage et l'envie : Je me sentis esclave, et je me crus heureux. Je vis que tes beautés n'avaient pas de pareilles : Tes yeux par leur éclat éblouissaient les miens ; La douceur de ta voix enchanta mes oreilles ; Les nœuds de tes cheveux devinrent mes liens. Je ne m'arrêtai pas à ces beautés sensibles, Je découvris en toi de plus rares trésors ; Je vis et j'admirai...
Page 94 - Je ne sentais en moi rien qui ne fût amour. Ainsi je fis d'aimer l'heureux apprentissage; Je m'y suis plu depuis; j'en aime la douceur; J'ai toujours dans l'esprit tes yeux et ton visage, J'ai toujours Parthénice au milieu de mon cœur.
Page 223 - ... dans les communes, et ne fasse plus rougir personne : alors on verra le danger d'un équilibre qu'il faudra rompre sans cesse pour accélérer ou retarder les mouvemens d'une machine si compliquée.
Page 93 - Ou bien serait sans âme, ou bien serait sans yeux. Pour moi, je l'avouerai, sitôt que je t'ai vue, Je ne résistai point, je me rendis à toi : Mes sens furent charmés, ma raison fut vaincue, Et mon cœur tout entier se rangea sous ta...
Page 237 - Jacques s etant efforcé de renverser la constitution du royaume, en rompant le contrat original entre le roi et le peuple , ayant violé les lois fondamentales par le conseil des jésuites et d'autres pernicieux esprits , et s'étant évadé du royaume , avoit abdiqué le gouvernement , et qu'ainsi le trône étoit vacant.
Page 242 - ... qui a pour objet une connaissance toujours utile et souvent nécessaire, qui porte l'analyse dans une des opérations les plus communes et les plus déliées de l'entendement humain, qui est enfin un des plus puissans agens des recherches de la philosophie dans l'histoire de l'homme et des sociétés civiles par l'étude comparative des lan^ies. Les anciens ne pensèrent à rien de tout cela : les peuple...

Bibliographic information