Oeuvres poétiques de V. Campenon

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Charpentier, 1844 - 378 pages
 

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Page 74 - Il faut que je me lève et que j'aille trouver mon père, et que je lui dise: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre vous: 19. Et je ne suis plus digne d'être appelé votre fils; traitez-moi comme l'un des serviteurs qui sont à vos gages.
Page 75 - Le serviteur lui répondit : c'est que votre frère est revenu ; et votre père a tué le veau gras, parce qu'il le revoit en santé.
Page 76 - Voilà déjà tant d'années que je vous sers, et je ne vous ai jamais désobéi en rien de ce que vous m'avez commandé ; et cependant vous ne m'avez jamais donné un chevreau, pour me réjouir avec mes amis ; 30.
Page 261 - S'assurer qu'en effet sa fille encor respire. Puis, sous les blancs rideaux qu'a soulevés sa main , De la mère du Christ apercevant l'image : « Toi qui fus mère aussi, tu conçois mes douleurs. « D'un hymen trop fécond voilà le dernier gage.
Page 57 - Ht d'hymen le feu pur et sacré? Maternité , ce zèle est ton partage ! Au sein de l'œuf le germe emprisonné, Par tant de soins à la vie amené , Au jour bientôt va s'ouvrir un passage. Ne hâtez point ce moment fortuné ; Le temps s'approche , et la vingtième aurore Va se lever sur l'oiseau près d'éclore ; Enfin pour lui va cesser le néant : II a brisé l'enveloppe légère Qui l'entourait d'un frêle vêtement ; II s'en dépouille avec étonnement, Son œil redoute et cherche la lumière...
Page 73 - Peu de jours après , le plus jeune de ces deux enfans , ayant amassé tout ce qu'il avait , s'en alla dans un pays étranger fort éloigné , où il dissipa tout son bien en excès et en débauches. Après qu'il eut tout dépensé , il survint une grande famine en ce pays-là , et il commença à tomber en nécessité.
Page 76 - ... mais aussitôt que votre autre fils, qui a mangé son bien avec des femmes perdues, est revenu, vous avez tué pour lui le veau gras.
Page 39 - Un pinceau sûr adroitement dépose L'or du genêt, le carmin de la rose, Ou de l'iris nuance les saphirs. Puis on les voit, dans nos folles orgies, Au sein des bals, loin des feux du soleil, S'épanouir aux rayons des bougies.
Page 262 - Longtemps elle y gémit, elle y pria longtemps. Tandis qu'elle priait : "Ma mère... où donc est-elle ? (Dit une faible voix.) Oh ! viens... je me rappelle Qu'un étrange sommeil a pesé sur mes yeux. Dieu ! quel songe à la fois triste et délicieux ! Dans mon accablement, je me sentais ravie Loin de notre humble terre et par delà les cieux.
Page 4 - Ces délais me furent encore une fois funestes. M. Delille, qui avait déjà étendu si loin ses conquêtes dans le domaine de la poésie pittoresque , finit par l'envahir tout entier, en publiant successivement ses deux poèmes de l'Imagination et des Trois règnes de la Nature.

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