fructus, priori tempore percepti, adhuc penes Hoftem manferunt; ac proinde etiam æque, ac cæterorum, funt reftituendi. Septimo, vindicatio, & reparatio omnis damni, prædictis bonis, dum ab Hofte occupata fuerunt, quoquo modo obventi. Præterea adhuc competit ex Conventione diei 28. Julii anni 1699. tertia & ultima penfio, five triens, fumma 700000 florenorum, pro reftitutione fru &tuum Principatus Auriaci, ab anno 1684. ufque ad ini. tium belli præteriti; pec revenus perçus au paravant, & qui font reftez entre les mains de l'Ennemi, doivent être reftituez de même que tous les autres. En feptiéme lieu, la reparation de tous les dommages caufez auxdits biens, de quelque maniére que ce foit, pendant qu'ils ont été entre les mains de l'Enne mi. Outre cela, il re vient encore, fuivant la Convention du 28. Juillet de l'An 1699. le troifiéme & dernier payement, ou le tiers de la fomme de 700000 flo. rins, pour la reftitution des fruits & revenus de la Principauté d'Orange, depuis Quamvis vero hæc omnia evidenter competant, & fummo jure peti potuiffent, dictis Pupillis, utpote per Patris fucceffionem hæredibus Magnæ Brittanniæ Regis indubitatis; & hoc præ cipue conftet ratione memoratæ penfionis, articulo 8. com pre depuis l'An 1684 jufques au commencement de la Guerre paffée, & pour reparation du domma ge caufé par la Francc, tant à ladite Principauté, qu'aux autres biens du Dau phiné & de Bourgo gne, avec les interêts depuis le tems qu'on a ceffé de payer, favoir de l'An 1701. Quoi que toutes ces chofes appartiennent de plein droit aux dits Pupiles, comme héritiers indubitables du Roi de la Grande-Bretagne, du Chef de leur Pére, & qu'ils auroient pû les demander, fur tout à l'égard du payement mentionné au 8. Ar13 ¡i prehenfæ; attamen Pupillorum Tutores defiderium fuum hic non ufque adeo extendunt; fed tantummodo pofcunt, ut indifcriminatim omnia perveniant fub executoriam poteftatem Præpotentium Procerum Generalium ad opus jus habentis. Secunda, & altera Repræfentatio, nomine Pupillorum Sereniffimi Principis Auriaci & Naffovici, fohannis Wilhelmi Frifonis, Glor. Mem. ticle ci deffus: Cependant les Tuteurs defdits Pupiles n'étendent pas leurs demandes jusques-là, mais ils fouhaitent feulement que le tout retourne à l'adminiftration des Seigneurs Etats Généraux, comme y étant fondez en cette qua lité. Pri La Prima Repræfen-Lapremiére repré DISC nentur, quæ dictis quid Hæc fentation con tient ce que le Roi de France doit aux Pupiles, comme héritiers univerfels, du chef de leur Pére, du Roi de la GrandeBretagne de glor. mem., & tend à ce que la reftitution s'en faffe, non auxdits Pupiles, quoi que cela fe pût faire à bon droit, maix aux Seigneurs Etats Généraux, comme Executeurs du Teftament dudit feu Roi de la GrandeBretagne: mais cette feconde proposition concerne ce que leur doit le Roi d'Efpagne en vertu de ladite Succef Hæc autem Pro pofitio præfentem publicam Pacis conventionem tractantibus neceffaria eft habita, non tantum ad confequendum, quod co nomine debetur, fed etiam, ut nemo Pacifcentium, cujus intereft, fit ejus ignarus ; quatenus in publica hac incunda conventione etiam de Monarchia Hifpanica, vel ejus parte, & Regionibus quibusdam, procul dubio fit agendum. Or cette Propofition eft réputée néceffaire à ceux qui traittent de la préfente Paix générale, non-seulement pour que les Pupiles obtiennent ce qui leur eft dû à cet égard; mais auffi afin qu'en traittant de ce qui concerne la Monarchie d'Espagne, ou d'une partie, ou de quelques Provinces, aucune des parties Contractantes, & qui y font intereffées, n'en prétende caufe d'ig |