Bulletin de l'Institut national genevois, Volumes 32-33Chez Georg, 1894 |
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Common terms and phrases
armées armes Aubanel avaient Avignon avoit bataillon bourgeois Brantôme Bull c'était canton capitaine Carouge cent ceste chanson chanté charge Charles IX cher cher Victor chevaux choses citoyen code Henri colonel combat commune de Meyrin compagnie Conseil Contrat social coup de coutelas cour d'armes décret dernier devait dire district de Gex donner Dufour envoyé estoit fédérale française Gardelle général Genève genevois gens gentilshommes gouvernement guerre Henri III hommes Inst Inter j'ai James Fazy Jean jour Journal du règne l'armée l'assemblée lansknets lettres liberté livres logis Louis Lucerne Lyon maison Martin Du Bellay Mategnin ment Mirèio Mistral monsieur mort Muralt nationale officiers municipaux parler passé Pays de Gex Perrault peuple politique Pologne porte premier prince provençale public République reste Roumanille Rousseau royale s'était s'il séance Section seigneurs sera seulement sieur soldats Suisse suivant syndic Théodore Aubanel Thonon tion troupes trouve Victor Duret XVIe siècle XXXII
Popular passages
Page 186 - ... quiconque ne les croit pas ; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir. Que si quelqu'un après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort; il a commis le plus grand des crimes, il a menti devant les lois.
Page 21 - de maintenir , de tout » leur pouvoir , la Constitution du Royaume , » d'être fidèles à la Nation , à la Loi et au Roi...
Page 184 - La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée. Elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même, ou elle est autre ; il n'ya point de milieu. Les Députés du peuple ne sont donc, ni ne peuvent être, ses représentants; ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point...
Page 187 - L'existence de la divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante, la vie à venir, le bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois, voilà les dogmes positifs.
Page 186 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 180 - Trouver une forme d'association qui défende et « protège de toute la force commune la personne et « les biens de chaque associé , et par laquelle chacun , « s'unissant à tous , n'obéisse pourtant qu'à lui-même , ,K et reste aussi libre qu'auparavant.
Page 187 - Maintenant qu'il n'ya plus et qu'il ne peut plus y avoir de religion nationale exclusive, on doit tolérer toutes celles qui tolèrent les autres, autant que leurs dogmes n'ont rien de contraire aux devoirs du citoyen. Mais quiconque ose dire : Hors de l'Église point de salut, doit être chassé de l'État , à moins que l'État ne soit l'Église , et que le prince ne soit le pontife.
Page 173 - Vous vous fiez à l'ordre actuel de la société , sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables , et qu'il vous est impossible de prévoir ni de prévenir celle qui peut regarder vos enfants. Le grand devient petit , le riche devient pauvre, le monarque devient sujet : les coups du sort sont-ils si rares que vous puissiez compter d'en être exempt? Nous approchons de l'état de crise et du siècle des révolutions...
Page 171 - Outre l'avantage de la distinction des deux pouvoirs , elle a celui du choix de ses membres ; car , dans le gouvernement populaire , tous les citoyens naissent magistrats; mais celui-ci les borne à un petit nombre , et ils ne le deviennent que par élection ' ; moyen par lequel la probité , les lumières , l'expérience , et toutes les autres raisons de préférence et d'estime publique , sont autant de nouveaux garants qu'on sera sagement gouverné.
Page 26 - je jure de remplir mes fonctions avec exactitude, d'être fidèle à la Nation, à la Loi et au Roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée Nationale et sanctionnée par le Roi.