Histoire du regne de Marie-Thérese [by T.A. Mann]. Pour servir de suite à l'Abrégé chronologique de l'histoire d'Allemagne, par m. Pfeffel

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Page 182 - MARIE -THERESE. 213 faint , pour être au nombre des pauvres aux- ^ quels fa majefté impériale & royale lavoit les pieds. Depuis deux ans, fes infirmités l'avoient empêchée de fe rendre au palais ; elle fit dire à l'impératrice qu'elle avoit le plus vif regret de n'avoir pu fe trouver à cette pieufe cérémonie , non...
Page 74 - L'empereur, fon époux, la reçut , l'épée à la main , à la tête de l'armée. Elle paffa entre les lignes, faluant tout le monde, dîna fous une tente , et fit diftribuer un florin à chaque foldat.
Page 212 - Eh bien , puifqut rien ne peut vous détourner de- votre projet, je vais vous donner une lettre qui vous fera peutêtre utile , vous la remettre^ au général Lafcy.
Page 33 - On croyoit qu'il fe retirerait alors : fa carriere entiere eût été gloricufe ;. ïl n'eut pas la force de renoncer au miniftere , &£ de vivre avec lui-même fur le bord; de fon tombeau. Il y avoit alors en France deux homme» d'une ambition- vafte , d'une politique hardie,.
Page 182 - L'impératrice - reine , touchée du meflage £ des fentimens de cette bonne femme , fe rendit elle-même dans le village qu'elle habitoit; elle ne dédaigna pas d'entrer dans une miférable cabane ; elle la trouva fur un grabat où la retenoient fes infirmités , compagnes inféparables de l'âge. Vous...
Page 224 - Si les choses sont telles que vous me les avez « dites, je présenterai votre demande, et j'ose « croire que ce ne sera pas en vain. » La jeune personne essuyait ses larmes , et se répandait en protestations de reconnaissance pour le seigneur inconnu , quand il ajouta : « En attendant , il ne faut pas vendre vos har« des : combien comptiez-vous en avoir?
Page 225 - La jeune fille alors demeure épouvantée de la liberté avec laquelle elle a parlé à l'Empereur de lui-même. Elle n'ose plus aller le lendemain au château ; ses parents ne peuvent parvenir à l'y mener qu'après l'heure indiquée.
Page 13 - Frédéric fur fon avènement au trône , voyant les troupes prufllennes fe rendre de tous côtés aux environs de la capitale , ne put deviner où elles devoient fe porter ; il ne le fut qu'au départ de l'armée , lorfque le roi lui dit : Je vais , je crois * jouer votre jeu , Jî les as me viennent , nous partagerons.
Page 216 - ... le plus grand courage d'efprit , & l'un de ceux cependant dont il eft le plus étonnant que la néceffité fe fafle fentir dans toute l'Europe. Si l'on alloit dire à la Chine que , dans nos fociétés qui fe prétendent policées , il ya des hommes qui font ligués avec le gibier pour lui affurer la liberté de dévorer en paix les autres hommes, les Chinois...
Page 222 - REGNE •"•""•" plus hautes efpérances de ce qu'il doit faire un jour. Simple dans fes manieres , on le rencontre fouvent dans les rues de Vienne , vêtu comme un fimple particulier, n'ayant de garde que l'amour univerfel qu'on lui porte. Il obferve , & foulage & réforme.

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