Histoire de Russie, Volume 5

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P. F. Fauche et compagnie, 1800 - Kievan Rus
 

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Popular passages

Page 415 - Souveraine législatrice, qui fait exécuter ses lois: on pouvait plutôt la comparer à un homme de lettres, qui publie ses idées sur le gouvernement et la législation , et qui manque de moyens pour les faire exécuter. Tout homme en place se croyait souverain absolu dans sa partie, et ne rendait compte ni de sa gestion , ni des deniers qu'il avait entre les mains. L'empire était une proie livrée aux favoris, et à leurs créatures. Par-tout régnait l'impunité, si ce n'était pour ceux qui...
Page 161 - Réformateur , il voulait inspirer à sa nation des mœurs plus douces et plus décentes ; entraîné par son penchant et par l'exemple des étrangers , il leur laissait voir le souverain plongé dans la débauche, ami des plaisirs grossiers, livré à des vices crapuleux.
Page 15 - Je veux bien atten» dre encore quelque temps, pour voir si » vous vous corrigerez. Sinon, je vous » exclurai de ma succession, comme on » retranche un membre gangrené. „ Parce que je n'ai pas d'autre fils, n'al» lez pas vous imaginer que je ne vous écris
Page 17 - Ainsi, après la mort de Votre Majesté (à qui Dieu conserve de longs jours !), quand je n'aurais pas un frère comme j'en ai un. à qui je souhaite une santé constante, je ne rechercherais pas la succession au trône.
Page 137 - ... donnent que des espérances et ne peuvent encore posséder toutes les qualités des hommes faits. On lui a peut-être refusé avec raison le titre d'homme de génie, puisque, en voulant former sa nation, il n'a su qu'imiter les autres peuples. Il n'a pas même vu que son imitation n'était qu'imparfaite, et que pour faire ressembler les Russes aux autres nations , il fallait les mettre dans une situation semblable.
Page 259 - Lestocq se rendit, suivant sa coutume , chez Elisabeth. Elle était à sa toilette. Il trouva sur la table une carte, y dessina une roue et une couronne, et présentant cette cart.e à la princesse: «Point de milieu, madame, lui dit« il; l'une pour vous, ou l'autre pour moi.
Page 160 - Dur à lui-même, il ne pouvait aimer que ceux qui ne craignaient pas les fatigues , et qui savaient mépriser la vie dans les hasards de la guerre, sur la face des mers irritées , et dans les débauches de la table.
Page 276 - ... ce bruit de ville n'a jamais été confirme. Cette conspiration , ou plutôt cette intrigue, semblait devoir brouiller les cours de Vienne et de Russie. Mais la reine de Hongrie désavoua tout ; le marquis de Botta fut rappelé de Berlin , et renfermé quelque temps dans une forteresse ; Bestouchef fut gagné, et réconcilia les deux impératrices. Mais celle de Russie conserva toujours les plus fortes préventions, et une haine personnelle contre le roi de Prusse. Cette passion particulière...
Page 24 - Me craignez-vous? Je vous assure et je vous promets, au nom de Dieu et par le jugement dernier, que je ne vous ferai subir aucune punition , et que je vous aimerai même encore plus qu'auparavant, si vous vous soumettez à ma volonté et si vous revenez ici. Si vous ne le faites pas, alors, en qualité de père et par le pouvoir que Dieu m'a...
Page 17 - Majesté veut me priver de la couronne à cause de mon incapacité, que votre volonté soit remplie ! - Je vous en prie même instamment ; car je vois moimême que je ne suis pas propre au gouvernement : mon esprit est bien affaibli, et il faut l'avoir dans toute sa force pour conduire les affaires d'un État.

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