TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. DLXXII. LE COMTE VALENTIN ESZTERHAZY AU ROI DE SUÈDE. - Le Comte d'Artois l'envoie à Pétersbourg pour rendre compte à l'Im- pératrice du résultat des conférences de Pilnitz. Il sollicite les ordres du Roi de Suède. (Dresde, 30 août 1791.). . NOTE SUR LE COMTE VALENTIN ESZTERHAZY ET REPRODUCTION DE SES ME- La Reine Marie Leczinska lui réserve une place dans ses pages. 3 Il porte à la Cour de Vienne le portrait de fiançailles du Dau- 9 - DLXXIII. LE COMTE DE FERSEN AU ROI DE SUEDE. Le plan d'opération du marquis de Bouillé lui semble dangereux pour la sûreté du Roi de France. Il en suggère un autre qu'il expose en détail. - S'il ne peut obtenir que l'Empereur prenne une résolution, il remettra au baron de Nolcken le soin de poursuivre la négociation. - Il a fait appuyer par le baron de Stedingk la mission du comte Eszterházy. L'Empereur est retenu par la prudente lenteur de son ministère. - L'ambassade de Russie à Vienne est sans instructions. Les ministres de l'Empereur penchent beaucoup pour la réunion d'un congrès à Aix-la-Chapelle. (Prague, 1er septembre 1791.) . . NOTE SUR LE COMTE DE STEDINGK. DLXXIV. 70 72 LE COMTE VALENTIN ESZTERHAZY A LA COMTESSE, SA FEMME. Détails sur sa première entrevue avec l'Impératrice Catherine II. (Saint-Pétersbourg, 4 septembre 1791.). NOTE SUR CATHERINE II. 74 78 DLXXV. - - MADAME ÉLISABETH A MADAME DE BOMBELLES, SOUS LE NOM DE MADAME DE SCHWARZENGALD. Elle est furieuse contre madame de Travanet, qui a indiscrètement inquiété son amie sur une indisposition sans gravité de sa mère. La morale à tirer de toutes leurs conversations écrites, c'est que la marquise doit être bonne, mais ferme envers ses enfants. (Sans date.). . DE BOMBELLES. ... 81 La 82 DLXXVI. MADAME ÉLISABETH A MADAME Constitution est entre les mains du Roi. Affluence énorme aux Tuileries. On espère qu'il signera ce superbe ouvrage, dont tout le monde a la tête tournée. Les départements se dépêchent de faire leurs élections. M. Le Cointre. Procédé de madame de Bombelles pour converser en allemand. La Princesse lui donne des conseils pour sa santé. (4 septembre 1791.). . DLXXVII. L'EMPEREUR LEOPOLD A SA SOEUR MARIE-CHRISTINE. Léopold s'élève avec force contre les intrigues qui règnent aux Pays-Bas. Les États de Brabant refuseront les subsides; il faut en finir avec eux. Après les avoir traités avec toute la douceur et la modération possibles, on usera des moyens de compression. Toutes les troupes des Pays-Bas seront employées à rétablir l'ordre; arrive ce qui pourra. Le Comte d'Artois lui a envoyé à signer un manifeste donnant la régence à Monsieur. L'Empereur proteste contre les démarches auxquelles on veut l'entraîner. Princes et Calonne ne pensent qu'à eux: il n'y a rien à faire avec ces gens-là. L'Angleterre ne cherche qu'à tirer profit de la situation. La Reine, Fersen et Bouillé sont les seuls qui parlent et entendent raison. (5 septembre 1791.). DLXXVIII. LE COMTE DE FERSEN AU ROI DE SUÈDE. Il rend du résultat des conférences de Pilnitz. Le comte de Fersen a toujours combattu l'idée Il espérait que l'entrevue de Pilnitz ferait cesser les incertitudes de l'Empereur. Le comte de Cobenzl affirme que le Roi de Prusse ne veut que temporiser. On a proposé à toutes les cours de rappeler les ambassadeurs de Paris et de les réunir en congrès à Aix-la-Chapelle. - Vains efforts du comte de Fersen pour faire abandonner ce projet. Ses démarches auprès de l'Empereur. L'intention du cabinet de Vienne est de trainer en longueur; il faudrait trouver un moyen de compromettre l'Empereur. Le comte de Fersen expose au Roi de Suède la ligne de conduite qu'il compte suivre. L'Empereur, à l'entrevue de Pilnitz, a été très- mécontent de M. de Calonne. Le Prince de Hohenlohe vient d'arriver; son langage est tout différent de celui de M. de Cobenzl. Le Roi de Prusse est prêt à marcher et l'a chargé de presser l'Empereur d'agir. Une grande méfiance règne entre les cours de Vienne et de Berlin. (Prague, 6 septembre 1791.). . DLXXIX. MADAME ÉLISABETH A MADAME DE BOMBelles. 87 Elle est charmée que madame de Bombelles ait trouvé un peu de société. Conversations des cercles de Paris. Le Roi réfléchit sur la réponse à faire au sujet de la Constitution. - Il a bon besoin des dons de l'Esprit-Saint. - Le pain commence à renchérir. — L'avenir est sombre; mais la force que donne l'amour de la liberté rassure beaucoup. (8 septembre 1791.) . ... 95 DLXXX. — MONSIEUR, COMTE DE PROVENCE, ET le comte d'artois au ROI DE SUÈDE. Ils lui communiquent la lettre qu'ils ont écrite au Roi de France en lui adressant la déclaration de Pilnitz. — Motifs qui les ont déterminés à faire cette démarche. — Ils se sont abstenus, par prudence, de lancer un manifeste ou une déclaration de régence. Ils font appel au secours de la Suède. Le baron d'Escars est chargé de lui faire connaitre l'état des esprits dans les provinces. (Schönburnslust près Coblentz, 14 septembre 1791.). . . . . 97 DLXXXI. Il notifie LE ROI LOUIS XVI A L'EMPEreur Léopold. son acceptation de la Constitution. (Paris, 18 septembre 1791). 99 DLXXXII. MADAME ÉLISABETH A MADAME DE BOMBELLES, SOUS LE NOM DE MADAME DE SCHWARZENGALD, A ROSCHACK, PAR SAINT-GALL, EN SUISSE. Condoléances sur la mort du comte de Rosenberg. Regrets de ne pouvoir se joindre à son amie. Ce qui la chagrine, c'est le défaut d'entente entre les membres de la famille, et l'impos sibilité où elle se trouve de travailler à la rétablir comme elle le voudrait. Réflexions religieuses à ce sujet. Son opinion sur la lettre des Princes et la déclaration de Pilnitz. Nouvelles de ses dames. On la traîne au théâtre. (22 septembre 1791.). 100 NOTE SUR LES TRAVAUX DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE A CETTE ÉPOQUE. 102 DLXXXIII. LE COMTE DE FERSEN AU ROI de suÈde Gustave ni. tère. Il rend compte de son entrevue avec l'Empereur. Celui-ci est toujours désireux d'abréger la conversation sur les affaires de France; il est bien intentionné, mais peu d'accord avec son minis- Le congrès est décidé; sera-ce un congrès armé? — Fersen a remis un mémoire à l'Empereur. Difficulté de négocier avec la cour d'Autriche. Défaut d'entente entre les cabinets de Vienne et de Berlin. L'arrivée du Comte d'Artois a fait beaucoup de mal. Attitude fàcheuse de M. de Calonne à Pilnitz. n'a confiance dans les Princes, l'Empereur moins que tout autre. M. de Fersen approuve le projet de descente en Normandie; mais il faut un concert entre toutes les Puissances. Influence du comte de Mercy sur la cour de Vienne. Nécessité pour Fersen de se rendre à Bruxelles. (21 septembre 1791). . . . Fersen a remis une note au comte de Cobenzl. Son entretien avec lui. - Il lui reproche de n'avoir point communiqué au Roi de Suède la lettre circulaire de l'Empereur aux souverains étrangers. L'Espagne entre dans les vues de l'Empereur. Opinion de Fersen sur la marche à suivre dans les affaires de France. (22 septembre.). .. 110 Il a reçu la réponse du comte de Cobenzl. Les dispositions du cabinet de Vienne sont de tout trainer en longueur. Toutes les Puissances se méfient l'une de l'autre. L'Empereur approuve la sanction donnée par le Roi de France à la Constitution; mais cette sanction ne doit rien changer aux démarches des cours. (26 septembre.).... 114 L'Empereur est revenu sur son opinion et pense qu'il n'y a plus rien à faire du moment que Louis XVI s'est déclaré libre. (27 septembre.). 116 ANNEXE À A LA LETTRE PRÉCÉDENTE, ÉCRITE LES 21-27 Septembre 1791 PAR LE COMTE DE FERSEN AU ROI DE SUÈDE. Mémoire présenté à l'Empereur sur les affaires de France, par le même comte Axel de Fersen. 117 ANNEXE BA LA MÊME LETTRE, ÉCRITE LES 21-27 SEPTEMBRE 1791 PAR LE COMTE DE FERSEN AU ROI DE SUÈDE. Note remise au comte de 125 Cobenzl. (22 septembre 1791.). ANNEXE CA LA LETTRE ÉCRITE LES 21-27 SEPTEMBRE 1791 PAR LE COMTE DE FERSEN AU ROI DE SUÈDE. Projet de convention entre S. M. l'Empereur et S. M. le Roi de Suède. .. 126 ANNEXE DA LA LETTRE ÉCRITE LES 21-27 SEPTEMBRE 1791 PAR LE COMTE DE FERSEN AU ROI DE SUÈDE. Réponse du comte de Cobenzl au comte Axel de Fersen, touchant le projet de convention qui précède. (25 septembre 1791.). NOTE SUR LES COBENZL.... 128 130 ANNEXE E A LA LETTRE ÉCRITE LES 21-27 SEPTEMBRE 1791, PAR LE COMTE AXEL DE FERSEN AU ROI DE SCÈde. Réponse du Roi d'Es 131 pagne à l'Empereur. (Madrid, 7 août 1791.). NOTE SUR L'ATTITUDE DES PUISSANCES ÉTRANGÈRES A CETTE ÉPOQUE. 134 DLXXXIV. MADAME ÉLISABETH A MADAME DE BOMBELLES. par Rôle joué par le baron de Bombelles, employé par les Princes. Clôture de la Constituante. La nouvelle législature, presque toute choisie par les Jacobins. Protestation des émigrés contre l'acceptation du Roi. Appréciation de ce document la Princesse. -Proclamation du Roi. La Fayette, Barnave et Lameth vont quitter Paris ils feraient mieux d'y rester pour influencer l'Assemblée, qui est fort républicaine. Il serait essentiel de travailler à l'avance au bon accord entre les esprits. La Princesse est fort effrayée de la roideur de certaines gens. (30 septembre 1791.). 138 DLXXXV. LE CHEVALIER MACPHERSON A M. EWART, A BERLIN. Entrevue de Pilnitz.· Ses causes, son but. Conséquences heureuses qu'elle doit entraîner pour le bien de l'humanité. (Lausanne, 2 octobre 1791.). DLXXXVI. 140 Elle MADAME ÉLISABETH A MADAME DE BOMBELLES. n'ira pas à Montreuil que Versailles n'ait avoué ses torts envers - 147 149 la Famille royale. Elle n'ose aller à Saint-Cyr, de peur de compromettre les Dames, et de faire dire aux constitutionnels qu'elle leur a apporté une contre- révolution. La nouvelle législature commence à attaquer les droits que le Roi tient de la Constitution. - Elle a décrété que le titre de Sire ou de Majesté lui serait refusé. Tristes prévisions. Le Roi doit se rendre à l'Assemblée, et y lachera un petit discours. (6 octobre 1791.). NOTE SUR L'ATTITUDE DE L'ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE. DLXXXVII. L'EMPEREUR LEOPOLD A SA SOEUR MARIE-CHRISTINE. — La déclaration du Roi de France a rendu la situation plus difficile. Les Princes et tous les émigrés ne pouvant réussir à entrainer l'Europe dans la guerre, se répandent en horreurs contre l'Autriche. L'Empereur soupçonne une entente entre l'Assemblée nationale et les Etats de Brabant. Il ne croit pas aux démonstrations de l'Impératrice de Russie en faveur des Princes français. (Brünn, 9 octobre 1791.). DLXXXVIII. L'EMPEREUR LEOPOLD A SA SOEUR MARIE-CHRISTINE. Elle a bien fait d'écarter l'envoi à Vienne d'une députation des États de Brabant. Il ne recevra de députation que lorsque tout sera rentré dans l'ordre. Il craint surtout l'influence des clubs de Lille. Point de nouvelles de la Reine des Français. (Sans date.). DLXXXIX. 151 153 On MADAME ÉLISABETH A MADAME DE RAIGECOURT. débite les plus heureuses nouvelles. L'Empereur aurait reconnu le pavillon national. Réflexions ironiques de la Princesse sur cette circonstance, Si l'Assemblée n'est pas chassée par les Parisiens, elle sera terrible pour les non-conformistes. Tout est tranquille; le Roi est l'objet de l'adoration publique. temps cela durera-t-il? (12 octobre 1791.). . Combien de .. 154 DXC. MOUNIER A L'EMPEREUR LÉOPOLD II, AVEC UN MÉMOIRE SUR LES AFFAIRES DE FRANCE. En son nom et au nom de quelques membres de la partie monarchique de l'Assemblée, il consulte l'Empereur sur les moyens d'arrêter l'essor de la révolution française. (Genève, 13 octobre 1791.). NOTE SUR MOUNIER. 156 158 DXCI. MÉMOIRE SUR LES MOYENS DE RÉTABLIR L'ORDRE EN FRANCE. Causes de la révolution. DXCII. MADAME ÉLISABETH A LA MARQUISE DE BOMBELLES. pereur reconnait le pavillon aux trois couleurs. pacifiques sont des trésors précieux pour des révolutionnaires. Le Roi a bien fait de motiver son acceptation de la Constitution. La Providence, qui est bonne, a voulu humilier la famille royale. Difficultés d'un rapprochement sincère entre ses membres. Félicitations à la marquise, à l'occasion de la première communion de ses enfants. (14 octobre 1791.). LOUIS XVI A SES FRÈRES, LE COMTE DE PROVENCE ET LE COMTE D'ARTOIS. Motifs qui l'ont déterminé à accepter la Constitution. Sa résolution de la maintenir invariablement. |