Histoire des Français, Volume 26

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Treuttel et Würtz, 1841 - France - 31 pages
 

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Popular passages

Page 92 - M. son fils s'approcha d'elle comme il faisait tous les jours pour lui baiser la main. En ce moment Madame lui appliqua un soufflet si sonore qu'il fut entendu de quelques pas, et qui, en présence de toute la cour, couvrit de confusion ce pauvre prince, et combla les infinis spectateurs, dont j'étais, d'un prodigieux étonnement.
Page 375 - Monsieur, puisque la religion, l'honneur, l'intérêt, l'alliance et votre propre signature ne sont rien entre nous, j'envoie mon cousin le duc de Vendôme, à la tête de mes armées, pour vous expliquer mes intentions. Il ne vous donnera que vingt-quatre heures pour vous déterminer. Louis (Louis XIV) Exemple 2 : Souhaits à une jeune mariée.
Page 139 - Condé portait à son nom, beaucoup de valeur, une ambition que rien ne contraignit, de l'esprit, mais un esprit d'intrigue , de débauche et du grand monde , lui fit surmonter le désagrément d'une figure d'abord fort rebutante; mais ce qui ne se peut comprendre de qui ne l'a...
Page 393 - ... tous les doigts des deux mains avec du coton imbibé d'huile ou de graisse , qu'il allumait ensuite et faisait brûler jusqu'à ce que les doigts fussent ouverts ou rongés par la flamme jusqu'aux os (1).
Page 81 - Chamlay, et lui voulut donner la charge de secrétaire d'État de Louvois, à laquelle est attaché le département de la guerre. Chamlay remercia, et refusa avec persévérance. Il dit au Roi qu'il avoit trop d'obligation à Louvois, à son amitié, à sa confiance, pour se revêtir de ses dépouilles au préjudice de son fils, qui en avoit la survivance. Il parla de toute sa force en faveur de Barbezieux, s'offrit de travailler sous lui à tout ce à quoi on...
Page 91 - Châteauthiers, sa favorite et digne de l'être ; elle marchait à grands pas, son mouchoir à la main, pleurant sans contrainte, parlant assez haut, gesticulant et représentant bien Gérés après l'enlèvement de sa fille Proserpine, la cherchant en fureur et la redemandant à Jupiter.
Page 417 - une autre conduite ; en prenant congé du roi « et recevant ses derniers ordres, je lui dis : — « Si Votre Majesté me le permet, j'agirai par des « manières toutes différentes de celles que l'on « emploie, et je tâcherai de terminer par la « douceur des malheurs où la sévérité me paroît « non seulement inutile, mais totalement con
Page 196 - Londres, m'en . fit confidence ; et quoique je ne trouvasse pas la chose aussi sûre qu'ils la faisoient, je ne crus pas être obligé en honneur de l'en détourner : mais Pendergras, un des conjurés, effrayé du danger, ou, pour mieux dire, dans la vue de la récompense, alla découvrir le tout à milord Portland. Ainsi cette affaire manqua précisément sur le point qu'elle alloit s'exécuter. Le prince d'Orange étoit prêt à sortir...
Page 94 - Bontemps , premier valet de chambre du roi,logeoit ensuite les courtisans invités, deux à deux dans chaque pavillon. On y trouvoit tout ce qui étoit nécessaire à la toilette ou des hommes ou des femmes. Ces voyages ne duroient que trois jours, du mercredi au samedi. Le roi croyoity être plus en liberté avec Mme de Maintenon ; les seigneurs y retrouvoient le lansquenet, et excepté l'air de faveur et de privauté , tout s'y passoit à peu près comme à Versailles. (i) Nous venons de voir Louis...

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